Once Upon a Time ♠ Jazz

Jazz & Adam

Deux semaines, c'était aujourd'hui le jour J. Quatorze jours durant lesquels tu n'avais fais que tourner en rond, te retourner encore et toujours l'esprit afin de trouver une solution concrète à votre problème commun. Elle te hantait, elle hantait aussi tes songes pour le peu d'heures que tu parvenais à grappiller par ci et par là. Tu faisais des allers retours au sein de cet appartement qui autrefois était votre. De nouveaux souvenirs avaient afflué, et tes cicatrices se portaient mieux. Tu avais exploré cet ancien chez toi qui te paraissait si nouveau. Tu étais même tombé sur un album, certainement Jazz qui l'avait créé tu reconnaissais là bien son sens manuel des choses et son écriture sous chacune des photographies. A quelques légendes tu avais ris, à d'autres ton coeur s'était serrés. Mais plus encore, ton regard s'était focalisé sur ce sofa. Plus qu'un meuble, c'était le siège des souvenirs de votre dernière nuit et encore davantage il était le résultat d'une promesse faite à ton premier amour. Tu avais promis que tu trouverais une solution mais tu en étais à rien n'avoir trouvé. Aujourd'hui aurais dû être votre jour, tu te maudissais par le passé de ne pas lui avoir demandé ta main. Tu la voyais dans tes rêves pourvues d'une longue robe de mariée, encore plus magnifique qu'à son habitude, mais tu ne parvenais à l'atteindre, et les gens autours de vous riaient et riaient avant que les portes de l'église ne se referment devant toi. Tu croyais tomber fou de chagrin. Tu ne regrettais aucuns mots murmurer à son encontre, tu ne regrettais pas d'avoir ouvert ton coeur ce fameux soir et chaque syllabes tu les pensaient.

Votre conte de fée tu pouvais lui dire adieu... Soudaine tu te redressais à demi sur le lit les yeux écarquillés. Ça serait dingue, complètement dingue mais il n'y avait que ça à faire. Tu n'avais pas le droit d'abandonner ! Avisant l'heure tu te relevais soudainement de ton lit. Tu avais encore un peu de temps, filant sous la douche et rafraîchissant ta barbe, tu ouvrais ton armoire. Tu avais bien ta petite idée sur la tenue appropriée et t'en habillais avant de courir vers la sortie. Tu courrais à en perdre l'haleine et ne respectait pas réellement les limites mais qu'importe, tu arrivais à destination rapidement. Ce n'était pas très loin de l'église ou était organisé le mariage et tu comprenais bien pourquoi, commercialement c'était ingénieux. Ni une ni deux tu te retrouvais sur une monture, oui un cheval ! Si Jazz souhaitait un conte de fée elle l'aurait. Tu recueillais quelques sourire, un homme en costume, sur un fier destrier blanc, le mythe dans toute sa splendeur. Lancé au galop tu lui faisait traverser les rues annexes déclenchant quelques regards de curieux. Tu étais fou, fou amoureux vraiment. Arrivé devant l'église et ses portes ouvertes tu mis le cheval au pas, apparemment tu arrivais au bon moment : Je m'y oppose. Tu suscitais la surprise et regards surpris. Néanmoins il y avait deux personnes qui hochaient la tête. Mr et Mme Gallagher. Descendant de l'étalon, tu t'avançais dans l'allée, un cheval dans une église magnifique. Je suis désolé, mais je ne peux pas laisser ça se faire. Je l'aime, je ne l'ai jamais oublié. J'ai fais une promesse, que jamais j'abandonnerais ce petit bout de femme. Elle fait parti de moi, je ne suis rien sans elle. Juste une âme esseulée sans son âme soeur. Tu attrapais sa main profitant de la confusion générale et l'attirait à toi pour qu'elle prenne place sur Sky, le cheval.

C'était le grand jour. C'était vraiment le grand jour. Deux semaines s 'étaient écoulées depuis notre petit détour par l'appartement dans lequel nous avions vécu. Deux semaines que nous avions repartagé un moment riche en émotion et en sentiment. Allongée dans ses bras, j'étais restée immobile de nombreuses heures jusqu'à ce que mon portrable ne me rappelle à l'ordre. Matt était rentré et s'inquiétait de ne pas me voir à la maison. A contre coeur, j'avais mis un bon moment avant de me détacher d'Adam. Nous ne devions pas nous revoir tout de suite au risque de nous attirer des problèmes, mais je savais que de son côté il ferait tout pour trouver une solution à notre problème. Il me l'avait promis. Il tenait toujours ses promesses. Mais nous étions bien le jour J et toujours aucune nouvelle de lui, aucune idée pour nous sortir de la galère dans laquelle nous nous étions mis. Peut-être avait il finalement abandonné, bien que cela ne lui ressemblait pas le moins du monde. Peu importe les obstacles, Adam tenait toujours bon. Derniers préparatifs, je m'étais levée aux alentours de six heures, après avoir passé une nuit plus qu'horrible. Cauchemars encore et toujours.. Rendez vous chez la coiffeuse, la jeune femme me fit un chignon bas bouclé extrêmement joli, accompagné d'une fleur et de quelques paillettes pour les faire resplendir. Mon coeur se serrait à mesure que les heures passaient et se rapprochaient du moment du grand oui qui résonnerait bien faut de ma part. Maquillée au naturel, il était enfin temps d'enfiler ma robe. Une robe bustier au niveau du genoux devant et plus longue derrière couverte de plûmes et aussi belle qu'une princesse. Des escarpins couleur crème aux pieds, j'étais fin prête et pourtant tellement malheureuse.
Sur mon passage dans l'allée qu'Adam aurait couvert de pétales s'il avait été le marié et que je trouvais bien fade sans ces derrières, les invités s'exclamaient de "Oh" Et de chuchotement, disant que j'étais magnifique. Magnifique peut-être mais loin d'être heureuse.  Quelques bouquets ornaient un banc sur deux de l'église, des fleurs que Matt avait choisis, persuadé qu'elles étaient mes préférées, un mélange de calas rose et blanches alors que je préférais de loin les roses blanches aux bords violets que nous avions vus chez le marchand.. Au bras de mon père, je pris la main de Matt qui souriait bêtement, presque sur que j'étais heureuse alors que les seules larmes qui remplissaient mes yeux étaient des larmes de malheur. Le regard dans le vide, j'écoutais à moitié les paroles du prêtre. Ecoutant à peine le oui crié haut et fort par Matt, je failli manquer ma réponse mais au moment je prononcer ce fameux oui attendu par toute l'assemblée, les portes de l'églises s'ouvrir, faisant voler les fleurs et ma robe au passage. Les clappement d'un cheva résonnaient sans que je ne puisse découvrir le visage du mystérieux inconnu, éblouie par le soleil. Mais sa voix, dessina rapidement un large sourire sur mon visage triste. Adam. Venu tel un preux chevalier avec son fidèle destrier, comme dans un compte de fée, je ne pus m'empêcher de rire à cette vision. Shrek interrompant le mariage de la belle princesse rousse avec l'homme qu'elle était loin d'aimer. Quand au cheval.. L'âne était une jolie comparaison. Le prêtre reprenant, je regardais Adam. Mademoiselle.. Finissons voulez vous. Ne laissons pas cet homme briser ce mariage. Lehna Jazz Gallagher, acceptez vous de.. Non. Non je ne veux pas l'épouser. Dis-je en regardant Adam. Ma mère ne put retenir un large ENFIN. La main de Matt me rattrapa lorsque je descendis les marches. Jazz ? Qu'est-ce que tu fais ? Je ne veux pas t'épouser Matt.. Je pensais pouvoir oublier mon premier amour mais j'en suis incapable. Tu m'as toujours dis qu'une erreur par amour était parfaitement pardonnable.. Je l'aime. Je l'aime vraiment. Pardonne moi. Je te demande pardon mais tu mérites mieux que moi, tellement mieux. Dis-je. Il me faisait mal au coeur, mais vivre sans Adam était encore plus douloureux. Descendant les marches en courant, je me jeta littéralement à son cou sous les exclamations de surprise de l'assemblées, l'embrassant avec passion. Mon dieu mais qu'est-ce qu'il t'a prit ? Un cheval ! Mais tu es devenu fou ! Tu te prends pour Shrek interrompant le mariage de sa belle Fiona ? L'avantage dans le dessin animé, est qu'ils vécurent heureux avec trois adorables petits ogres alors finalement, ça me plait assez. Dis-je en riant avant de grimper avec son aide sur le cheval pour s'enfuir. Ma mère était littéralement en larmes tandis que mon père souriait à Adam et la consolait. Serrant Adam, je réalisais peu ce qui se passait. J'ai dis non, je quitte mon mariage sur un cheval blanc aux cotés de mon amant.. Un vrai film ! Dis-je en riant. Je t'aime Adam. Je t'aime tellement.

