CAP OU PAS CAP DUDE? †MILO&CÈZANNE.

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CAP OU PAS CAP DUDE? ▷ ft. Cèzanne
Les mains dans les poches de ton manteau de cuir, tu marches à travers cette gare en attente de quoi, de qui? Tu ne sais pas trop. T'avais envie de te retrouver ici pour réfléchir et peut-être partir si jamais l'envie de prend, ouais t'es ce genre de fille-là, à partir sur un coup de tête sans rien avoir planifiée. Mais bon, en même temps tu ne peux pas partir beaucoup trop de choses ou plutôt gens te retiennent ici. Tu finis par t'asseoir sur l'un des bancs et tu regardes ce qui se passe autour de toi, y'a des gens qui sont là. Certains d'entres eux semblent arrivés ici, tu le remarques juste par la façon dont ils marchent et qu'ils regardent partout avec cet air incertain. Puis, y'en a d'autres qui quittent pour aller vers d'autres décors. Assise là, t'es témoin de retrouvailles remplis de cris et de larmes, d'accolades et d'éclats de rire. T'es aussi témoin de retrouvailles plus intime et sans mot, leurs corps ne font que parler pour eux, en voyant cela tu souris en coin et tu baisses les yeux ayant l'impression d'être une voyeuse si tu portes trop ton attention sur eux. Au travers de ce brouhaha, tu peux entendre la voix d'un jeune homme accompagné de sa guitare qui tente de se sortir de sa condition de vie peut-être misérable en laissant son caisse ouvert dans l'espoir d'avoir des donateurs généreux. Tu te lèves alors et tu te diriges vers lui avec un sourire, t'as pas un regard de pitié ou encore de dégoût au contraire, tu sors un billet et tu le déposes dans son caisse en croisant son regard et tu lances; « Good job, buddy.» Il continue de chanter et sourit à ton commentaire, tu détournes le regard et tu enfouis tes mains de nouveau dans les poches de ton manteau continuant de marcher. T'as soudainement l'impression que la tristesse te submerge et t'as pas envie de ça, pas maintenant. Du coup, tu t'empares de ton portable et tu espères que la personne que tu tentes de rejoindre te répondra, mais tu tombes sur sa boite vocale, tu soupires doucement et tu laisses un message; « Salut Cèz' c'est moi, la meilleure de toutes! Écoute, je sais pas ce que tu fais.. Mais, viens me rejoindre à la gare quand t'auras mon message, mon alarme de conneries c'est déclenchée et j'ai besoin de mon partenaire pour ça, si tu viens pas c'est que t'es qu'une mauviette.» Tu lâches un rire et tu raccroches aussitôt sachant qu'il finira bien par débarquer, toujours partant pour faire les 400 coups avec toi. Tu décides de retourner voir le musicien de tout à l'heure et de chanter avec lui, pour passer le temps en incitant les gens à déposer de l'argent dans sa caisse, tu jettes parfois des regards au tour en espérant voir surgir Cèzanne quelque part, étrangement même si tu chantes comme un balai les gens déposent un peu plus de sous, probablement parce que t'es une fille et que tu réussis à sortir ton numéro de charme en même temps, en tout cas y'a pas à dire tu t'éclates totalement. Finalement, tu finis par le voir débarquer avec sa clope au bec et son attitude de mec de boys band et ça te fait sourire, tu remercies à nouveau le musicien et tu te diriges vers lui en disant; « J'pensais que tu allais te dégonfler.» Provocation, quand tu me tiens.

