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 wild hearts can't be broken. (ADRIANA)

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MessageSujet: wild hearts can't be broken. (ADRIANA)   wild hearts can't be broken. (ADRIANA) EmptyMer 30 Juil - 18:41

adriana & jay ✻ wild hearts can't be broken.
« Réponds... Réponds, merde... » sifflais-je entre mes dents. Rageusement, je dépose le combiné de téléphone sur mon bureau. L'un des plus gros clients de l'entreprise était injoignable depuis déjà deux jours, l'entreprise risquait gros sans nouvelles de sa part. J'aurais pas dû accepter le poste que mon père me léguait. Puis qui l'aurait cru : Jay Harper, reprenant l'affaire familiale ? La plupart de mes connaissances de New York m'imaginait allongé sur l'une des plages les plus paradisiaques du monde, à séjourner dans un hôtel au prix exorbitant et à dépenser inutilement et sans compter comme le parfait fils à papa que je représente. Tiens, en parlant de ça, je partirais bien en petit week-end, mes dernières vacances semblent remonter à un certain temps déjà. Rio de Janeiro. Pendant le carnaval. Quelques "amis". Des conquêtes. Une fille. Et un cœur brisé. Étrangement, les souvenirs de cette escapade me reviennent en mémoire pendant que je fais tourner mon fauteuil en cuir histoire de tourner le dos à mon bureau et à la porte d'entrée pendant que les secrétaires s'occupent de m'apporter des dossiers ou encore des cafés après l'horrible matinée que je viens de passer. Je me lève, dépité et en maudissant la fidélité de certains clients, et me dirige d'un pas lent vers l'immense baie vitrée, tasse à la main. La somptueuse vue qui donne sur tout le quartier nord de la ville semble être tout à mon honneur, de quoi gonfler mon égo déjà surdimensionné. Le quartier économique de Bristol. On y trouve les buildings, les bureaux, des restaurants où une petite assiette coûte les yeux de la tête, des cafés branchés. L'essor de la ville, le coeur même de l'action. Le quartier riche, celui où l'on croise en général au moins une vingtaine d'hommes en costume le matin. Mon terrain de jeu, en quelque sorte. J'suis vraiment le roi du monde, y a plus aucun doute. Cette pensée m'arrache un sourire mais ma montre m'indique vite qu'il est l'heure du déjeuner. Aujourd'hui, j'ai pas le temps. Une tonne de réunion m'attend cette après-midi, et en plus de ça, j'ai rendez-vous avec un potentiel investisseur au restaurant chic du coin. Plus de temps à perdre, j'abandonne la blonde qui me serre de secrétaire et me dirige vers la sortie. « Bougez, j'suis pressé. » Machinalement, c'est ce que je balance sans aucune pitié à tout ceux qui osent se dresser en travers de mon chemin. Quelle bande de merdeux. Ils s'excusent bien vite lorsqu'ils voient à qui ils ont à faire. Et oui, le monde appartient aux personnes de pouvoir.

Dès que je franchis la sortie du bâtiment tout en verre, un taxi arrive. Pile au bon moment. J'en profite pour me jeter dessus inconscient, l'obligeant à s'arrêter. Sauf qu'une mauvaise surprise m'attend lorsque j'ouvre la porte. C'est quoi cette connerie ? Qu'est-ce que cette nana peut bien foutre ici ? J'soupire. C'est bien mon jour. « Putain, mon taxi. » râlais-je sans la moindre gêne. J'en ai rien à foutre, femme ou homme, j'suis pas habitué à partager un taxi. J'aurais du prévoir le coup et conduire l'une de mes voitures de sport. Certes, j'arrive le dernier, mais c'est quand même MON taxi. Ou comment se faire haïr si facilement par son égoïsme... « J'peux vous payer le triple si vous me dégagez cette meuf. » Ou l'art de la politesse. J'suis justement d'humeur massacrante. Journée de merde, taxi de merde, clients de merde... la totale. J'vous dis pas l'ambiance dans le taxi... totalement mortel. Surtout que je sens le regard de la meuf en question sur ma petite personne, et elle ne semble pas vouloir descendre. Tiens, j'aurais du m'en douter : encore une groupie. « Bon, tu descends ou j'dois te payer toi aussi ? » Je lève les yeux au ciel, rapidement agacé en me calant bien comme il faut sur mon siège, lançant des regards sévères au chauffeur à travers le rétroviseur histoire de lui faire pression. C'est alors que je daigne enfin poser un regard sur la fille à mes côtés. Oh, mais.. ce serait pas Adriana ? La brésilienne de mes dernières vacances, celle que j'ai lâchement abandonné. J'ai jamais donné de nouvelles et j'ai du lui montrer mon vrai visage la dernière fois. Quoi ? Elle pensait réellement que je serais content de la revoir ? Laissez moi rire. J'avais du faire semblant de pas la reconnaître. Faut qu'elle se rende à l'évidence, elle n'a pas su rencontrer la bonne personne, au bon moment.