Jazz & Adam

Ton coeur battait à une telle allure tu avais l'impression qui allait litteralement jaillir de ta poitrine. Tu ne pouvais cacher dans le fond ton admiration pour Jazz. Il parait que ça portait malheur de voir la mariée avant le mariage mais justement ceci n'était pas le tien. Tu compatissais pour ce pauvre Matt, néanmoins si il aimait vraiment la jolie rousse, il la laisserait alors filer vers d'autres horizons, vers le bonheur. Tu aurais souhaité une entre plus travaillée, mais ton amour pour elle était ainsi, fracassant tel un cheval fougueux galopant au vent. Tu voyais en tout cas son visage s'illuminer et cette dernière rire face à ce que tu avais osé faire. Tu te souvenais à présent que ta compagne était une grande enfant comme toi, bien souvent vous passiez un après midi allongés sur ce sofa l'un contre l'autre, devant un disney. Tournant un regard vers sa famille, tu t'attendais à des remontrances. Néanmoins son père levait le pouce, le visage illuminé alors que sa mère rétorquait un "Enfin" pour le moins bruyant, qui te fis doucement rire. Tu savais qu'au moins tes beaux parents étaient de ton côtés. Tu faillis esquiver un geste lorsqu'il lui attrapait le poignet mais retenait ton impulsivité. Tu avais déjà fait assez d'esclandre comme cela. L'attendant tu la réceptionnais, alors qu'un immense soupir de soulagement sortait de ta bouche.

C'était comme revivre, te réveiller d'une longue léthargie. Tu répondais à ce baiser avec fougue et te mit à rire. Ainsi ta belle avait reconnue alors le comparatif avec le conte de fée. La grimpant sur le cheval, tu grimpais alors derrière elle, elle assit en amazone. Bras tendu, les rennes étaient dans tes mains et tu murmurais à son oreille : J'avais promis ma chérie. Tu lançais le cheval au trot soutenu dans les rues, te stoppant tout de même au feu rouge. Une voiture et deux enfants à l'arrière : "Papa, maman, regardez un prince et une princesse" Tu lançais un regard affectueux à ta dulcinée alors que les enfants vous suivaient du regard quand vous repartiez au trot. Qui l'eut cru, tu étais vraiment fou soit mais heureux aujourd'hui. Arrêtant le cheval devant le parc, ou une fête avait lieu tu rétorquais : Cheval, princesse il nous manquait justement un bal. Descendant le premier, tu aidais ta douce à en faire de même et lui tendais le bras. Parfait c'était costumé, ainsi vous ne faisiez guère tâche. Néanmoins avant de pénétrer en ces lieux tu l'arrêtais, main sur ses hanches : Fou de toi oui, je le suis. J'ai établis une promesse à ton égard, je ferais mon possible pour te rendre heureuse ma chérie. Je t'aime aussi, plus que tout. Ces derniers jours ont été une véritable torture. Tu m'as manqué.

Moi qui me voyais déjà condamnée au mariage, je me retrouvais sur un cheval blanc, accroché au corps parfait de l'homme que j'avais toujours aimé et pour qui mon coeur ne cesserait jamais de battre. Un comble pour la femme-enfant que j'étais depuis toujours. Croire qu'il viendrait interrompre mon mariage était incensé et pourtant il l'avait fait. Du haut de ma place sur l'animal, je n'en revenais toujours pas de la nouvelle vie que j'étais sur le point de vivre. Assise contre lui, la remarque des deux enfants dans la voiture me fit sourire et déposer un léger baiser sur sa joue. Ils n'ont pas tord. Un prince qui vient rechercher sa princesse sur son beau cheval blanc. J'ai hate de connaitre la fin de notre histoire Dis-je en souriant. Sur le chemin du parc, je descendis avec son aide, profitant du moment pour l'embrasser avec une tendresse infinie. J'étais tellement heureuse, mais il avait encore beaucoup de surprise à me réserver au vu de l'adresse à laquelle nous nous étions arrêtés. Un bal masqué. Jetant un regard à Adam, je ris Mais chéri, je n'ai pas de costume dis-je avant de rire à ma propre bêtise. Une mariée en pleine ville ce n'était pas commun, et puis laissons croire que je suis une princesse. La sienne. Souriant à son discours, je caressais sa joue du bout des doigts. Tu m'as manqué aussi mon amour.. Mais dis moi.. tu ne m'as pas dis comment tu me trouvais dans ma robe. Est-ce que je suis assez belle à tes yeux? Sa réponse était évidente, mais je voulais l'entendre de sa bouche. Il n'y a jamais trop peu compliments à dire à une femme le jour de son mariage, réussi comme raté. Allez.. En bon prince, tu es obligé de m'offrir une danse ! Dis-je en le tirant par le bras. Glissant mes bras dans sa nuque, je le regardais dans les yeux, dansant doucement contre lui. Son regard posé sur moi m'avait manqué. Il était le seul à me faire sentir belle et désirable, et je ne voulais l'être que pour lui. Posant mon visage sur son épaule, je ferma les yeux, me laissant aller à mes sentiments et mon bonheur. L'après midi s'était déroulée à merveilles. Balade sous le regard médusé des passants. Commençant à avoir mal au pieds, je m'assis sur un banc. On devrait aller retrouver mes parents, tu ne penses pas ?

