don't you worry child (ft. bunny)

don't you worry child

∞ bunny & chad

Tu n'avais idée de ce qu'il pouvait bien se tramer à la maison. Tu passais de moins en moins de temps chez toi, préférant te faire héberger avec une femme différente chaque soir. Les voisins devaient sûrement se demander où tu étais passé, ces derniers temps, ils pourraient presque penser que tu as changé et que tu es devenu un policier sérieux qui prend son travail à coeur. Tu te mets à rire rien qu'à cette pensée. Non, ce ne serait pas toi. Les enfants Cox n'ont jamais été sérieux, c'est de famille. Tu préférais passer ton temps à séduire les petites minettes qui ont besoin de se sentir en sécurité dans tes bras, c'était sans doute l'effet de l'été qui approchait à grand pas. Pourtant, hier, tu n'avais pas réussi à conclure avec la belle brune du bureau d'en face. T'avais donc décidé de rentrer à la maison, fatigué de la journée que tu avais passé à faire le con, manger des donuts comme dans les séries américaines et à imaginer un autre plan pour emmerder Faith.

C'était sans grand étonnement que tu avais découvert une énorme soirée improvisée à la maison. Conner passait son temps à faire la fête ces derniers temps. Tu te croirais dans un remake de Projet X. Tu te gares devant la maison, craignant de voir des sales gosses s'amuser à rayer la voiture de ton père et tu fourres tes mains dans tes poches pour observer le bordel de l'extérieur. C'était bondé. Des gosses, des plus vieux, des potes de ton frère, et des tas de filles. La lumière t'aveugle, la musique trop forte t'explose les tympans. Tu t'apprêtes à voir débarquer la mémé d'en face qui crie pour le moindre bruit. Tu décides enfin d'entrer et y'en a de tout les côtés. Tu tournes la tête à gauche, la piscine est remplie, tu tournes la tête à droite, des inconnus qui se roulent des pelles sans gêne. À l'intérieur, c'est pire. Sans perdre de temps, tu hausses les épaules en attrapant le joint qu'on te tend généreusement. Tu tires dessus comme un malade et te laisse tomber entre deux jolies filles, passant tes bras autour de leurs épaules. Quel flic pourri tu fais là. La suite de la soirée ? Tu t'en souviens pas vraiment.

Le réveil, c'est toujours le pire moment. T'as la tête en vrac, les flashbacks qui s'entrechoquent, les yeux explosés. Tu tournes la tête et t'es bien seul dans ton lit. Pourtant, t'as bien dormi avec une fille, la place est encore chaude et l'oreiller a gardé la forme de sa tête. Elle a filé en douce. En te relevant, tu enfiles un caleçon et examine ta chambre minutieusement. Oh, elle a oublié sa petite culotte. Tu te mets à sourire, secouant la tête et descends au rez-de-chaussée pour le petit dej. Les soirées comme ça, ça donne les crocs. Tu ne fais même plus attention au bordel de la maison, ça ne sert à rien. Tu connais ton frère, quand il se lèvera, il fera appel à une société de ménage et tout sera propre en moins d'une heure. En attendant, tu préfères t'occuper de ton ventre qui gargouille, tu attrapes un bol, les céréales et penche ta tête dans le frigo pour attraper le lait frais. En te redressant, tu vois débarquer une nana, assez grande, mince, les cheveux blonds, une chemise en guise de pyjama. « Alors, elle était bonne la baise ? » Pas besoin d'un dessin pour comprendre que Conner a passé la nuit avec elle. Un vrai Casanova, celui-là. Il tient sûrement ça de son grand frère. Tu te mets à sourire, un peu bêtement en t'asseyant au comptoir de la cuisine, te préparant ton petit déjeuner. « Je t'appelle un taxi ? » Fallait bien qu'elle rentre chez elle, les Cox n'ont pas l'habitude d'éterniser dans ce genre de situation. Faut aussi qu'elle se rende à l'évidence : elle n'était qu'un coup d'un soir.