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Dernière édition par Jay Harper le Ven 9 Jan - 20:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: wild hearts can't be broken. (ADRIANA)   wild hearts can't be broken. (ADRIANA) EmptyDim 7 Sep - 2:09

jay & adriana ✻ sweet disaster
« Il y a moins d'une semaine, j'avais reçu un appel de mon père me disant qu'il allait être en ville pour son travail, alors je n'hésita pas une seule seconde à lui proposer une sortie. Malheureusement, mon paternel m'avoua être à Bristol seulement pour affaire et qu'il ne resterait que 24 heure le temps de son rendez-vous avec un grand PDG. J'aurais dû m'en douter. Depuis toujours il n'a jamais eu de temps à nous accorder à ma sœur et moi, ce concentrant à fond sur son travail, il n'était jamais à la maison. J'étais triste, déçu et en colère, mais j'essayais tant bien que mal de ne rien laisser paraître. Mais à ma grande surprise, ce dernier me demanda d'assister à son rendez-vous qui se déroulerait à l'un des restau les plus chic de Bristol. Étonnée, j'accepta sans même me douter que le PDG avec qui il faisait affaire n'était nul autre que Jay Harper. Soit le mec qui m'a lâchement laissé tomber et par la même occasion, briser le coeur. »

Je m'étais préparée pour être à l'heure. Du moins, essayer car je n'arrivais jamais à être vraiment à l'heure à un rendez-vous. Vêtue d'une robe blanche en dentelle, mes cheveux retombant en cascade sur mes épaules et bien maquillée, je renvoyais pourtant, toujours la même image de désinvolture. De fille blasée par la vie, abimée. Et au fond, c'est ce que j'étais. Je n'avais pas eu la vie facile ces derniers temps il fallait se l'avouer. Une fois complètement prête, j'entendis une voiture se garer devant la villa. Le taxi. Avant de sortir, j'avais gobé un cachet pour planer un peu, histoire de me détendre. Ces foutu cachets qui de jour en jour me rendait accro un peu plus que je ne l'étais déjà. De toute façon, j'avais pas envie d'arrêter. J'aimais bien l'effet que ça faisait de plus être vraiment moi. De plus penser. De plus réfléchir. De plus.. de ne plus être la Adriana que tout le monde connaissait. Que tout le monde manipulait. Celle qui était naïve. Celle qui avait peur de tout. J'étais bien maintenant. Je me sentais libre. Libérée de tout et en même temps de rien. J'étais juste prisonnière d'un autre enfer.

Tandis que j'étais assise à l'arrière du taxi, ce dernier stoppa net. On était déjà arrivés à destination? Je regarda autour de moi, lorsqu'un mec ouvrit la portière côté passagé. « Putain, mon taxi. » Je roula des yeux, restant en silence, me demandant sur quel enfoiré je venais encore de tomber. « J'peux vous payer le triple si vous me dégagez cette meuf. » Non mais je rêve? Je regarda rapidement l'heure avant de remarquer qu'il ne me restait plus que quelques minutes avant d'être en retard. Je soupira bruyamment et s'en réfléchir je regarda le chauffeur et je lança. « Et moi j'vous taille une pipe si vous foutez le camp, maintenant. » Le chauffeur se retourna vers nous et demanda à l'homme de monter et me fit signe de rester. « Va falloir vous partager la banquette arrière les jeunes, le compteur tourne. » Je me redressa tout en me passant la main sur le visage. Je regarda ensuite cet enfoiré s'asseoir près de moi et tout de suite, mon cœur commença à battre la chamade. Jay. « Bon, tu descends ou j'dois te payer toi aussi ? » C'est alors qu'il daigne poser ses yeux sur moi. J'essaya de garder un air neutre, mais si au fond j'étais complètement sur le cul. Le sentir aussi près de moi me rendait nerveuse. J'arrivais à sentir les pulsations de mon corps contre ma poitrine. Il fallait que je me calme. Je fis comme si de rien était, comme s'il n'était pas là et je m'adossa au siège. Je ferma doucement les yeux, l'ignorant complètement.

Tant de souvenirs me revenait en tête. La première fois qu'il était venu m'aborder dans ce bar à Rio. La première fois qu'il a posé son regard sur moi. Je me souviens encore de ce que j'ai ressentis lorsque ses lèvres se sont posé sur les miennes. Lorsque ses mains effleurait ma peau. Je me souviens de tout, de tout sans exception. Malgré tout ce temps, j'arrive pas à oublier ce moment sur la plage où pour la première fois, j'ai osé m'abandonner complètement à un mec. Je n'ai jamais oubliée non plus la douleur insoutenable que j'ai ressentis lorsqu'il est partit, lorsque j'ai compris, que c'était qu'un jeu pour lui. « Et voilà mademoiselle. » Je sursauta, avant de regarder autour de moi. Je lui balança rapidement le fric et je sortis en vitesse du taxi, réalisant que j'étais réellement en retard et par la même occasion pour fuir Jay. J'entra rapidement dans le restaurant et je chercha mon parmi tout les gens présent, lorsque je croisa mon père du regard. Je me râcla la gorge, essayant de me remettre de mes émotions, alors qu'il s'approcha de moi pour me prendre dans ses bras. « Bonjour ma chérie. » Je souria doucement lorsque je vis mon père se redresser, prenant un air des plus sérieux. J'arqua un sourcil et je suivis son regard. « Monsieur Harper. Je vous attendais. » Il lui serra la main avant de s'asseoir à une table. Je me retourna rapidement, les yeux rond et je regarda Jay l'air paumée.
   