Jazz & Adam

Comment une journée pouvait-elle être transformée par une simple action. Simple mais lourdes de conséquences. Néanmoins pour une fois les conséquences pour nous seraient plus que merveilleuses. C'était le gout de la liberté et le vent de l'amour qui soufflait pour nous. Je riais à ta phrase lorsque tu faisais état de ton manque de costume, toi tu le voyais son costume. Elle était ta princesse, la seule et unique qui avait su ravir ton coeur. Alors que Jazz te posais la question sur comment tu la trouvais, tes yeux s'illuminèrent davantage. Doucement, amoureux et troublé tu lui indiquais alors : Belle serait un euphémisme pour décrire la beauté dont tu fais preuve. Tu met à ravir cette robe en valeur. Vos corps allant sur le même rythme langoureux de ce slow, tu savourais ta folie du jour. Inlassablement vous passiez de rythme en rythmes, pour certains endiablés, mais davantage encore tu entendais parfois son rire. C'était le plus important à tes yeux. Les heures passèrent, le temps était pour le moins bien capricieux. En si bonne compagnie, il passait avec tant de rapidité.  La laissant faire une pause sur ce banc, tu te penchais pour réclamer un baiser. Puis sans un mot avec un sourire tu soulevais la jeune femme dans tes bras: Tu as raison rentrons. La remettant sur le cheval, tu restais toi à pied ramenant le destrier à son propriétaire, tu avais eu le droit à une remarque quand au fait que tu avais bien fait en vu de la rose qu'était ta femme. Ouvrant la portière de ta voiture, tu laissais la jolie rousse y pénétrer et conduisais jusqu'à chez les parents de Jazz. Soupirant, un peu tendu mine de rien, tu énonçais : J'espère que ta famille m'en voudra pas trop mais quoiqu'il en soit je ne regrette rien. Il y avait quelques voitures et tu te doutais alors que c'était le comité d'accueil. Te tournant vers elle, doigts se mêlant au sien alors que tu déposais un baisemain, tu demandais avec douceur : Voudrais-tu revenir vivre à la maison avec moi ? L'appartement est bien vide sans toi. Je veux profiter de chaque moment à tes côtés, la perspective de te perdre m'a démontré combien je tenais à toi. Tu étais loin de te douter de ce qui se passait à l'arrière de cette maison, que vos proches s'étaient réunis pour vous.

La perfection avait atteint un summum cette après midi. Je n'aurais jamais pu rêver mieux le jour de mon mariage, mariage raté peut-être pour certain mais totalement réussi à mes yeux. Au fond, j'avais failli briser ma vie à accorder un faux amour à un homme et briser à nouveau le coeur d'Adam. Hors de question de briser une seconde fois une histoire d'amour faite pour durer une éternité. Nous nous étions fait cette promesse, celle de s'aimer toute une vie et si c'était à refaire, je lui referai cette promesse pour dix nouvelles années de nos vies et jusque la fin même. Le regard plongé dans le sien, les étoiles illuminaient ses yeux comme jamais. Si un jour j'avais pu douter de son amour, j'avais désormais la preuve dans ses yeux. Tant que je suis belle à tes yeux c'est tout ce que je désire dans la vie Dis-je en souriant légèrement. De retour sur les lieux du mariage qui à cette heure devait battre son plein, je serrais sa main pour le rassurer. Le pauvre avait brisé mon mariage par amour, mais j'étais absolument certaine que mes parents le féliciteraient plus que de lui faire des remontrances. Tous deux savaient à quel point je l'aimais. Adam, peu importe ce qu'ils peuvent dire, je t'aime et j'ai refusé de l'épouser de mon plein gré d'accord ? De toute façon ils me savaient malheureuse alors ils ne pourront que te féliciter. Déstresse mon amour. Je t'aime et je suis heureuse que tu sois intervenu pour m'empêcher de faire la pire erreur de ma vie. Quoi qu'il en soit, moi je suis heureuse maintenant. Les autres finiront par comprendre et sinon, on s'en fiche. On s'aime c'est le plus important non? Demandais-je en le serrant. Sa question ne me surpris pas, au fond, je l'attendais même avec impatience. Ce soir, on dormira dans notre lit là où j'aurais toujours du rester, quand aux jours suivant, il faudra me refaire une place chez toi, parce que je ne compte plus jamais quitter cet appartement sauf pour emménager dans notre maison. Je l'embrassa avec amour et le tira par le bras pour le faire rentrer sous le chapiteau où nous fumes acceuillis par nos familles respectives dans un triomphe d'applaudissement. Rapidement, mes parents accueuillir Adam en triomphe pour le féliciter pour son courage et ce qu'il avait fait. De mon coté, je retrouvais les parents d'Adam avec plaisir. Nos amis, nos familles tous étaient là pour fêter notre amour triomphant. Mon père faisant tinter un verre, il grimpa sur l'estrade où les musiciens devaient se produire. Mesdames messieurs, chacun de nous semble ravis de retrouver l'amour, le véritable entre Adam et Jazz. Le mariage n'a pas pu être célébré et entre nous, tant mieux. Malgré tout, le prête nous fait l'immense honneur d'être notre invité, pourquoi ne pas officialiser votre amour ? Vous êtes en tenue. Lâcha t'il. Surprise, je regarda Adam avant de m'approcher de lui. Adam.. Tu veux m'épouser ? Demandais-je en lui souriant. Sa mère était au bord des larmes de même que la mienne.

