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 mon coeur à l'envers, ma rage à l'endroit / bjette

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MessageSujet: mon coeur à l'envers, ma rage à l'endroit / bjette   mon coeur à l'envers, ma rage à l'endroit / bjette EmptyDim 14 Sep - 1:33

mon coeur à l'envers, ma rage à l'endroit
Tu te souviens du piaf qu'on avait recueilli, tu sais le petit oiseau avec l'aile cassé. Dis, tu t'en souviens ? Demandait la voix dans le vague de la petite brunette. Son frère répondit par un hmm sans trop d'aplomb. Ton connard de chat Obi-Wan l'avait bouffé. Je m'en suis jamais remise. Enfin... je crois. Toujours sans la moindre émotion dans la voix, Rob réitéra son hmm. Ouais, Obi Wan Kenobi était un sacré con n'empêche. Tous les petits trucs mignons avaient été lacéré par ce chat teigneux. Ca allait de l'oisillon blessé au hamster en passant par les musaraigne. Du côté obscure, Obi Wan est passé. Ajouta soudain Rob en essayant de prendre une voix caverneuse à la Yoda, avant d'exploser tout simplement de rire. Un petit rire vague, perdu, glauque en fin de compte. Ronnie sourit légèrement, avant de se lever d'un bout. Oui, d'un seul. Elle tangua grandement, d'ailleurs elle s'étala sur le canapé. Rob, toujours allongé au milieu du salon tordit le cou pour voir si elle allait bien. Ca avait l'air d'aller. Mais elle foutait quoi. Bordel, faut qu'on se bouge ! Dit-elle avant de rire à nouveau. Rob fronça les sourcils et Ronnie vit se planté debout juste devant la tête d'abruti de son frère. Elle s'accroupit, agrippa la tignasse indomptée et indomptable de son frangin et la lui ébouriffa davantage. Ma fête, ducon ! Ah, ouais.

Ronnie portait un t-shirt destroy des Ramones, et se déhanchait en essayant de faire tournoyer ses cheveux sur leur tube. Hey, Ho, Let's Go ! Criait en choeur tout le monde. Rob, adosser contre un mur regardait sa jeune soeur avec un sourire aux lèvres. Il avait un verre de on-ne-sait-quoi dans une main, d'ailleurs, il en bu une grande gorgée. Putain, sa tête tournait et pour ne rien arranger il balançait sa tête de gauche à droite, essayant vainement de coller au rythme de la musique. Rien à faire. Il bougea enfin, se dirigea droit vers sa veste, posé contre il meuble quelconque vers l'entrée. Là il commença à fouiller dans ses poches et au moment précis où il trouvait l'objet voulu, il entendit sonner. Enfin plutôt la sonnerie pourrie du putain d'appart de sa soeur lui agressa les tympans. Rob fit quelques pas, cigarettes entre les lèvres et ouvrit la porte.

Silence. C'était comme si les plombs avaient sauté. Enfin, non, en réalité absolument rien n'avait sauté ou même changé dans l'appartement, mais juste pour Rob. Il eut un bug, un vrai bug en plus. Il resta planté là quelques secondes, ce qui lui sembla être une vie entière et même un vie de centenaire. Son corps se contracta jusqu'à devenir aussi rabougri qu'un pruneau desséché. Il fixait devant lui, clope au bec, sans un mot. L'électrochoc avait été tellement soudain et son état était tellement pitoyable ce soir qu'il n'arrivait même pas à redescendre. Et puis, la lumière est revenue à tous les étages dans son cerveau embrumé. Billie, trop cool. Dit-il avec tous le cynisme du monde. Parce que non, ce n'était pas "trop cool". C'était même tout sauf trop cool. Parce que se retrouver dans la même pièce, dans le même appartement et même dans le même kilomètre carré que Billie-Joe, c'était impossible pour Rob. Non, c'était même carrément invivable. Il se sentait se liquéfier complètement. Nouveau blanc. Et cette fois, ça tomba pile au moment où la chanson se termina pour laisser place à un autre tube des Ramones. I wanna be your boyfriend Dès que Rob reconnu la musique il se contracta complètement et serra les dents. Fucking coïncidence de merde. Et alors qu'il allait, tout bonnement, fermer la porte au nez de BJ, c'est à ce moment là que Ronnie débarqua en sautillant et se jeta dans les bras de sa vieille amie. Mais qui voilàààààààà ?! S'écria-t-elle tout en serrant contre elle Thompson. Rob en profita pour se reculer afin de se casser illico, mais non, Ronnie avait lâché sa blonde de copine pour tenir cette fois la main à ses deux interlocuteurs. Oh, le gang se reforme ! Comme à Londres ! Gosh, ça me fait trop plaisir ! Rob se contenta d'un sourire forcé qui voulait dire "putain fais chier j'ai envie de tuer un écureuil !" Fallait sérieusement qu'il reconsidère sa position quant au fait que sa soeur se drogue. Non parce que franchement, elle était conne des fois. Surtout que sans attendre, elle entraina Billie et Rob dans la cuisine tout en sortant des verres. Rob, qui avait allumé sa cigarette entre temps fit un signe de la main pour refuser le whisky que sa jeune soeur lui proposait. Ronnie haussa les épaules et le tendit plutôt à Billie Joe. Rob, lui, voulait mourir.