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CAP OU PAS CAP DUDE? ▷ ft. Cèzanne
Tu laisses l'eau chaude te bercer, t'as l'impression d'avoir attendu ça toute la journée. La douche, y a rien de mieux pour se détendre. Tu clignes des yeux plusieurs avant de te rendre compte qu'en une seconde, l'eau est devenue glaciale. Putain, t'as mal gérer ton temps pour le coup. Tu gueules, mais t'as pas le choix, tu sors. En arrivant dans ta chambre, un serviette enroulé autour des hanches, tu remarques que t'as un appel manqué. Merde, t'as oublié d'enlever le silencieux. Tu mets le haut parleur le temps de te sécher et de te changer. Salut Cèz' c'est moi, la meilleure de toutes! Écoute, je sais pas ce que tu fais.. Mais, viens me rejoindre à la gare quand t'auras mon message, mon alarme de conneries c'est déclenchée et j'ai besoin de mon partenaire pour ça, si tu viens pas c'est que t'es qu'une mauviette. Milo. Tu regardas ton téléphone encore quelques secondes après la fin du message. Tiens, voilà qu'elle sauvait ta soirée, t'allais bien te garder de lui dire, elle serait bien capable d’appeler ça une dette. Tu prends pas la peine de dire à tes coloc's que tu sortais, ton claquage de porte le faisait pour toi. Tu dévalas les escaliers à toute vitesse, évitant de justesse la vieille et son chien qui montait. Elle commença à t'engueuler, en s'énervant. Tu continua sans t'arrêter, lui montrant ton majeur juste avant de sortir. Tu savais que tu le regretterais si t'étais en retard, tu ralentis donc la cadence. Bah oui, tu voulais bien voir ce qu'elle te ferait subir si tu la faisais attendre trop longtemps. T'arrive à la gare une bonne vingtaines de minutes après avoir reçu son message. Tu ralentis la cadence, tu la vois entrain de chanter .. faux bien sûr. T'en profites pour la filmer, ça pourrait toujours servir plus tard. Tu t'allumes une clope une seconde avant qu'elle te remarque. Tu t'avances vers elle, n'échappant pas à sa remarque. Faux. Tu m'attendais. Alors quoi ? On arrive plus à se passer de son compagnon de cellule. Tu lui souffles toute la fumée au visage, même en sachant qu'elle ne bougera pas. Tu passes deux doigts sous son menton pour qu'elle te regarde. Mais je t'en veux pas, c'est pas ta faute si t'es accro à moi. Tu la relâches et tu regardes autour de toi, t'étudies le terrain, avant de te tourner une nouvelle fois vers elle. Alors, ton radar avait détecté quoi ?

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CAP OU PAS CAP DUDE? ▷ ft. Cèzanne
T'arrives à sa hauteur et tu sors les mains de tes poches pour poser tes bras de manière détendue le long de ton corps. Puis, tu l'observes et t'arques un sourcil en entendant ces mots, «Faux. Tu m'attendais.» sérieusement Cèzanne fait partie des mecs les plus confiants que tu connais, dire que vous, vous êtes connus alors que vous étiez en garde à vue. Étrangement, tu lui ressembles quand même un peu au niveau du caractère et c'est peut-être pour ça qu'il y a souvent des étincelles entre vous ou encore des défis à la tonne. Tu ne réponds rien à son propos, sachant très bien que tu ne ferais qu'alimenter un peu plus tout, mais aussitôt il reprend en disant; «Alors quoi ? On arrive plus à se passer de son compagnon de cellule.» Tu continues de l'observer et il te souffle sa fumée cancérigène au visage, mais tu ne bronches pas d'un pouce ayant l'habitude de son attitude teinté d'arrogance. À l'aide de ses deux doigts il relève ton menton obligeant vos regards à se croiser et il rajoute une couche de plus en disant; «Mais je t'en veux pas, c'est pas ta faute si t'es accro à moi.» Cette fois, un sourire amusé prend place au coin de ta bouche et t'arques un sourcil, puis tu redeviens sérieuse durant quelques secondes et pour l'emmerder un peu, tu glisses ta langue discrètement et de façon sensuelle contre tes lèvres pour ensuite laisser voir un franc sourire qui signifie -c'est bon, t'as fini là- tu le vois regarder un moment autour pour ramener son attention sur toi et te demander; «Alors, ton radar avait détecté quoi ?» T'uses la carte de l'innocence en fronçant les sourcils et en clignant des yeux légèrement; « Ma quoi?» tu poses ton regard dans le vide et tu fais mine d'avoir compris et répliquant; « Ah ouais, mon radar...» Tu finis finalement par hausser les épaules et répondre avec un sourire malicieux; « C'était une raison débile pour te faire venir, contente de voir que mes débilités ont un effet sur toi.» Tu lâches un petit rire, et tu jettes un regard autour à la recherche d'un commencement à cette soirée de folies, comme à l'habitude tu ne risquais pas de t'ennuyer.