Jazz & Adam

Oui tu étais un peu anxieux, tu avais oublié comment pouvait être la famille de Jazz et même la tienne par ailleurs, même si des brides te souvenirs te revenait, que tu avais vu que dans l'église on appuyait ton choix d'interrompre cette cérémonie tu espérais qu'ils ne t'en tiendrait pas rigueur. Pour toi c'était important que ta compagne s'entende bien avec les siens, tu ne voulais pas mettre la pagaille de ce côté. Cependant tu fus rassurer par les phrases que te disais ta belle rousse. Oui elle était malheureuse et tu voulais qu'aujourd'hui, au possible, elle le soit. Tu veillerais pour que ça soit le cas. De plus en effet, l'amour triomphait de tout, c'était toi même qui avait glissé ces mots à son oreille au cours de cette soirée au sein de votre appartement. La perspective par ailleurs de se dire que ce soir, elle rentrait enfin à la maison, que plus jamais tu ne serais seul entre ces murs regonflait ton courage et diminuait tes peurs. Répondant avec douceur à son baiser, tu étais enfin prêt. Enfin peut-être pas à te faire accueillir de manière aussi chaleureuse. Tu avisais avec surprise que vos deux familles étaient là. Mais qu'est ce qui se passait ? Tu fus surpris lorsque le père de ta princesse, te donnait une franche accolade te remerciait profondément et que sa mère déposait un baiser sur ta joue, presque les larmes aux yeux. Un sourire naquit sur tes lèvres. Les attentions te touchaient, ils avaient tout réorganiser juste pour vous, pour vous prouvez que votre union et votre couple se devaient d'être. Tu écoutais le discours fait par ton beau père et mêla tes doigts à ceux de celle qui t'avais été destinée. Un rire doux s'échappait de tes lèvres : Et bien prénommons ceci un pré mariage. Le notre viendra je le promet, et tu aura le mariage dont tu rêve ma princesse. Et la bague surtout ! Quelques rires fusaient et vous vous retrouviez dans la configuration d'un mariage. Toi déjà présent près de prêtre attendant celle qui était tienne, alors que la musique s'enclenchait et que tu l'a voyais remonter l'allée avec émotion. Main liée, vous attendiez la consécration, alors qu'on liait chacune de vos main, à l'aide de ruban rouge. Manifestation dans beaucoup de culture, du fil du destin et de l'amour. Tu n'avais de cesse de l'observer avec fascination, amour et émotion. Cette journée noire était devenue si irréelle. Prononçant tes vœux tu dictais les phrases suivantes, sorties droit de ton coeur. J'ai oublié, qui j'étais, la vie que je menais . Et pourtant sur ce lit d’hôpital, je n'avais de cesse que de vouloir rejoindre cette adresse, vouloir te rejoindre parce qu'on oublie pas l'amour que l'on porte à son premier amour, à son âme soeur. Nous avons fait des erreurs, mais qu'importe car jamais nous n'avons eu de cesse de nous aimer. Aujourd'hui je me promet à toi, aujourd'hui je promet que je ferais possible pour te rendre heureuse, aujourd'hui je promet de t'être dévoué et de t'aimer à jamais.

Si Adam craignait les retrouvailles avec mes parents, nous étions tous deux loin d'imaginer ce qui se tramait derrière le rideau. Tous nos proches, nos amis nous attendaient depuis quelques heures au moins, présent pour célébrer notre amour, sans que nous ne sachions rien. Une surprise de taille qu'ils nous avaient réservé pour célébrer dignement et officialiser cet amour qui l'avait poussé à ruiner des mois de préparatifs dans le seul but de me rendre heureuse à nouveau. Nos familles avaient toujours été de notre coté, toujours prêtes à nous pousser de l'avant et attendant avec impatience la fameuse demande en mariage. Malgré que cette dernière n'avait toujours pas été faite, ils s'étaient rassemblés autour de nous, dans le seul et unique but de nous permettre de nous prouver notre amour. Un cadeau incroyable sur lequel j'avais sauté pour le demander en mariage, de façon assez brusque peut-être mais avec tout l'amour que je pouvais avoir pour lui. Je n'ai pas besoin d'un mariage de princesse. Juste que tu dises oui devant nos proches et pour la vie Murmurais-je en souriant avant qu'on nous sépare pour nous mettre en place. Emue au possible, je tremblais à l'idée de cette union solennelle devant nos proches, malgré le fait qu'il m'ai déjà vu et tout le reste. Mais je tremblais, sans doute d'impatience, sans doute de bonheur. Arrivant pour la seconde fois au bras de mon père, les larmes submergeaient mes yeux devant nos proches qui eux aussi partageaient mon émotion. Souriant légèrement, je tendis les mains afin que le prêtre y glisse ce long ruban rouge, signe de notre union. Ses mots me touchaient en plein coeur, émue au possible, les larmes ruisselaient le long de mes joues. Incapable de répondre quoi que ce soit tant l'émotion était forte, je me contentait de fondre en larmes de joie, avant d'ajouter enfin. Je n'ai jamais été malheureuse qu'une seule et unique fois dans la vie, la fois ou j'ai quitté l'appartement pour ne plus y mettre les pieds. Même si la vie est douloureuse, elle nous réserve toujours des surprises. Tu es ma plus belle récompense, ma plus belle bataille. Pour toi je suis capable de tout, même de ruiner des mois de préparatifs juste pour partager à nouveau ton bonheur. Parce que je ne suis heureuse qu'à tes côtés. Aujourd'hui je me lie à toi, je te fais cette promesse pour la vie, que personne ne pourra jamais briser.

Jazz & Adam

Tu regardais celle qui était tienne dans les yeux. Tu te doutais qu'elle n'était pas de nature à vouloir un grand mariage. Néanmoins tu souhaitais que le vôtre soit organisé par vos soins. Qui ne soit pas un mariage recyclé d'un autre. Un petit comité ceci te gênerait nullement, du moment que ceux qui vous avait toujours soutenu serait là pour applaudir lors du "vous pouvez embrasser la mariée" c'était tout ce qui comptait à ton coeur. Tu voulais ces fameuses fleurs pour elle, ces pétales sur le chemin de l'autel. Toutes ces petites choses qui ferait de ce jour unique, l'accomplissement de ces années d'attente. Un peu comme ce jour où tu t'étais enfin lancé à l'eau pour lui dire adolescents ce que tu ressentais. Lorsque tu lui avais demandé d'être ta petite amie, après qu'un crétin lui avait encore brisé le coeur. Tu avais attendu tant de jours et de semaine, jusqu'à ce qu'enfin tu puisse savourer un de ses baisers, que tu puisse enfin prôner que Jazz était ta petite amie. Toi aussi tes mains tremblaient quelques peu. Tu avais du mal à concevoir que c'était bel et bien la réalité au final. Tous ces cauchemars, qu'est-ce qui te soufflais que ce n'était pas un rêve. Tu regardais avec douceur la jolie rousse, les larmes dévalant ses joues. Touché, tu savais cette fois que c'était le résultat de la joie. Tu te bénissais d'être venu en costume pour le coup. Ecoutant ses mots, alors que doucement ton pouce caressait l'intérieur de sa main. Tes yeux s'humidifièrent, meme si les larmes ne coulaient pas, l'émotion était belle et bien là. Tu riais doucement lorsqu'elle parlait de ruiner des mois de préparatif. Puis souriait avec douceur à la fin de son discours. On ôtait les deux rubans que vous garderiez en souvenir. Doucement le prête vous fit signe, tu pouvais alors te pencher et l'embrasser sous l'applaudissement de vos famille, alors que tu la soulevais  dans tes bras sous les flash. Avant de la reposer avec douceur au sol. Chacun prêt à rejoindre le buffet, toi tu ne la quittais pas. C'est une merveilleuse clôture pour une pareille journée. Je sais que tu ne rêve pas d'extravagance mon amour, mais je veux qu'il soit complètement notre ce mariage. En attendant nous avons cette pré-union. Ceci dit, il nous faudra bien une pré lune de miel. Tu la regardais espiègle. Rt te penchais pour voler encore une fois ses lèvres, avant de poser ton front contre le sien. Je n'aurais put rêver mieux, ces deux semaines sans toi, si c'était ça le prix à payer pour enfin que nous soyons réunis, et bien je ne les regrette pas. Tu caressais sa joue avec douceur. Allons manger un peu, pour nous remettre de nos émotions.