« Moi qui croyait pouvoir rentrer chez moi et me poser devant un dessin animé, après cette longue et pénible journée au boulot. À mon arrivée, j'eu une énorme surprise, lorsque je réalisa que Conner avait organisée une méga fête, pour fêter la fin des cours. J'entra dans la villa et tout de suite, je me fis bousculer par quelques personnes. Je l'ai regarda tous de haut en bas, l'air blasé avant de me frayer un chemin jusqu'aux escaliers qui menait à l'étage. Un fois là haut, j'entra dans ma chambre et je me rendis à l'évidence: Ce n'était pas ce soir que je pourrais me reposer. Alors autant profiter de cette soirée. J'enfila rapidement un robe rouge avec de la dentelle et j'alla rejoindre les autres au rez de chaussé. En une fraction de seconde, quelqu'un m'attrapa le poignet et me retourna, me serrant contre son torse. Au début, je resta surprise, jusqu'à ce que je croise son regard. Conner. Tout de suite, un sourire fit apparition sur mon visage. Il se pencha vers moi et me chuchota une phrase au creux de l'oreille. Je rigola doucement, avant de déposer mes lèvres contre les siennes. Après ça plus, rien, c'est le noir, le néant total. »

Ce matin là, je m'étais réveillée dans mon lit, avec un énorme mal de tête. J'avais l'impression que ma tête allait exploser. J'avais réellement la tête dans le cul, c'était horrible. N'ayant aucun souvenir de la veille, je m'empressa de regarder à côté de moi, pour voir si un mec pieutait dans mon lit.  Je lâcha un long soupire de satisfaction avant de me laisser retomber sur le lit. Après un long moment à ne rien faire, je décida enfin de me lever et je me dirigea directement sous la douche. L'eau chaude me faisait un bien fou. Je profita un moment de ce sentiments de bien-être avant de sortir, avant d'enfiler à nouveau la chemise que j'avais sur le dos un peu plus tôt. Je me demande à qui elle appartient d'ailleurs.  Sans plus attendre, je me dirigea à la cuisine, ayant l'impression que j'allais crever de faim. Une fois arrivée, je faillis faire une crise cardiaque lorsque je croisa un mec que je n'avais encore jamais vue. Mais putain, qu'est-ce qu'il foutait encore chez moi? « Alors, elle était bonne la baise ? » Je le regarda l'air complètement paumée. J'étais totalement insultée là. Est-ce que j'avais l'air d'être l'une de ces putains de traînées? Après quelques secondes à le regarder avec de grand et yeux et la bouche grand ouverte. J'arqua un sourcil, l'air sur mes gardes. « Je te demande pardon? » Je regarda le mec en question avec un regard noir, s'asseoir au comptoir de la cuisine. « Je t'appelle un taxi ? » Non, mais j'arrivais pas à y croire. Je replaça ma chemise nerveusement avant de m'approcher de l'inconnu et de balancer son bol de céréale dans le l’évier. « Non, en fait j'ai une meilleure idée. C'est toi qui va t'appeler un taxi. » Je m'approcha encore plus de lui et complètement énervée je l'attrapa par le bras et je le poussa vers la porte d'entré. « Espèce d'imbécile, j'ai l'air d'être l'une de ces pétasses? » D'un coup, il arrêta d'avancer et se planta devant moi. J'avais l'air carrément stupide d'essayer de faire bouger un mec qui faitsait deux fois mon poids. Sans réfléchir, je le poussa, mais il ne bougea pas pour autant. Mon orgueil en prenait cun coup là. Je lâcha quelques jurons avant de lui balancer. « Fou le camp de chez moi! »      

   
   