Il avait commencé à gigoter dans tous les sens, regarder autour de lui, se passa la main dans ses cheveux rebelles, faisant les cent pas. Bordel mais elle foutait quoi ici Billie ? Hein ! Elle avait pas compris le message ? Ca faisait quatre ans qu'ils appliquaient le principe de la guerre froide tous les deux. Chacun un morceau du monde et on fait en sorte de ne plus jamais avoir à faire l'un avec l'autre. On s'évite, on se menace une fois de temps en temps de déclencher la bombe atomique et sinon, on fait comme si l'autre n'existait tout simplement pas. Ce n'était pas si compliqué, n'est-ce pas ? Et puis c'était mieux pour tout le monde. Enfin, surtout pour Rob. Parce qu'il ne se supportait pas quand il la voyait. Elle et son corps, sa tête, ses cheveux, ses orteils. Elle était trop, comme d'hab. Trop bonne et trop... insupportable. Rob avait chaud. Trop chaud. Ca brulait putain ! Si bien qu'il se rua vers la porte qui donnait sur le balcon. A mi chemin entre l'enfer et la liberté, Ronnie bondit de nul part. Robbie, t'va où ? Il ferma les yeux quelques secondes pour ne pas répondre sur un coup de tête. Surtout, beaucoup de concentration. Fallait pas que ça pète, la bulle de mensonge et de non-dit dans laquelle vivait BJ et Rob. Prendre l'air, fumer. Répondit tel un automate le jeune homme. Pour toute réponse, Ronnie lui indiqua du menton un cendrier qui trônait sur la table de la cuisine. Fuck. Rob sourit et s'alluma sa cigarette avant de se laisser lourdement tomber sur une chaise, fixant le sol. Enfin, fixant tout sauf Billie en fait.

Ainsi commença le jeu du chat et de la souris. Pendant une heure, Ron collait tout simplement Billie et Rob. C'était l'enfer. Le jeune homme ne décrochait pas un mot, murer dans son espèce de silence pathologique. Et dès que Ronnie demandait si tout allait bien il arborait son grand sourire d'emmerdeur et affirmait que oui. Mais non. Un instance besoin de respirer lui tordait les poumons. Merde, fallait qu'il se calme là. Franchement, fallait. Etait-ce simplement la surprise de la voir débarquer ici, ou bien tout ce qu'il avait consommé ce soir ? Il n'en savait rien. Enfin, une seconde de repos. Ronnie était partie chercher une bassine pour une copine à elle qui dégobillait dans le salon. Ni une ni deux, dispersion ! Billie partit de son côté, Rob du sien. Il chercha partout de quoi éteindre son cerveau qui ne faisait que de tourner à l'envers depuis une heure. Et quand enfin il eut la marchandise dans ses mains il se chercha un coin calme. Semblait que le seul fut la chambre de Ronnie, qui restait toujours désespérément interdite au grand public à chaque soirée qu'elle faisait. Hop, il s'y engouffra. Il ferma la porte derrière lui, resta contre celle-ci. Il ferma les yeux, tendit le cou en l'air, poussa un gémissement. Enfin seul ! Ne sachant quoi faire de ses bras il les laissa ballants, puis tira sur son t-shirt, hésita à l'enlever, le remonta devant sa figure, le remis en place. Puis il fléchit un peu les jambes, se redressa, hésita à s'accroupi, abandonna l'idée par flemme, se mit les paumes des mains contre les yeux. Enfin seul. Se répétait-il pour se rassurer. Sauf que, mauvaise pioche coco. Quand il ouvrit les yeux, malgré le flou artistique dans lequel il se trouvait et son cerveau à deux de tensions, il la vit, là, dans l'encadrement dans la porte qui menait à la salle de bain privative. Oh putain ! Jura-t-il en la voyant. Non, mais c'était une blague. Et enfin, il la regarda, s'adressa à elle pour la première fois depuis qu'il lui avait ouvert cette maudite porte. Sérieux BJ, tu me trous le cul !. Charmant, c'était tout ce qu'il avait trouvé à dire avant de faire volte face pour laisser sa main lourdement tomber sur la poignet de la porte. Mais quand il voulu l'ouvrir, rien à faire, c'était verrouillé. Rob retenta, en vain. Il finit par taper sur la porte et pour toute réponse il entendu le rire de sa soeur. J'vais la buter ! se promit-il à haute voix, comme s'il voulait rajouter une chose sur sa "to-do-list" du mois. Il ferma les yeux, posa son front contre la porte, se sentant défaillir.