Ce cadeaux que nos proches et amis nous offraient était sans doute le plus beau qu'ils auraient pus nous donner aujourd'hui. Et dire que je craignais de paraitre trop malheureuse sur les photos du mariage, j'étais au contraire trop émue même. Tellement mieux qu'une demande en fiançailles, nous étions liés, nous nous étions engagés devant nos familles à nous aimer et à nous marier dans l'année ou les années suivantes, à se protéger avant, pendant et après le mariage. Nous avions fais ce vœux devant l'émotion partagée par nos proches qui avaient investis dans les mouchoirs pour ne pas ressembler à des pandas à force de pleurer. Nous nous étions fait une promesse devant dieu, la même que nous ferions dans quelques mois ou quelques années. Celle de s'aimer pour la vie et au delà. Cédant littéralement aux larmes, je me blottis dans les bras d'Adam lorsque le prêtre nous permit enfin d'échanger un baiser pour celer définitivement cette promesse. Serrant Adam qui me couvrait de baisers, je cessa enfin de pleurer, plus heureuse que jamais. Restée collée contre mon désormais futur mari, je glissa mes mains sous sa veste, débarrassant enfin le jeune homme pour qu'il puisse respirer dans sa très jolie chemise blanche. Moi qui rêvais de me marier avec Adam, c'étai désormais un rêve à moitié réalisé. Riant légèrement à ses paroles, je me serra un peu plus contre lui, les bras dans le bas de son dos en souriant. Ah parce que tu crois que je vais te laisser dormir cette nuit ? Tu peux toujours courir. On ira pas en voyage cette fois ci, mais je vais te faire voyager par mes propres moyens mon amour. Tu es mon demi-mari. Alors tu as le droit à une demi nuit de rêve. Dis-je ne riant légèrement, avant de l'embrasser avec passion. C'était le prix à payer mon amour, mais je ne regrette rien. Je suis enfin heureuse avec l'homme que j'ai toujours aimé et que j'aimerais toute ma vie. On s'était promis tout petits de rester ensemble toute notre vie, eh bien maintenant c'est chose faite. Tu vas devoir investir dans une seconde armoire pour accueillir ma masse de vêtements dans l'appartement. En fait, il va nous falloir une maison, c'est simple. Dis-je en riant. Suivant Adam pour aller manger un bon morceau. Malgré mon malheur, j'avais choisi le repas en fonction des gout de Adam, clin d'oeil pour l'homme que j'aurais voulu épouser et que finalement j'avais fais. Tu vois, tu me hantais tellement que j'ai choisi un repas en fonction de nos gouts. Dis-je en riant. Prenant place sur la table centrale aux cotés de mes parents, je mangea, collée à lui et souriant amoureusement. La soirée était longue et rythmée. Un véritable mariage célébré. Fatigués, nos invités partaient les uns après les autres, moi même j'étais épuisée et baillais longuement. Appuyée contre Adam, nos derniers invités nous saluèrent pour repartir. Il est temps de rentrer à l'appartement mon chéri. J'ai besoin d'une douche à laquelle tu es largement invité. Murmurais-je en riant. Glissant mes clés de voiture entre ses mains, je monta coté passager, direction notre appartement. A peine avais-je fais un pied dans la maison que je me libéra de ma robe, dévoilant de très jolis sous-vêtements en le regardant d'un air coquin. Une petite douche avec Madame Winter ?

Jazz & Adam

Le rire, il y avait encore quelques heures tu n'aurais pas eu l'idée que tu puisse autant rire que cela et sourire à t'en choper des crampes aux muscles faciaux.  C'était compulsif, tu ne pouvais t'en empêcher, tu voyais clairement la vie en rose pour le coup. Tu étais tout aussi avare des baisers et des calins que t'offrais Jazz au cours de cette journée. Vous rayonniez tous les deux, littéralement. On disait qu'après une femme enceinte, il n'y avait pas plus beau qu'un couple heureux et unis. Ce n'était pas un mariage mais s'en était vraiment proche. Assit à cette table, tes manches remontées à tes coudes, tu étais la pure définition du bonheur à toi tout seul. Bras passé autour de la taille de ta dulcinée, tu mangeais de l'autre, repas ponctuée par des rires, blagues et autres pitreries de vos proches. La fatigue avait bien du mal à tomber sur tes épaules, tu avais encore l'adrénalines bien trop présente dans tes veines pour cela, puis surtout tu te rappelais bien de la promesse de ta jolie rousse quand à une demie lune de miel. Tu demeurais n'être qu'un simple homme et grand dieu, c'était une pure déesse que tu avais à ton bras qui savait te mettre dans tous tes états par de simples mots sur la promesse de retrouvailles. Glissant à son oreille alors que le dessert arrivait tu indiquais : Comme toujours très bon choix, heureusement que je vais dépenser tout cela avec ma promise. Petit à petit les lieux étaient désertés, une équipe s'occuperait de nettoyer et débarrasser pour vous. Conducteur tu te mis en quête de ramener ta belle au sein de votre nid d'amour. Mais à peine un pied poser tu voyais la robe dévaler le corps de Jazz et ceci eut le don de réellement te faire oublier la fatigue. Chaussure à part, tu le rattrapais d'un pas vif et l'attirait à toi d'un mouvement fluide, unissant vos lèvres dans un baiser passionné, ne te stoppant que pour indiquer : Grande douche avec madame Winter. Peu à peu le chemin jusqu'à la douche fut parsemer de vêtements et ponctué de longs baisers et caresse. Cette fois ta force était presque complète, tu comptais bien alors te rattraper vis à vis de la dernière fois, sous le jet chaud de la douche qui avait déjà connu vos étreintes. Tu admirais ta dulcinée, tu n'avais de cesse de la redécouvrir. Même si des souvenirs t'étaient encore revenus, ta mémoire presque retrouvées. Tu es si belle, que se soit dans cette robe ou aussi peu vêtue. Je suis l'homme le plus chanceux au monde. Je t'aime.