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∞ bunny & chad

Lorsqu'une jolie fille se présente en petite tenue devant toi, tu ne te prives pas de la vue qu'elle a à t'offrir. Bien au contraire. D'ailleurs, ton regard semble mettre la belle blonde mal à l'aise, seulement vêtue d'une chemise bien trop grande pour elle, appartenant sans aucun doute à ton frère. Au moins, il était digne des Cox et ne ramenait pas de pauvres thons à la maison. Tu notes dans un coin de ta tête de le féliciter quand tu le croiseras. T'espères au moins qu'il a bien su mettre la capote cette-fois et qu'il s'est entraîné sur un concombre comme tu lui avais conseillé. Faudrait pas qu'il se retrouve avec un autre gosse sur les bras. Votre père pèterait un câble de savoir que la maison qu'il vous a offert se transforme en garderie. Bon, en attendant, tu dois faire face à une situation plus qu'habituelle : virer la fille après l'avoir baiser. En temps normal, vous vous répartissez les tâches entre frères, vous vous trouvez des excuses mutuelles pour que la nouvelle passe le mieux. Ici, la situation semblait un peu plus délicate. La nana ne semble pas vouloir déguerpir, s'étant sûrement dit qu'elle allait maintenant épouser Conner. Le ire, c'est qu'elle te lance un regard noir pendant que tu bouffes tranquillement tes céréales : le petit dej, c'est sacré pour toi, histoire de bien commencer la matinée. Ou plutôt l'après-midi étant donné l'heure à laquelle tu te lèves. « T'inquiète pas, il a promis de te rappeler. » C'était le mytho qu'il fallait leur sortir à toutes. Comme si vous étiez assez cons pour les rappeler. Leur numéro ? Vous les jetez à la poubelle le lendemain.

Alors que tu essayais de ne pas faire le connard pour une fois, la situation se retournait contre toi. La nana s'approche de toi et te dérange en pleine dégustation. Elle attrape ton bol pour le balancer dans l'évier sous ton regard ébahi. T'es tellement sur le cul que t'as pas bougé d'un poil, la cuillère toujours dans ta bouche. En fait, elle veut carrément de virer de la maison. Tu lèves alors les bras au ciel, désespéré, parlant tout seul. « Après avoir mis une meuf en cloque, il choisit de baiser une folle, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de lui ? » Clairement, à tes yeux, cette fille est folle. Tu hausses un sourcil lorsqu'elle te demande si elle ressemble à toute la bande de meufs que vous avez l'habitude de ramener dans vos pieux. Question piège, forcément. « Est-ce que je suis obligé de répondre à cette question ? » Tu souris en coin, la titillant légèrement alors que tu la dévisages de haut en bas. Que répondre d'autre à une fille à moitié à poils qui avait seulement agrandi le tableau de chasse de ton frère ? Alors que tu te retenais de ricaner comme le connard que tu es, la folle t'attrape par le bras pour te tirer, ou du moins essayer, jusqu'à la porte d'entrée. Sauf que tu croises les bras et baisses même la tête pour la regarder. Son gabarit de mouche ne pouvait rien contre le tien, c'était évident. « Putain mais t'es qui ? T'es chez moi ici, c'est toi qui va te casser ! » Tu te décales de l'entrée pour attraper ta veste de flic qui traine et lui mettre sous le nez. « M'oblige pas à te mettre les menottes. » T'essayes de rester sérieux au maximum même si tu n'as qu'une envie : éclater de rire à la gueule qu'elle tire. « Ici, c'est la demeure Cox et, à moins que ma mémoire me fasse défaut, je ne me rappelle pas d'avoir une deuxième soeur. » Tu hausses ensuite les épaules en agitant la paire de menottes devant ses yeux.

