Alors que j'étais assise dans la bagnole de Jay, en route vers la montagne, mon portable vibra. Conner. Je soupira doucement et je commença à lire son sms. Ses mots résonnait comme une hache sur du métal, à l'intérieur de ma tête. J’avala ma salive et serra les dents, avant de lui répondre rapidement. Après plusieurs minutes de trajet, toujours aucune réponse. J’avais l’impression de geler sur place car il n’était plus à mes côtés, j’avais l’impression d’être une fille arrachée à son seul amour, mon cœur criait. Il fallait que je me rende à l'évidence. C'était bel et bien terminé entre nous deux. Je laissa retomber ma tête contre le siège, regardant par la fenêtre, silencieuse, ignorant les paroles de Jay. Il souffrait et c'était de ma faute. J'ai toujours eu ce don innée de toujours foutre tout en l'air. D'un coup, la voiture arrêta et Jay coupa le moteur. Je me redressa et je regarda autour de moi. Nous étions arrivé. J'attrapa rapidement mon sac, avant de prendre mes valises et sans plus attendre, j'entra à l'intérieur de chalet lorsque je remarqua une note sur la table basse. « Ils sont tous sortit faire la fête. Tu peux y aller si t'as envie. Moi je vais rester ici, j'suis crevée. » J'haussa les épaules, tout en montant à l'étage, valises en main, avant de remarquer qu'il ne restait plus qu'une seule chambre de libre. Je laissa tomber mes bagages sur le lit avant de soupirer bruyamment. En plus de devoir me taper sa présence, il fallait aussi que l'on partage la même chambre? Putain, il manquait plus que ça.

Regardant la bague de fiançailles que j'avais au doigt, je secoua la tête doucement, me disant que cette situation ne m'apportait que des ennuies. J'en avais marre de devoir jouer la comédie. Lorsque Jay entra à son tour dans la chambre, je roula des yeux suite à ses paroles. Puis, je me retourna rapidement vers ce dernier et j'alla chopper la paire de menotte que j'avais piquer à Chad, avant de partir pour la montagne. Je lança un regard remplis de malice à Jay, tout en m'approchant de lui, cachant les menottes derrière mon dos, un sourire en coin. « Ferme les yeux, j'ai quelque chose pour toi. » J'attacha ensuite son poignet au miens. Lorsqu'il ouvrit les yeux et qu'il remarqua nos poignets menotter l'un à l'autre, je n'ai pu m'empêcher d'éclater de rire. À voir la gueule qu'il tirait, c'était plus fort que moi. « Putain, du calme, c'est des fausses, regarde! » J'essaya tant bien que mal d'enlever les menottes, mais en vain. Non, c'est pas possible. Après plusieurs secondes à essayer de nous détacher, je leva les yeux vers Jay. À présent mon regard n'était plus amusé, mais paniqué. Je n’en revenais pas. Qu'elle conne j'étais. Ma gorge était sèche, ma bouche entrouverte et mon cœur battaient à cent à l’heure. Il allait me le faire regretter.