Une douche brûlante en corps à corps, de l'eau mouillant nos muscles endoloris par cette longue journée pour le moins mouvementée et riche en surprise, vous imaginez bien la suite ? Deux corps enlacés, quelques baisers échangés, quelques pas pour se laisser tomber dans le lit et y faire l'amour comme si nous avions été séparés toute une vie entière avant de s'endormir profondément collés l'un à l'autre jusqu'au milieu de l'après midi. Du moins pour le bel Adam qui était visiblement épuisé. Lève tot, je m'étais contentée de six petites heures de sommeil tandis qu'il en fallait le double pour le jeune homme. Souriant en le voyant endormi, je m'extirpa doucement du lit, avant d'enfiler mon boxer de dentelles fines et sa chemise pour glisser sous une douche brulante pour me réveiller en douceur. Enfilant mes vêtements pour la journée, j'opta pour une mini jupe et un legging par dessous ainsi qu'un haut bleu. Les cheveux attachés en queue haute, je me glissa dans les escaliers et m'installa à l'ordinateur, une fabuleuse idée derrière la tête. Un numéro de téléphone composé et quelques mots échangés plus tard, ma surprise à Adam était fin prête. Empruntant les clés et sa voiture, ne trouvant pas les miennes, je partis pour le centre ville où se trouvait le magasin animalier du coin. Les achats étaient chers mais le sourire d'Adam en valait la peine. Un panier, des jouets, tout était prêt pour accueillir l'un des plus grands rêves d'Adam. Un chien loup. Gaga de ces chiens, il m'en avait parlé de longues heures durant. Même s'il avait perdu une partie de sa mémoire, je savais qu'il la retrouvait peu à peu et que ce chien serait un véritable déclic dans sa vie. Glissant le tout non sans difficultés dans le coffre, je partis enfin chercher la petite merveille. Un petit chiot tout juste sevré, très câlin et aux yeux d'amours. Saluant l'éleveur, je glissa le chiot dans son panier dans le coffre avant de rentrer à la maison. Entendant Adam bouger, je savais qu'il se réveillerait d'ici peu. Placant chaque objet à sa place, je glissa le collier autour du cou du chiot. Un collier déjà gravé à son nom. Hadès, le prénom choisi par Adam, encore tout jeune lorsqu'il parlait de son futur bébé.

Jazz & Adam

S'endormir juste peau contre peau, savourer de nouveaux cette proximité tant chérie. Il y avait une différence par rapport à la dernière fois sur le sofa, savais-tu laquelle ? Aujourd'hui je savais que chaque jours passés, tu serais là. Aujourd'hui je n'avais plus à m’inquiéter du temps qu'il nous resterait à pouvoir partager un moment intime. Tu étais de retour, tu étais dans notre chez nous à mes côtés. Main posé sur ta peau chaude, coeur battant à l'unisson la fatigue je devais l'avouer m'emportais vers de lointains horizons. Il y avait tellement longtemps que Morphée n'avait pas prit la peine d'ainsi m'emporter. La journée avait été riche en émotion, d'abord négative, puis le doute, pour finalement avoir la joie et l'amour débordant s'achevant sur la vision de nos corps fêtant cette nouvelle vie. Le cumul des jours passés, des cauchemars et des insomnies s’effaçait au sein de ce lit. Ton odeur, la texture de ta peau, se fut sûrement ceci qui me permis de rêver. Debout dans ce qui semblait être un quartier je voyais deux enfants, une rousse, toi et un brun, moi. Les deux enfants jouaient sous les rires et lorsque les parents les appelaient c'étaient main dans la main qu'ils partaient en courant. Approchant tu voyais une boite remplies de diverses babioles et tes yeux s'écarquillaient. Oui tu te souvenais, vous deviez la déterrer ensemble. Le décor s’effaçait et cette fois tu voyais deux adolescents, votre premier baiser. Vous discutiez et d'un coup tu te revoyais dire : "Je suis désolé pour ce que je vais faire", puis sans plus de cérémonie tu te voyais, plus jeune, l'attirer à toi et l'embrasser avec douceur. Nouveau changement, c'était le fil de votre relation. Vous entriez dans cet appartement enfin votre et cette fois s'était plus sensuel, vous baptisiez chacune des pièces de cet appartement et puis cette fois se fut une vision futuriste qui s'imposait à toi. Une maison, deux enfants qui courraient vers toi, alors que par réflexe tout ouvrait les bras. Puis Jazz apparaissait rayonnante, bague au doigt tu comprenais. Ouvrant les yeux doucement, tu constatais que tu étais seul au sein du lit, quelques secondes de doute puis te tu souvenais. Un sourire s'épanouissant sur tes lèvres et déjà tu voulais raconter ce songe à celle qui était tout pour toi. Te levant et te saisissant au moins d'un boxer, c'était un manie pour toi d'être pas beaucoup vêtu tu étais un vrai radiateur ambulant, tu te dirigeais vers la source du bruit identifié : Ma chérie ? C'était si bon de savourer la possibilité d'un tel réveil, tu aurais souhaité bien faire les choses mais pour le coup tu avais dormi comme une marmotte. Tu promettais de te rattraper sur le déjeuner et un repas dehors pour ta moitié. Soudain tu te figeais, bouchée bée, en bug sur ce qui semblait être un chien. Relevant un regard incertain vers la jeune femme, tu ne comprenais pas, pas tout de suite du moins. Jusqu'à ce que tes yeux émeraudes se posent sur une médaille et un nom "Hadès", tu revoyais la boite, un dessin, un chien avec ce nom écrit à la pastel. Puis un noeud se formait à la base de ta gorge, tu en perdais tes mots, c'était rare mais signe d'une grande émotion. Tu avançais et attirait ta femme à toi alors qu'un "merci" rauque s'échappait de tes lèvres, la serrant contre toi dans une étreinte passionnée. Avant que tu le relâche doucement, lui souriant légèrement encore sous le choc. Naturellement tu t'accroupissais et demandais doucement, en tendant la main : Hadès, vient mon grand. Hésitant, de sa démarche de chiot, le chien loup te regardais puis d'un coup pourvu d'un déclic il s'élançait. Tu avais le droit à une vraie fête et tu redressais chien en main. Te tournant vers ta moitié tu lui soufflais : Tu es complètement dingue, tu... Je sais même pas si je le mérite ou te mérite au final.