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MessageSujet: Re: mon coeur à l'envers, ma rage à l'endroit / bjette   mon coeur à l'envers, ma rage à l'endroit / bjette EmptyDim 28 Sep - 15:29

On efface pas les ardoises.
   Bjette & Rob
Billie, si t’avais su tu ne te serais jamais pointée chez Ron’. Jamais. Ce soir, tu t’es pris dans la gueule certains trucs que t’as pu faire et dont t’es pas tellement fière, des trucs pas très reluisants. T’as vu Rob. Ce gars, qu’à l’époque, t’as probablement fini d’achever alors qu’il était déjà pas mal fracass’. Tu crois bien lui avoir flingué le cœur. Tu ne sais pas trop. T’étais trop occupée à te barrer en courant pour juger s’il éprouvait réellement des sentiments pour toi ou s’il disait simplement des conneries, mais dans tous les cas, tu ne tenais pas à la savoir. Avant, lui et toi vous étiez potes, de très bons potes même. T’es vraiment pas fière de ce que tu lui as fait. T’aurais même préféré que les choses ne tournent pas de cette façon, ou alors, qu’il n’ait jamais croisé ta route. Ce n’était pas le premier con qui faisait la connerie de tomber amoureux de toi, ou bien de le penser, et à qui tu faisais ce coup. L’amour, c’était ta phobie. Ta putain de bête noire. Bordel, chez toi c’était pathologique. T’avais juste de graves problèmes psychologiques et relationnels. De sales travers. T’étais pas quelqu’un de foncièrement mauvais ou un monstre de sadisme, tu ne faisais pas souffrir les gens que t’aimais bien délibérément. C’était juste quelque chose sur laquelle t’avais aucune putain d’emprise et que tu ne pouvais pas contrôler. Bordel, ce n’était pas de ta faute, t’étais comme ça. T’étais juste pas normale, une sale tarée, qui en plus se faisait également souffrir au passage.

Depuis ce qui s’était passé entre vous il y a 4 ans, tu n’avais jamais reparlé à Rob. Tu pensais qu’il serait resté à Londres, mais non, c’est en l’apercevant une fois en boîte que tu avais constaté qu’il était revenu en ville. Par la suite, vous vous étiez croisés plusieurs fois. Entre détournements de regards et œillades glaciales, autant dire que ce n’était jamais joyeux. Vous vous évitiez comme la peste et ça se comprenait. Il devait te haïr. Tu étais sans aucun doute la dernière personne qu’il voulait voir. D’ailleurs, toi non plus tu ne tenais pas particulièrement à le voir. Et là, BAM ! Il a fallut que tu ramènes ton cul à la soirée de Ronnie et qu’il ouvre cette putain de porte. T’avais juste oublié un petit détail qui avait son importance ; ils faisaient parti de la même famille bordel de merde, sauf que Rob était pas censé être là, tu t’en étais assurée avant de venir. Quand il a ouvert cette foutue porte et que vous vous êtes retrouvés nez à nez pendant quelques secondes qui t’ont paru des minutes, t’as senti ton visage se décomposer et tout ton corps se liquéfier tandis que ta clope se consumait tranquillement entre tes lèvres. La réaction de Rob faisait écho à la tienne. Vous étiez là, comme des cons, à vous regardez en silence avec vos gueules de gros constipés et vos clopes coincées entres vos lèvres, qui d’ailleurs, vous empêchez d’ouvrir un peu trop la bouche sous peine de les faire tomber à terre. Tu avoues qu’à ce moment t’aurais bien voulu faire demi-tour et te casser. Ton cerveau venait tellement de beuguer, qu’en fait, tu ne savais même pas si tu aurais réussi à ce que tes actions suivent ta volonté. Finalement, t’as même pas le temps de tenter un truc que Ronnie débarque, te saute dessus et t’embarque dans