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CAP OU PAS CAP DUDE? ▷ ft. Cèzanne
Tu reviens à toi, après avoir légèrement été absorbé par ses lèvres. Tu la relâches et lui rend son regard. Ouai ouai, j'ai fini. T'attends gentiment qu'elle t'explique pourquoi t'avais du te bouger le cul pour la rejoindre. L'air innocent lui va bien. Elle pourrait facilement passer pour un ange à corrompre. Mais, cette ange là, il était déjà corrompu. On l'est tous à un certain degré, pas moyen d'y échapper. Tu regardes ta clope finir de se consumer entre tes doigts, tu laisses tomber ton mégot sur le goudron et tu relèves les yeux vers elle. Content de voir que la première personne que t'appelles, se soit moi. Je savais pas que j'avais une fan. Dommage qu'elle est déjà pas tout prévu, t'avais pas une imagination débordante ce soir. Un train arrive, ça te rappelle des choses. Trop de choses, tu les enfouis au fond de ta tête. Tu t'approches un peu plus des rails. Tu le regardes s'approcher sans ciller, le défiant presque de te faire tomber sur les rails. L'air s'enroule autour de toi à son passage, tu le suis des yeux quand il continu sa route. Il finit par s'arrêter et tu regarde Milo par dessus ton épaule, lui tendant la main, un sourire de défi s'installe sur tes lèvres. On monte ? Tu la vois hésiter, avant qu'il soit trop tard, t'attrape sa main et l'attire contre toi dans le wagon. Vous avez pas le temps de retrouver votre équilibre que le train redémarre, vous projetant contre le mur derrière. Toi, dos contre le mur, elle sur toi. Je suis sur que c'est toi qu'a provoqué ça. Sourire charmeur. Tu lui laisses le temps de se remettre de ses émotions. Tu gardes sa main dans la tienne et t'avances dans le wagon devant toi, n'essayant même pas de jouer le rôle du gars qui cherche sa place. Vous en traversez un autre et tu vois qu'il y a des travaux dans le prochain. Un seul gars à l'intérieur. T’aperçois enfin ce qu'il te faut. Tu lui indiques la wagon d'un hochement de tête. Tu pourrais sortir tes talents de dragueuse, bien que tu sois mauvaise à ça, pour que j'arrive à choper les bombes de peintures là-bas ? Ta carte blanche, tu te demmerdes comme tu veux, faut juste pas qu'il me voit. Tu penches la tête sur le côté. Ou alors. On y va avec plus de violence c'est comme tu veux.

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CAP OU PAS CAP DUDE? ▷ ft. Cèzanne
Ça fait longtemps que t'es plus un ange. Ça fait longtemps maintenant que t'es un ange déchu, mais tu réalises que la fille que t'es aujourd'hui, c'est celle que t'as toujours été au fond de toi lorsque t'étais gamine. T'es pas le genre de fille à avoir des regrets, tu tentes toujours de regarder vers l'avant, même si parfois tu ne prends pas toujours les bonnes décisions. Tu reviens aussi à toi, alors que tes prunelles sont toujours plongés dans les siennes. Tu l'as vue s'attarder sur tes lèvres et ça te fait sourire intérieurement à croire que ton charme opère encore sur la gente masculine. Mais bon, entre toi et lui il n'y pas un jeu de séduction d'installé c'est juste souvent comme ça de façon naturelle. Tu le regardes jeter son mégot de cigarette au sol et tu rapportes tes yeux dans les siens, en laissant entrevoir un sourire amusé devant ces propos; « Content de voir que la première personne que t'appelles, se soit moi. Je savais pas que j'avais une fan» Ouais, bon une fan il faut quand même pas exagéré, même si d'un autre côté tu admires un peu son caractère je m'en foutisme, un caractère que t'as développée avec les années toi aussi, mais tu réalises que tu es tellement plus fragile que lui. On dirait que pour lui, rien ne semble l'affecter alors que toi tu ramollis à certains moments et tu te montres vulnérable, même si t'aimes pas trop avoir ce rôle, les émotions prennent parfois le dessus et elles te montrent sur un jour plus