Alors qu'il était en train de manger tranquillement un bol de céréale, je le regarda l'air complètement paumée. J'arrivais pas à y croire. Qu'est-ce que ce foutu emmerdeur faisait chez moi? « T'inquiète pas, il a promis de te rappeler. » Offusquée, je lui lança un regard noir tout en le pointant du doigt, mais va savoir pourquoi, aucun mot de sortit de ma bouche. Qu'est-ce que je pouvais avoir envie de lui foutre ma main sur la tronche. Sans réfléchir, je me dirigea rapidement vers lui et je choppa son bol de céréale avant de le balancer dans le l’évier tel une vrai furie. Fini de jouer. Furieuse, j'attrapa le bras du mec en question et je le poussa sans m'arrêter vers la porte d'entré.  « Espèce d'imbécile, j'ai l'air d'être l'une de ces pétasses? » Je regretta tout de suite de lui avoir posé cette question. « Est-ce que je suis obligé de répondre à cette question ? » Je fronça les sourcils essayant tant bien que mal de contenir l'envie qui me démangeais de lui détruire les couilles. « À bien y repenser, si tu tiens à tes couilles, non, ne répond pas et contente toi de dégager avant que je me décide a appeler les flics! » Menace qui a eu pour effet de le faire sourire. Je croisa les bras contre ma poitrine et je soupira bruyamment. Je commençais à en avoir marre de ce petit manège. Avec la gueule de bois que j'avais, je n'avais aucune envie de perdre mon temps une minute de plus. D'un coup il stoppa net et l'emprise que j'avais eu sur lui durant quelques secondes cessa. Il me regarda dans les yeux, comme si j'étais une vrai tarée, ce qui a eu pour effet de me foutre encore plus en rogne. « Non, mais t'as fini de me dévisager comme ça? » Tout en regardant autour de moi en mode désespérée, je souhaitais très fort que Conner fasse enfin son apparition. Car il fallait se l'avouer, je ne pourrais rien contre lui. « Putain mais t'es qui ? T'es chez moi ici, c'est toi qui va te casser ! » J'éclata d'un rire jaune. Et puis quoi encore?

Sans même prendre le temps de réfléchir j'attrapa rapidement un parapluie et je le pointa dans sa direction. « Y'en a marre là, fou le camp ! » J'avais l'air d'une belle idiote vêtue seulement d'une chemise de nuit, pointant un stupide parapluie vers un mec qui faisait deux fois ma grandeur. D'un coup, il se décala et choppa sa veste. Putain, c'était un flic. « M'oblige pas à te mettre les menottes. » J'arqua un sourcil et je lança le plus naturellement possible. « C'est pas aujourd'hui que tu assouviras ton fantasme mec. Tu me prend pour une idiote ou quoi? Comment un mec aussi stupide pourrait être flic, sérieusement? » J'haussa les épaules avec un léger sourire en coin. « Ici, c'est la demeure Cox et, à moins que ma mémoire me fasse défaut, je ne me rappelle pas d'avoir une deuxième soeur. » C'est alors qu'il sortit une paire de menotte et qu'il me l'est agita sous le nez. Et merde c'était pas des conneries. Je lui balança alors le parapluie sur le torse avant de me mettre à courir. Je grimpa ensuite sur le canapé tel une grosse paumée et je leva les mains dans les aires. « T'approches pas de moi avec cette saleté! Laisse moi t'expliquer. Je vis ici, depuis un mois environ, j'te jure que c'est vrai. Je m'appel Bunny, je suis une pote de Conner. » Alors qu'il s'approcha de moi, je choppa un coussin et je lui balança à la gueule avant de sauter par terre et de courir vers les escaliers. Je stoppa net lorsque je remarqua un cadre sur le mur où il y avait une photo de Conner et de ce fameux flic. Je regarda la photo un bref instant avant de voir la ressemblance choquante qu'il y avait entre eux deux. Je me souvenais, Conner m'avait déjà parlé de ce mec. Je me tourna alors vers lui et je descendis les escaliers pour m'adosser contre le mur. Je le regarda dans les yeux tout en croisant les bras, un sourire moqueur au coin des lèvres. « Chad. Conner m'a beaucoup parlé de toi. » Et pas seulement en bien.

   
   