l’appart’. MERDE, TROP TARD. C’est pas grave, après tout, l’appart est assez grand pour que tu puisses l’éviter, t’es pas obligée de rester dans la même pièce que lui. Il fait sa vie, tu fais la tienne et dés que ton régulier arrive (soit, l’un des potes de Ron’) tu prends ta tune, lui refourgue la came, et tu te casse. A la base t’avais prévu de rester et de profiter de la soirée, mais là, c’était mort. Tu voulais te tirer à la minute où t’aurais bouclé l’échange. En parlant de fric, alors que Rob se dirige vers la cuisine et que Ronnie t’y tire (non pas la cuisine, putain) celle-ci te demande si t’as ce qu’elle t’a demandé. Bien sûr que tu l’as. Alors que vous marchez tu lui refile de quoi se retourner la tête, tandis qu’elle te glisse la tune dans la poche, ne vérifiant pas s’il y a la somme exacte. Ronnie connaissait tes prix et puis tu lui fais confiance. Ton super plan de dispersion dans l'appart du style : « chacun sa pièce » vient de tomber à l’eau quand Ronnie vous réunies dans la cuisine. Tu tentes de te casser mais celle-ci te retiens, Rob tente également de fuir mais Ronnie l’impitoyable fout aussi ses plans à l’eau. Se rend-t-elle compte du malaise ? Tu ne crois pas, pourtant il crève les yeux ; vous évitez vos regards et ne vous décrochaient pas un seul foutu mot. On se croirait au Pôle Nord. T’acceptes donc volontiers le verre de Sky que te tend Ron et que t’avales d’une traite. Quoi de mieux pour se réchauffer ? Haha. D’ailleurs, t’enchaine deux ou trois verres pour te faire oublier cette putain de situation et tire une petite fois sur le joint que Ron vient de rouler (avec la came que tu viens de lui vendre) bien que tu prennes garde à ne pas finir complètement raide. Tu préfères avoir tous tes esprits lorsqu’il s’agit de ton business, bien qu’en ce moment t’avais envie de te retourner la tête jusqu’à ne plus savoir comment tu t’appelais et voir des éléphants roses en tutu danser sur les nébuleuses pendant que tu voyages dans la galaxie. Finalement, celle-ci finit par vous abandonner. DISPERSION. D’un bond, vous vous levez tous les deux et prenaient des chemins différents. Enfin ! Vous n’étiez plus obligés de supporter cette torture. Ayant envie de pisser et voyant que les chiottes étaient déjà occupées, tu décides d’aller dans la salle de bain communicante de la chambre de Ron. Tout en pissant tu te demande ce que Oz branle, d’ailleurs, tu jettes à un œil à ton phone pendant que t’es sur le trône. T’as un sms de lui te disant qu’il arrive bientôt, tu lui réponds de se magner le cul et finis ta petite affaire. Tu te laves les mains, te regarde dans la glace pendant quelques secondes avant de décider de te faire un petit rail. Putain, tant pis, t'en avais trop envie et tu l’avais bien mérité. Tu sors donc le petit sachet de coke de ton sac en verse un peu sur le plan de travail où était encastré le lavabo. Tu sors ensuite ta carte de crédit et forme une belle petite ligne de poudreuse. Hello petite poussière de fée, envoie-moi au Pays Imaginaire. Tu prends ensuite un billet que tu roule pour faire un tube et te mets à sniffer. Tu te relève et fronce un peu le nez tout en passant brièvement et à plusieurs reprises ton doigt sous tes narines. Tu ranges le tout et ouvres la porte enfin de sortir de la salle de bain. Les effets ne devraient plus tarder. Amen. C'est là que tu te stoppe subitement dans l’encadrement de la porte, lorsque ton regard se pose sur… ROB ?! BORDEL, mais il te suivait ou quoi ? Qu’est-ce qu’il foutait là ? Vous vous fixez