La surprise était totale, et surtout très imprévisible. Toutes ces années, j'avais toujours eu envie de lui faire ce cadeau, le soit disant plus joli cadeau qu'il puisse recevoir. Depuis le temps, j'avais une petite idée du cadeau qui aujourd'hui serait le plus beau à ses yeux. Un mariage sans doute, un bébé encore plus. Mais à défaut de pouvoir lui offrir ce cadeau là, je pouvais tout du moins réaliser son rêve d'enfant. Je pouvais encore le revoir, tout petit qui se faisait tout beau pour me plaire, me dire qu'un jour, il en était certain, il deviendrait l'heureux propriétaire de ce chien, le plus beau à ses yeux et qui par la même occasion coutait une fortune. Bien décidé à réaliser ce rêve, Adam avait économisé tout l'argent que sa mère lui donnait pour s'acheter à manger à la cafétéria de l'école, préférant manger un fruit qu'il prenait au passage dans son sac. Il avait eu  de la chance que je sois avec lui pour partager mon repas, sinon je ne donnais pas cher de ses quarante pauvres kilos d'enfants. Au final, il était parvenu à récolter pas mal d'argent, qu'il avait finalement préféré dépenser dans un magnifique pendentif en or, signant tout son amour d'adolescent, qu'il m'avait offert avant de m'embrasser avec une douceur incroyable. Adam était comme ça, préférant toujours faire plaisir aux autres quitte à se priver lui même. Ce jour là, Adam m'avait touchée de deux façon. L'une parce qu'il m'avait offert le plus beau cadeau jamais reçu, et de l'autre parce qu'il venait de briser son rêve. Cette fois, c'était à moi de lui faire ce cadeau, avec l'espoir qu'un jour je pourrai lui annoncer qu'il deviendrait père dans neufs petits mois... Souriant à son réveil, je ne pus m'empêcher de penser qu'il était terriblement beau dans cette tenue si légère. Je suis là ! Répondis-je du salon où le chien s'était glissé dans son panier, jouant avec plaisir avec son os. Un regard lancé vers le chiot, Le pauvre Hadès baissait la tête, ne sachant pas qui était cet homme devant lui. L'air craintif, il restait tapis dans son panier, avant de me regarder d'un air malheureux, l'air de dire "Mais c'est qui lui ?" Riant légèrement, je regardais les deux mâles de la maison avec plaisir. Glissée dans ses bras, sa voix me fit largement comprendre que l'émotion était intense. Caressant doucement son dos, je murmurais à son oreille Non.. Merci à toi d'être là mon amour.. Répondis-je en souriant légèrement, embrassant sa joue avant de le laisser copiner gentiment avec Hadès qui ne tarda pas à reconnaitre son prénom et à filer vers son maitre en remuant furieusement la queue. Léchant Adam en aboyant longuement, il ne mit pas bien longtemps à se blottir contre lui. Le regard rivé sur Adam, je le rejoignais en souriant légèrement. Je suis folle, oui. Mais folle amoureuse. Tu le mérites bien au fond. C'est moi qui ai profité de la somme que tu étais censée investir pour ce chiot. Tu t'en ai servis pour m'offrir ce magnifique pendentif que j'ai autour du cou, alors tu mérites bien ce petit cadeau tout plein de tendresse, mon amour. Cadeau de pré-lune de miel. Dis-je en riant avant de l'embrasser avec passion. Profite de ton petit bébé va. Il est hyper câlin.

Jazz & Adam

Les larmes, pour toi c'était quelque chose de rare sur ton visage. Non pas que tu n'étais pas le genre de gars émotionnel ou froid, loin de là. Néanmoins il en fallait beaucoup, même pour des larmes de joie. Cela pouvait paraître un peu, machiste au possible mais aucunement. Les seules personnes qui étaient parvenues à t'arracher ces perles salées étant tes parents et Jazz. Tu te souvenais avoir craqué une semaine après son départ lorsque enfin après le choc de la séparation tu avais réalisé. Plus jamais elle ne reviendrait, c'était terminé, ça t'avais rongé, bouffé de l'intérieur. Avant même que tu avais put réaliser tu sentais des larmes dévaler ton visage. Ton corps secoué par les sanglots, tes parents adoptifs présents pour l'occasion car inquiets s'étaient inquiétés et ta mère touchée en avait elle même pleurée. Celle qui t'avais élevée était émotive et très démonstratif, doucement tu l'avais serré dans tes bras à ce moment là et avait essuyé tes larmes te promettant d'être fort. Ainsi tu avais démissionné, ton travail ? Cuisinier, oui les gens te voyaient mal dans ce rôle en vu de ta carrure et pourtant. Seule une chose n'avait pas changée, ton amour pour la rouquine et tu n'avais pus te résoudre à revendre cet appartement, trop de souvenirs, tu ne souhaitais jamais l'oublier. Aujourd'hui te pensais que ces larmes viendraient pour des événements que vous vivrez ensembles, néanmoins tu souhaitais lui faire la surprise d'une telle prise de décision. Chiot contre torse, tu regardais amoureusement celle qui allait être ta future femme. Caressant doucement sa joue de ta main libre tu murmurais : Je l'ai vu en rêve cette nuit, ce moment où je t'ai embrassé pour la première fois m'excusant, tout stressé. Ce moment où enfin on a décidé d'ouvrir les yeux alors que tous le monde savait déjà. Je le referais, je rachèterais ce pendentif, je me priverais car tu es la plus importante. Étrangement Hadès semblait s'être tranquillisé entre tes bras, oreilles en l'air comme attentif et penchant la tête sur le côté : J'ai aussi vu notre boite, tu te souviens ? Néanmoins j'ai vu plus que cela... Déposant doucement le loup au sol qui restait à tes pieds, ta main vint alors se poser avec douceur sur le ventre de ta partenaire. Nous n'étions plus seuls toi et moi, une maison, animée. Tu lui faisais comprendre par tes mots que tu étais prêt, prêt à être père. Enfin. Ton passé, la perte de tes parents biologiques t'avais marquée plus que tu n'osais l'avouer à d'autre. Tu avais eu la chance qu'une famille t'accueille après une année dans ce centre. Et une voisine à la chevelure de feu, déjà au caractère bien trempé. Tu les remercierais jamais assez et les considérais vraiment comme des parents, mais ça t'avais fais douté de tes propres capacités à élever un enfant. Néanmoins la perdre, ça avait été un déclic. Tu la fixais espérant que cette dernière eut compris, le souffle retenu dans l'attente de son avis.

Jazz & Adam

J'écoutais attentivement, j'écoutais les détails que ma partenaire me fournissait quand à notre histoire commune. Je ne forçais pas, ne me mettais plus la pression quand à tout réintégrer,  j'avais eu une seconde visite chez le médecin. Tout avait été contrôlé, et j'avais eu le droit à un sourire de la part du docteur. Nickel, selon ses propres termes l'amnésie disparaîtrait peu à peu et en terme de condition physique j'avais commencé à reprendre du poil de la bête. Un rire m'avais échappé. Il m'avait confié être d'ordinaire mon médecin traitant, celui qui me suivais de manière régulière, s'était donc dans un sens un soulagement que d'être entouré de personnes qui me connaissais d'avant. Mes manies, mes habitudes, ce que je détestais, je me redécouvrais moi même et ce qui était une tare au début, se révélait être une épreuve de la vie intéressante. Il avait suffit d'une unique personne pour que tout reprenne de la couleur. Dans un sourire je hochais la tête, cela ne me surprenais guère que nous soyons les derniers à avoir ouverts les yeux quand à nos sentiments partagés. Ceci correspondait tout à fait à nos caractères respectifs. J'étais juste bien, avec Jazz blottie contre moi c'était juste le paradis pour moi. Si j'avais appris une nouvelle chose à mon propos, c'était que j'étais très tactile avec ma future femme, très demandeur de baiser, câlins et toute la panoplie du parfait couple amoureux. Un éclat de rire quand à la description de l'état de nos parents si nous avions un heureux événement à leur annoncer. C'était une évidence, on aurait des nounous au moins sans aucun problème si un soir on souhaitait se réserver une sortie en amoureux. Ils seraient même fous à n'en pas douter. Me penchant, je l'embrassais longuement heureux de retrouver le gout de ses lèvres. Détachant doucement ma bouche, front contre le sien j'énonçais : Ma chérie, faudrait juste me laisser la possibilité d'enfiler davantage de vêtement, parce qu'un simple boxer ça peut être considéré comme exhibitionnisme non ? J'étais taquin. Tu sais quoi on pourrait emmener le petit déjeuner là bas, il fait bon profitons-en. Je m'habille et je prend de quoi déterrer la boite, j'en ai pour cinq minutes à tout casser. Un baiser sur son front et d'un pas vif je passais rapidement par la case douche enfilant une tenue plus décontractée, passant dans le garage j'attrapais une pelle rétractable et revenait vers mes deux chouchoux. Vous êtes prêts ? C'était étrange de prononcer le "vous" mais j'y allais très vite m'habituez à ceci à n'en pas douter. Recevant une réponse positive j'attrapais aussi la cage à chien que je plaçais dans le coffre faisant monter alors Hadès dedans, lui laissant quelques jouets pour le rassurer et ayant tapissé le fond avec une couverture. Delaissant la pelle sur la banquette arrière j'ouvrais à ma chère et tendrement avant de me faufiler moi même dans le véhicule. Par contre tu vas devoir être ma co pilote j'ai encore du mal avec certaine destination. Un sourire en coin en guise d'excuse.