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∞ bunny & chad

Tiens, la voilà qui se mettait à parler de tes fantasmes. Les menottes ? Tu les secouais toujours devant son petit minois pour t'amuser encore un peu, pour qu'elle te prenne au sérieux un peu plus longtemps. « Oh, si tu savais.. » Tes fantasmes, elle était loin de les imaginer. Les menottes, c'était déjà fait depuis bien longtemps. De vagues souvenirs de ta nuit avec Faith te revienne en mémoire et tu sembles déconnecté de la réalité un court moment, t'étant redressé pour sourire bêtement. Rapidement, tu décides quand même de te ressaisir pour ne pas perdre toute ta crédibilité. Alors, tu balances la paire de menottes sur la table en verre et tu l'attrapes par l'épaule. « Je vais te rassurer : je prends jamais les restes de mon frère. » Ou du moins, lorsque ça arrivait, c'était que tu n'étais pas totalement sobre. Puis de toute façon, il n'y a jamais de problème entre vous. La famille avant tout, aucune fille ne pouvait se mettre en vous. La preuve : ça ne t'avait pas gêner d'apprendre qu'il avait déjà peloté Imogen. « Aïe, mais quelle violence ! » Tu surjoues un peu la scène, feintant une douleur après qu'elle t'ait littéralement balancer un parapluie dessus. En vrai, tu n'as presque rien senti mais bon, c'est toujorus drôle de faire croire à quelqu'un qu'il a réellement de la force alors que c'est vraiment pas le cas. Décidément, virer la conquête de Conner s'annonçait plus compliqué que prévu. De temps en temps, il vous arrivait de tomber sur ce genre de filles, un peu trop collante ou trop naïve pour croire n'importe quel mensonge que vous lui faites croire la veille. « Oui, oui, oui, bien sûr. Tu vis chez moi depuis un mois et tu vas me dire qu'on ne s'est jamais croisé ? Mais t'inquiète pas, il faut juste que tu t'assois gentiment ici pendant que je vais chercher le téléphone, d'accord ? » Tu savais que cette maison était immense mais pas à ce point là. Son argument te persuade encore plus de sa folie, il doit réellement manquer une case à cette pauvre fille. Conner a bien profité d'elle. Là, tu ne sais plus si tu dois lui faire un high five ou pas en le voyant tout à l'heure. En attendant, il faut que tu t'occupes sérieusement du cas de la petite blonde qui avait sauté sur le canapé, comme perchée à un endroit où tu ne pouvais pas l'atteindre. Merde, si ça se trouve, Conner lui avait filé un cachet la veille et qu'elle n'était toujours pas redescendu. Alors, tu t'es mis à parler tout doucement, en évitant tout mouvement brusque, la prenant un peu pour une attardée tout en reculant pour attraper ton téléphone. Il fallait bien prévenir le commissariat du coin qu'une meuf s'était échappée de l'hôpital psychiatrique.

Sans la quitter du regard, tu commences à composer le numéro du bureau, attendant patiemment qu'un collègue te réponde. « Allô ? Ici l'agent de police Cox. J'appelle pour l’intrusion d'une jeune femme dans ma propriété et.. » Tu t'arrêtes soudainement, alors qu'un blanc s'installe. Merde, elle a dit qu'elle s'appelle comment, déjà ? Bunny ? Oui, c'est ça, Bunny ! Merde, attends.. Bunny ?! Ça y est, tu replaces enfin son visage sur un nom, sur le nom d'une fille dont tu as beaucoup entendu parler toi aussi. Tu n'écoutes plus vraiment ce que ton collègue a à te dire au téléphone, comme s'il semblait être à des années lumières. T'es sur le cul et à la fois, un sourire narquois étire tes lèvres. Tu jettes ton téléphone sur le plan de travail pour t'approcher des escaliers où elle s'était réfugiée. Au bon moment, elle comprend à son tour qui tu es. « Vraiment ? Il a du te dire que ses techniques, c'est moi qui lui ai transmises, n'est-ce pas ? Il me doit tout, ce petit. » Plus narcissique que toi ? Non, ça ne doit pas exister. Tu croises les bras à ton tour, la défiant du regard, l'un de tes sourcils relevé. Enfin vous vous rencontrez. Dans de drôles de circonstances, en plus est. « J'dois avouer que j'ai aussi beaucoup entendu parler de toi. Par Kyle, particulièrement. » Mais surtout.. depuis quand était-elle pote avec ton frère ? Parce qu'aux dernières nouvelles, il ne pouvait pas se la voir en peinture et avait même installé un jeu de fléchettes avec sa photo au centre dans le salon, il y a quelques mois. « Mais voyons, je t'en prie, installe toi, je vais te faire un café. Fais comme chez toi. Je sens que tu as beaucoup de choses à me raconter. » T'as le sourire toujours scotché au coin des lèvres et tu improvises une révérence en la prenant par la main pour l'aider à descendre les quelques marches.