pendant quelques secondes l’air tout aussi surpris l’un que l’autre avant qu’il ne sorte : « Sérieux BJ, tu me trous le cul ! »  L’entendre prononcer ton prénom après tout ce temps te fout une bonne grosse claque dans la gueule. C’est étrange. Tu l’observes essayer de se casser (bonne idée) mais cette foutue porte ne s’ouvre pas. Tu écarquilles les yeux pendant que tu l’écoute proférer des menaces contre sa sœur et que tu l'observes poser sa tête -l’air complètement dépité- contre la porte. OH, BORDEL DE MERDE. NON, PAS ÇA ! NON. NE ME DITES PAS QUE T’ÉTAIS ENFERMÉE AVEC ! D’un bond, tu t’élance vers la porte et lui dit d’un ton ferme : « BOUGE ! » Celui-ci s’exécute et tu empoignes brutalement la poignet avant d'appuyer dessus, tout en tirant la porte qui ne veut pas s’ouvrir. Prise de panique tu commences à t’acharner dessus et hurle : « RONNIE OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE, SINON J’TE JURE QUE JE TE CRÈVE ! » Tu commences à tambouriner sur la porte, continuant de t’y acharner comme une malade. C’est au même moment que tu sens les premiers effets de la coke se manifester. Oh merde. FLASH. Tu deviens euphorique tandis que tu sens un putain de boost d’énergie, t’es comme revigorée. Tout va bien. T’affiches un big smile, t'es littéralement exaltée et à la fois surexcitée. Bordel, tu te sens toute puissante, invincible, comme si ce monde avait plus de secrets pour toi et que rien ne pouvait t’atteindre. Et puis, t’as ce besoin irrépressible de parler encore et encore. En plus de ça, l’alcool double les effets de la coke. Tu lâches un rire et jette un œil à Rob avant de débiter un flot de paroles incontrôlable : « T’as as fait exprès, avoue. Tout ça depuis le début c’était calculé. T’étais pas censé être là ! Pourquoi t’es là ? Depuis le début t’attendais que ça. T’es de mèche avec ta sœur, c’est ça ? Tu lui as demandé de nous enfermer ? T’as essayé de m’faire croire en plus de ça que tu voulais aussi te barrer, mais ça marche pas. J’ai compris. Qu’est-ce que tu veux ? T’as enfin décidé d’avoir des couilles et d'venir te venger de moi ? T'veux m'insulter peut-être ? Me péter la gueule ? Que je m’excuse ? Hein « Robiiiee », tu veux quoi ? » T’es fébrile, tu ne tiens pas en place, tu fais de grands gestes exagérés et tu bouges dans tous les sens. Tes yeux aussi te trahissent, ils en disent long sur ton état. Toi, généralement peu loquace, tu poursuis, n’ayant aucune censure : « T'sais, je m’suis pas mal demandée si t'étais vraiment amoureux de moi ou si c’était une connerie. T'sais après la baise on se sent tellement bien qu'on peut dire pas mal de conneries. Au final, j’sais pas. De toute façon j’avais pas envie d'savoir, fallait que je parte. » Tu jettes un regard à la porte et d’un coup te jette dessus comme une dingue, essayant de l’enfoncer plusieurs fois. La violence avec laquelle tu te jette dessus devrait provoquer une douleur dans ton épaule, mais tu ne ressens rien mise à part un léger picotement. Tu ne te sens pas humaine pour le coup, juste surpuissante, alors ce n’est pas cette ridicule porte qui allait te résister. Après la tentative "d’enfoncement de porte", tu continues à te déchainer dessus comme une malade en faisant pleuvoir dessus une pluie de coups, tout ça sous le regard ahuri de Rob. Avait-il réalisé que t’étais complètement défoncée ou pas ? La peau de tes mains étaient entrain de rougir à force de marteler le bois. A ce train là, tu allais finir par te péter un truc. D’ailleurs, tu t'apprêtais à passer aux poings.
