Kill & Siam + avec la rage d'un mercenaire sous crack.

avec la rage d'un mercenaire sous crack
 

J'croise le chalet restauration et m'y engouffre, la chaleur ambiante me réchauffe instantanément, et je m'immobilise dans l'entrée, je tâte l'intérieur de mes poches, puis me dirige, tout sourire jusqu'aux toilettes. Dissimulé dans une des cabines, je sors un sachet de coke et sniffe un coup sur mon poing serré. Je range la poudre magique, et sors l'autre, l'héro-h. je trempe un doigt dans la poudre brune à deux reprises, et l'étale lentement sur mes gencives. Les deux dames se combattent à l'intérieur, et pour l'instant je me sens planer. je ressors des toilettes un peu à l'envers, l'oeil à demi ouvert, et ressort dans le froid. la neige me parait abstraite. irréelle presque fantomatique. Très vite pourtant, la cocaïne reprend le pouvoir sur l'héro et j'ai l'impression de recevoir un coup de trique cinglant à l'intérieur du crâne, comme si mon cerveau se mettaient à tourner trente fois plus vite que d'habitude. Tout à coup je voulais traverser toutes les pleines de neige, je voulais bondir par dessus les arbres et voler au dessus des pistes, je voulais... je reposais les yeux sur les tas de neiges brunâtres sous mes pieds; revenant brutalement à la réalité. Je ne suis pas un oiseau, et du coup, je ne volerais pas ! je tentais de clouer cette information dans ma mémoire depuis plusieurs minutes (passée à marcher) quand j'ai vu notre chalet, à la bande et moi. J'ai pivoté dans cette direction sans cesser de flotter dans une bulle détachée du reste du monde.

Parvenu sur le perron t'as fouillé tes poches à nouveau, sorti ta clé, et tenté de l'introduire dans la serrure de la porte du chalet. Error, elle a dit la porte, et elle t'a rendu ta clé parce que c'était tout simplement pas ton chalet. Désorientation totale tu dévisages la porte, ton cerveau drogué réfléchissant activement, avant de décider de ranger la clé, et de te faire croiser les bras sur ton torse. Cette attitude n'annonçait vraiment rien de bon. L'instant d'après tu martelais la porte à coup de poings. « HEEEEEEY NIKKI !» hurlas tu en envoyant un premier coup de pied qui fit trembler la porte avec violence. « VIENS OUVRIR BORDEL, SORS TOI D'TON PIEU PUTAIN ! AAAAALLEZ MAAAAGNE. j'te jure bientôt j'serais un genre de statue de GLACE wesh.... J'DEVIENS BLEU CONNASSE. » continuas-tu en bourrant la porte de coup de poings, et jurant comme le diable.