Jazz & Adam

J’avais réellement l’impression que cette boite était importante, vraiment.  Pas exactement parce qu’elle avait des objets d’une quelconque valeur monétaire, non c’était précieux sentimentalement parlant. Je nous revoyais plus jeune nous pencher au-dessus et l’enterrer complice jusqu’à avoir les doigts noirs de terre.  Ce n’était ni puérile, ni stupide. C’était comme enfermer une partie de nous, un petit bout de nous au travers la vie, au travers les âges. Enfants, adolescents et puis aujourd’hui adultes. Qui l’aurait cru qu’en fin de compte ceci me servirais pour un rafraichissement de mémoire express. Jamais je n’aurais pu pouvoir oublier pareille femme, néanmoins ceci m’avais permis de nous retrouver.  Jazz fut au sein de mon premier souvenir, Jazz fut l’élément déclencheur de ma guérison et Jazz est et demeura celle qui me correspondait, point final.  J’étais sien, elle était mienne et bientôt, très bientôt, se serait devant un parterre d’invité que nous nous unirons et ce pour toujours. Excité, c’était étrangement mais j’étais bourré d’énergie à l’idée d’aller débuter cette fameuse chasse au trésor. C’était la raison pour laquelle je me retrouvais rapidement à conduire notre véhicule. Serrant doucement sa main que je portais à ma bouche pour l’embrasser avant de quitter notre lieu de résidence actuel. Rassuré, tel fut mon état de constater que d’une manière inconsciente je parvenais à me guider jusqu’à notre lieu de recueillement passé. Esquissant un sourire amusé face à la bonne imitation de la voix robotique du GPS je glissais un : Heureusement que mon GPS n’a pas ta voix, je serais capable de rallonger mes trajets juste pour l’entendre davantage. J’étais taquin alors que nous avancions vers l’arbre, penchant la tête observant l’arbre et fronçant doucement les sourcils dans l’espoir que le barrage des souvenirs cède une bonne fois pour toute. Rien, toujours rien et j’aurais dû franchement m’en douter. Attrapant la pelle, je me mis de bon train au travail ce qui ne prit guère longtemps en fin de compte, surtout avec l’aide du chien loup tout heureux de se défouler. Il faisait déjà partit de sa famille et Hadès avait déjà trouvé toute la place qui lui incombait. Au bruit métallique lorsque les deux métaux s’entrechoquaient, j’abandonnais mon outil et y mit les mains pour sortir la boite ornée venant la mener à ma belle rousse, alors que notre chien creusait. Passant ma main dessus pensif, ôtant la terre j’observais les gravures l’ornant : C’est toi qui l’avait choisie, tu avais craqué dessus dans cette brocante. On s’était démené pour que nos parents acceptent de nous l’acheter, promettant même diverses choses. Les mots étaient sortis naturellement de ma bouche, je les découvrais au même titre que la jeune femme. Essuyant rapidement mes mains à l’aide d’un chiffon que j’avais prévu, je pouvais me permettre de toucher à nos souvenirs.  L’attrapant je tombais en position assise, avec ma future femme sur mes jambes et embrassait la parcelle de peau qui passait à portée de bouche. D’une voix doucement caressant sa peau et curieux j’indiquais : Ouvre en première, j’ai l’impression que ça doit être toi, que ça fait partie d’un… Rituel ? Regardant attentivement, j’ignorais pourquoi mais je retrouvais un peu le même stress que j’avais eu adolescent lorsque je lui avais demandé d’être ma petite amie.

Jazz & Adam

Assit près d'elle je l'observais alors que Jazz ouvrait la boite avec cet air si concentré. J'aimais définitivement tout en elle, cela passait par la petite fossette qui se creusait au coin de ses lèvres lorsque ma future riait, à la ride d'expression sur son front lorsqu'elle était en colère. C'était une fascination de tous les instants, c'était retomber chaque jour de nouveau amoureux d'elle. J'avais le coeur qui partait en vrille, qui se gonflait de cet amour inconditionnel que je lui portais. Je dû me faire force pour me concentrer de nouveau sur notre tâche. La menace planant de juste vouloir l'embrasser jusqu'à ne plus avoir de souffle, mais avant on s'était fait une promesse à nous de la respecter. Passant tout de même mon bras autour de sa taille pour l'avoir contre moi, je déposais un baiser dans sa chevelure de feu et me fis force pour me concentrer sur la suite des événements. J'écoutais, j'apprenais davantage sur nous deux, sur notre histoire commune. La laissant nouer ce lien rouge à mon poignet je souriais doucement "Qu'importe, on sait tous les deux ce que cela signifie et je serais fier de l'exposer. Au moins tu marques définitivement ton territoire ma chérie" Je tendais la main vers la boite pour en sortir un contrat : Regarde c'est nous qui l'avions écrit, on promettait crois de bois, croix de fer que jamais on ne s'oublierait et que si l'un se perdait, l'autre viendrait le chercher pour le ramener sur le droit chemin. Et c'est ce que tu as fais. Cette fois je ne pus m'empêcher de me pencher soulevant doucement son menton, pour l'embrasser avec amour et à la fois désir, avant de lui offrir un dernier sourire. Avant de me passer la main dans la nuque, un regard d'excuse. J'étais jaloux de ces mecs, jordan le bleu c'était pas à cause du skate. Quel connard. A dire vrai tu l'ignorai peut-être mais je passais derrière à chaque fin d'histoire. Si je ne suis pas rester avec Laura, c'est parce que je pouvais pas, je n'arrivais plus parce qu'il y a eu ce jour, tu sais on avait dormi ensemble. Tu t'es réveillée et tu m'as fais un grand sourire et là j'ai su que je ne pouvais plus n'être qu'un simple frère. Les sentiments étaient déjà là depuis un bout mais j'ai ouvert les yeux voilà tout. Je me raclais la gorge et doucement vient nicher ma tête contre son cou et respirer son odeur alors que je sentais une langue me lécher la main. Hadès. Donnant quelques caresses au chien tout heureux, je l'avais l'honneur à ma princesse du "cadeau" suivant. Non sans lui indiquer : Je t'aime, tu m'as manqué