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MessageSujet: Re: mon coeur à l'envers, ma rage à l'endroit / bjette   mon coeur à l'envers, ma rage à l'endroit / bjette EmptyLun 6 Oct - 1:11

mon coeur à l'envers, ma rage à l'endroit
Salope. Salope au coeur de pierre. Elle était là, bien devant lui. Son corps semblable à celui d'une poupée de chiffon. Elle était molle putain, elle percutait pas. Et ce fut quelques secondes de flottement complet pendant lesquelles Rob se décomposait de l'intérieur tout en lançant un juron avant de vouloir prendre la fuite. Oui, la fuite. Mieux valait déserter devant cette fille. Parce que l'affrontement c'était inenvisageable. Rob était sur de perdre. Il avait déjà trop perdu contre elle. Elle réussissait à le désarmé d'un regarde et l'achevé d'une parole. Elle l'avait déjà sacrément foutu à terre, quatre ans plus tôt. C'est long quatre ans, vous me direz. Mais pour Rob c'était comme si c'était hier. Cette douleur qui lui déchirait le bide depuis que sa soeur était morte était encore tellement profondément ancrée en lui. Il se souvenait de sa retraite à Londres chez sa tante, et puis de Billie Joe. Il avait cru qu'elle était sa bouée de sauvetage, sa main tendue pour le sortir de la plus mauvaise passe qu'il n'aurait jamais à traverser. Il s'était trompé, ouais, lourdement trompé même. BJ l'avait enfoncé encore plus. Elle l'avait fait goûté à tout ce qu'il y a de mal. De la coke, des médocs. Elle avait éteint son cerveau et ouais, ça faisait du bien au début. Et puis c'était de l'amitié sale, du cul pour du cul. Au début, c'était bien ça aussi. Mais comme beaucoup de chose, ca fait tellement de bien, qu'au final ça fait du mal. BJ avait finit par l'abandonné alors que Rob lui, l'aimait. Elle avait disparu elle aussi, ouais, comme Rachel. Elle s'était évaporée d'un coup. Et Rob était encore plus mal qu'avant. Alors ouais, devant BJ il valait mieux fuir, fuir très loin. Sauf que ce soir, Ronnie en avait décidé autrement. Enfermé, piégé, foutu.

BOUGE ! Elle ordonna, autoritaire, hystérique. Rob, comme un con, s'exécuta sans se poser de question. De tout façon, il n'était pas vraiment dans l'état de se poser des questions. Il ne comprenait déjà plus rien à la situation alors que ça n'avait pas encore commencé. Désespéré, il se laissa tanguer jusqu'au bord du lit, s'y assit, puis s'y allongea, les deux bras contre son visage comme pour se couper du monde. Ca lui arrivait souvent, de se murer dans son silence, de s'enfermer. RONNIE OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE, SINON J’TE JURE QUE JE TE CRÈVE ! Bon, ce n'était pas la peine d'essayer à ce moment précis. BJ faisait des siennes. Rob étala ses bras sur le matelas de sa soeur, tel Jésus sur sa croix et fixa le plafond, oubliant au passage de cligner des yeux. D'une voix inaudible il murmura Ferme-la... ferme ta grande gueule putain... de merde et puis ses yeux se fermèrent tout seul. Il ne voulait pas l'entendre putain, il ne pouvait pas l'entendre. Il ne pouvait pas être enfermé avec elle, dans une chambre, dans la pénombre de la nuit, défoncé. C'était comme faire un bond dans le temps, se retrouver ces quelques années en arrière. Sauf que tout était différent, enfin bref. Devant le silence qui désormais régnait, Rob s'interrogea. Bah, elle ne parlait lui ? Elle ne gueulait plus. Il se redressa à moitié, accouder sur le lit, et tendit le cou pour voir Billie. Elle avait un grand sourire ahuri. Rob roula des yeux. Manquait plus que ça. chuchota-t-il, plus pour lui même que pour elle. Non parce que, c'était évident. Elle était stone, elle planait à trois milles kilomètres au-dessus des nuages. Maintenant qu'elle l'avait initié, jeune Padawan Rob savait bien reconnaître les effets de la cocaïne. Désespéré, il se laissa à nouveau lourdement tombé allongé sur le lit, fixa à nouveau le plafond. Se jura de passer sa soirée à fixer le plafond en essayant de faire abstraction de la présence de sa vieille amie. Sauf que faire abstraction d'une fonce-dé au crack, ce n'était pas vraiment facile. T’as fait exprès, avoue. Rob respira profondément. Ne pas faire attention à elle, ne SURTOUT pas faire attention à ce qu'elle pouvait raconter. Tout ça depuis le début c’était calculé. T’étais pas censé être là ! Pourquoi t’es là ? Et hop, Rob ne pouvait déjà plus se retenir et il balança, sans même se redresser pour la regarder, d'une voix méprisante : J'sais