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MessageSujet: Re: wild hearts can't be broken. (ADRIANA)   wild hearts can't be broken. (ADRIANA) EmptySam 17 Jan - 23:42

adriana & jay ✻ wild hearts can't be broken.
Alors que je viens tout juste de remarquer que c'est bel et bien Adriana sur la même banquette arrière que moi, le chauffeur de taxi ne semble pas vouloir perdre l'un de ses clients. Ce serait nous deux ou rien. En temps normal, j'aurais réellement tapé un scandale mais là je tente de garder un semblant de calme. C'était MON taxi, je bougerais jamais mon derrière de là, et sûrement pas face à cette meuf. D'un geste de la main qui se veut presque insignifiant, je fais comprendre au chauffeur qu'il est temps de me conduire à l'adresse que je lui ai indiqué. Je devrais déjà être au restaurant. Dans un soupir, je me laisse tomber contre le dossier en lançant quelques coups d’œil à ma Rolex et je tente de faire abstraction de la brunette qui me fusille du regard juste à côté. Mais qu'est-ce qu'elle veut celle-là ? Elle m'amuse. J'suis sûr qu'avec un ou deux mots, je la ferai sortir de ses gonds. Si facile de l'atteindre... Un fin sourire se loge au coin de mes lèvres. Je la regarde même pas, tant je fréquente pas ces gens là. Inférieurs. Normaux. Totalement désintéressant avec leurs habitudes et routines infernales. On vivra jamais dans le même monde. Eux, ils auront besoin de décrocher la lune pour arriver à détenir la moitié de ma vie aisée. Celle d'un petit péteux qui branle rien mais qui a un salaire de plusieurs zéros à la fin du mois. Désolé chérie, c'est la vie.

Quand le taxi s'arrête, je n'ajoute pas un mot, je chope ma mallette en balançant quelques billets au chauffeur. Puis, je me jette carrément sur la route, me foutant complètement des voitures qui pouvaient potentiellement me renverser. Je ne serais jamais en tord. Du moins, c'est ce dont j'ai réussi à me persuader en grandissant. Je suis intouchable, tout simplement, personne ne peut atteindre un Harper. Quelques coups de klaxons résonnent dans la rue bondée, j'me croirais presque de retour à New York. L’effervescence du quartier huppé, les nombreux taxis, les étrangers. Je me regarde un instant dans la vitre de la porte du restaurant, je desserre ma cravate et je pousse enfin la porte. La vision qui s'offre à moi m'en bouche un coin. Mon putain d'investisseur prend Adriana dans ses bras. Je suis sur le point de signer un gros contrat avec le père d'une fille que j'ai vulgairement dépucelé sur une plage en vacances. Décidément, Adriana m'étonne de plus en plus. Et Dieu seul sait à quel point il est difficile de m'impressionner. En m'approchant, j'ai un sourire en coin qui s'affiche, il n'est, ni niais, ni faux, juste sincère et amusé. Le pire, c'est que la jeune brésilienne qui se tient devant moi n'a strictement rien à voir avec celle que j'ai connu quelques mois plus tôt. Elle ne mettait pas ses courbes en valeur de cette façon, elle ne se défonçait pas non plus selon mes souvenirs et elle proposait encore moins de tailler une pipe à un inconnu. « Monsieur Da Silva, ravi de vous rencontrer. J'espère que vous avez fait bon voyage. » Je dépose ma mallette pour pouvoir lui serrer la main, et joueur comme je suis, je me tourne ensuite vers Adriana. « Et cette ravissante demoiselle doit être votre fille, n'est-ce pas ? Enchanté. » Je n'oublie pas les bonnes manières en public, j'attrape la main d'Adriana et j'y dépose un baiser sans la quitter du regard, bien décidé à jouer avec ses nerfs jusqu'au bout. « J'ai beaucoup entendu parler de vous. » Je tire une chaise et tente vainement de dissimuler un mauvais sourire. Adriana Da Silva. Je n'avais jamais percuté, preuve que je ne la connaissais vraiment pas à l'époque. Ma mère m'avait longuement parlé de cette famille et de ses deux filles, d'une beauté rare. L'aînée trop vieille pour moi, ma mère avait tout fait pour que je rencontre la plus jeune. Bien entendu, je ne l'avais jamais écouté. « Parlons maintenant affaires, si vous le voulez bien. » Je m'installe à ma place, face au principal intéressé, concentré sur ce contrat qu'il me faut absolument, bien que certains regards que je lance à Adriana me trahisse. J'en profite pour commander la bouteille de vin la plus chère que la carte propose. Toujours sur le cul, la Da Silva me regarde avec des yeux ronds pendant que je joue encore plus de la situation en lui faisant du pied sous la table.

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