pas, j'suis chez ma soeur au pire, donc j'fais ce que je veux. Mais cela ne semblait même pas arriver jusqu'aux oreilles de Billie Joe qui continuait à parler de manière compulsive : Depuis le début t’attendais que ça. T’es de mèche avec ta sœur, c’est ça ? Tu lui as demandé de nous enfermer ? T’as essayé de m’faire croire en plus de ça que tu voulais aussi te barrer, mais ça marche pas. J’ai compris. Ayé, la théorie du complot était repartie de plus belle. Il soupira longuement, très longuement. Il avait envie de lui en foutre une, littéralement. Qu'elle s'assomme, qu'elle se taise. Non, pour de vrai. C'était insupportable de l'entendre parler, insupportable. Et ses sous-entendus à la con, elle pouvait se les garder. Pourquoi diable voudrait-il être enfermé avec elle ? Elle le tuait rien qu'en respirant. Il la détestait, il détestait ce qu'elle avait fait de lui, il détestait ce qu'il ressentait quand elle était là, il détestait la loque humaine qu'il était, il détestait la détester. Qu’est-ce que tu veux ? Que tu la fermes ! pria-t-il, la coupant dans sa phrase. Mais encore une fois, elle ne sembla même pas l'entendre. T’as enfin décidé d’avoir des couilles et d'venir te venger de moi ? T'veux m'insulter peut-être ? Me péter la gueule ? Que je m’excuse ? Hein « Robiiiee », tu veux quoi ? Et là, s'en était trop. Il se redressa d'un mouvement impulsif. Assit sur le lit, ignorant le tournis qu'il l'avait soudain pris il se mit à hurler, vraiment hurler : QUE TU FERMES TA GUEULE ! JE VEUX QUE TU LA FERMES BILLIE ! JE VEUX VRAIMENT QUE TU FERMES TA GRANDE GUEULE ! CA TE VA ? Oui, il ne voulait pas l'entendre, merde ! Il s'était donné tellement de mal pour l'éviter depuis tout ce temps. Tellement. Mais c'est bien connu, à force de vouloir éviter quelqu'un, on finit par le chercher dans la foule. A essayer de la rayer de ses pensées, elle avait finit par y siéger définitivement. Oh, ce n'était pas constant, mais elle restait là Billie, dans un coin, bien tapis. Elle était sa plus mauvaise partie de lui. Elle représentait la pire période de sa vie, la plus dure, la plus affreuse, la plus douloureuse. Alors elle ne le quittait pas. Et quand il la voyait, c'était pire, vingt fois pire. Et en plus l'entendre parler pour ne rien dire. C'est lui qui devrait s'allumer le cerveau, lui qui devrait essayer d'oublier. Mais non, Billie était là, elle était défoncée, et elle ne s'arrêtait plus de parler. T'sais, je m’suis pas mal demandée si t'étais vraiment amoureux de moi ou si c’était une connerie. Rob entrouvrit la bouche sans même s'en apercevoir. Il la fixa, alors qu'elle ne tenait pas en place. Il inspira profondément, haussa les sourcils. Elle avait osé. La salope. Elle avait osé. Il se leva du lit, et d'une voix neutre, il répondit doucement : Wahou, à ta place je m'arrêterais là. Franchement, j'te conseilles de bien réfléchir avant d'ouvrir à nouveau la bouche. Comment pouvait-elle, comment osait-elle ? Il n'était pas qu'un mec lui, il était son ami avant d'être son amant. Son copain d'enfance avant d'être son pote de défonce. Ils se connaissaient depuis toujours, depuis la naissance tous les deux. Alors comment osait-elle? Elle n'avait pas de principe... Et elle était défoncée. C'était sans doute ça la réponse. Mais même. Il s'en souvenait comme si c'était hier putain, de ce qu'il lui avait dit, cette nuit-là. Il ferma une seconde les yeux pour se chasser ces idées de sa tête. Au final, lui aussi c'était parfois demandé s'il avait vraiment été amoureux d'elle, ou s'il cherchait simplement à s'accrocher à la première chose qu'il avait eu pour ne pas sombrer. Au final, ça devait être un peu des deux. Enfin, Billie ne s'arrêta pas de parler, bien sûr, elle continua. Rob soupira avant même qu'elle n'ai prononcé un mot, se frottant nerveusement le front. T'sais après la baise on se sent tellement bien qu'on peut dire pas mal de conneries. Au final, j’sais pas. De toute façon j’avais pas envie d'savoir, fallait que je parte. Il s'arrêta, la regarda. Ouais, ça j'avais cru comprendre. "Qu'il fallait que tu partes". Ca semblait même être vital pour elle à l'époque puisqu'elle avait disparu du jour au lendemain. Et puis ça semblait être pressé aussi, puisqu'elle n'avait pas jugé utile de dire au revoir. A cette pensée, Rob détourna son regard. Cette douleur, cette peine, cette nouvelle perte quand il s'était aperçut qu'elle était partie. Il la ressentait encore.

BAM.

Rob sursauta à peine en entendant le coup. Il fronça et sourcil, et il la vit. Se jeter comme un rugbyman contre la porte et puis taper dessus comme si sa vie en dépendait. Il la regarda quelques secondes, sans expression sur le visage. Avait-elle mal? Peut-être pas, vu son état. Elle aurait mal demain. Il attendit encore. Quelques secondes. Il tressaillait à chaque coup qu'elle donnait de toute ses forces sur la porte. Mais il ne bougeait pas. Son cerveau était-il trop lent ? Ses muscles ne répondaient plus ? Il ne savait pas, il la regardait juste se faire du mal. Ouais, c'est ça, souffre salope. Et puis il fut rattrapé par sa raison, par son amitié pour elle aussi, par son désir stupide de s'occuper d'elle. Comme avant, comme il y a quatre ans. Combien de vomi avait-il essuyé ? Combien de douche froide lui avait-il donné pour la réveiller ? Ouais, ils s'étaient bien défoncé tous les deux à l'époque, et toutes les joies qui vont avec. Enfin bref. Il réagit enfin : Hey ! Elle n'entendait pas. Elle n'entendait plus. HEY ! Arrête ! toujours pas de réaction. Il se décida enfin à se jeter sur elle. Il l'attrapa par derrière, l'entoura de ses bras, la bloqua avec force. Elle se débattait, comme si sa vie en dépendait. MAIS ARRÊTE ! BILLIE CALMES TOI ! lui criait-il, sans succès. Il la serra plus fort, contre lui. Jusqu'à ce qu'elle ne s'épuise en fait. Mais il ne la lâchait pas, de peur qu'elle ne reprenne de plus belle. Il resta un moment comme ça, immobile l'un et l'autre.  Silence. Et puis, venimeux, Rob lui lâcha : Si, je l'étais. C'était réel. Je m'en fou que tu n'aies pas envie de le savoir, mais je l'étais. Tu t'es enfuis comme une pute au matin alors que j'avais besoin de toi, ça m'a déglingué, fin de l'histoire. Tu voulais pas le savoir, mais moi je veux que tu le saches. Oui, il fallait qu'elle sache ce qu'elle lui avait fait. Il ne supportait pas qu'elle doute ainsi, qu'elle se demande si ce qu'il lui avait dit n'était qu'une parole en l'air de mec qui vient de jouir. Cependant, il avait été incapable de le dire texto. De le dire mot pour mot. "j'étais amoureux de toi". Non, il l'avait dit une fois, basta, maintenant, il ne pouvait plus. Une seconde, deux secondes. Il la lâcha, l'envoya s'asseoir sur le lit, resta planté devant elle. Il soupira longuement, n'osant pas affronter son regard et puis il attrapa sans délicatesse sa main, la regarda. Elle était rouge. Il la lâcha, se dirigea vers la salle de bain adjacente et commença à fouiller dans les placards. Ronnie était une vraie casse-cou, elle avait une pommade quelques pars, qui apaise. Une connerie du genre. Il finit par la trouver, au bout d'un certain temps quand même. il allait retourné dans la chambre avant de tombé nez à nez avec quelques restes de la poudre blanche, la fameuse. Rob la reluqua un moment avant de se lécher le doigt pour la ramasser et se la coller dans la bouche. Ca ne lui ferait sans doute pas grand chose, rien même. Mais c'était plus fort que lui. Quand il en voyant il fallait qu'il en prenne. Merci BJ pour ça d'ailleurs, ça datait de leur grande époque à Londres ces conneries là. Bref.

Il revint dans la chambre et envoya la pommade à Billie Joe, qui ne la rattrapa pas. Elle n'avait pas d'avenir dans le basket ou le handball cette fille. Il alla la ramasser, la lui colla dans les mains. Tiens, fous-toi ça sur les mains avant que tu ne fasses une descente et que tu me hurles que tes mains vont tomber et que t'as mal. Et puis Rob s'assit à côté d'elle, dépité. Il fixa ses pieds.
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