fragile. Soudainement, t'entend un son au loin et ton regard se tourne vers la gauche quelques secondes. Tu rapportes tes yeux sur Cèzanne et tu constates qu'il s'est rapproché dangereusement des rails. Soudainement, le son qui semblait lointain se fait plus persistant et le train fini par passer près de vous en vous enveloppant dans son souffle. Soudainement, il te regarde et te lance; On monte ? Bizarrement, tu hésites et Cèzanne le ressent c'est pourquoi, il te prend la main et t'entraîne avant que se soit trop tard. Vous n'avez pas le temps de reprendre votre équilibre, tout se déroule à vitesse grand v. Vous voilà projetés par la force de l'impact, Cèzanne se retrouve contre le mur derrière et toi carrément sur lui. Dans l'action, tu t'es accroché fortement à son blouson ayant cru pendant un moment que vous alliez chuter et malgré le fait que vous êtes en sécurités maintenant, tu baisses tes yeux sur une de tes mains qui empoignent toujours l'un des côtés de son blouson en cuir. Puis, tu croises son regard lorsque tu l'entends briser le silence; «Je suis sur que c'est toi qu'a provoqué ça.» Tu ne peux pas t'empêcher de lâcher un rire en sentant l'adrénaline du moment redescendre un peu. T'arques un sourcil en répondant; « Je te signale que c'est toi, qui a eu l'idée de monter dans un train en marche.» Tu lâches son blouson et garde ton autre main dans la sienne, puis tu le suis alors qu'il avance dans le wagon. Avec chacun votre air et vos blousons en cuir, t'as l'impression de te sentir comme Bonnie au côté de son Clyde et cela te fait réprimer un sourire en coin, un sourire qui heureusement il ne voit pas puisque t'es légèrement derrière lui. Vous traversez un autre wagon et il te montre l'un des wagons qui semble être en réparation avec seulement un mec à l'intérieur; «Tu pourrais sortir tes talents de dragueuse, bien que tu sois mauvaise à ça, pour que j'arrive à choper les bombes de peintures là-bas ? » Tu fronces les sourcils en l'entends dire que tu es mauvaise au niveau de la drague, tu sais qu'il cherche à te provoquer te pousser à bout, le petit te connait plutôt bien hein? Tes yeux demeurent fixés sur l'homme qui se trouve dans le wagon et aussitôt tu entends la voix de Cèzanne qui reprend; «Ou alors. On y va avec plus de violence c'est comme tu veux.» Tes yeux se posent enfin sur lui, et tu secoues la tête doucement en disant; « Pas besoin de violence, il suffit qu'un peu de séduction et tu les auras tes bombes de peinture.» Tu glisses une main dans tes cheveux en rapportant tes yeux clairs sur ta proie, et tu souris en coin prête à être à l'attaque. Tu descends ensuite un peu ton haut pour faire en sorte de voir un peu le galbe de ta poitrine et tu lances à Cèzanne; « Sérieux, je sais pas qu'est-ce que vous avez tous, à tomber gaga en voyant des seins.»

Tu roules des yeux et te voilà finalement prête alors que tu lâches sa main, tu lances; « On se retrouve de l'autre côté avec les bombes de peinture.» Tu souris franc et lui pique un clin d'oeil, puis tu marches d'un pas déterminée vers le wagon en réparation et tu croises finalement le regard du mec qui t'observe surpris de te trouver là. « Vous avez pas le droit d'être ici.» Lance-t-il en lui jetant un simple coup d'oeil avant de se remettre au boulot. Tu constates alors que ça risque d'être un peu plus difficile que tu le pensais. Du coup, tu sors la carte de la fille innocente; « Ouais, je sais... C'est qu'en fait, je me baladais et j'ai vue que vous bossiez, en fait j'ai toujours eut un faible pour les travailleurs.» tu te mords la lèvre doucement, cette fois il porte son attention sur toi où plutôt ton corps et précisément ta poitrine légèrement dévoilée, ce truc marche à tout coup. Tu t'avances un peu et poursuis; « Je peux vous regardez bosser? Ça vous embête pas... Je suis curieuse, j'ai toujours rêver apprendre.» Il semble hésitant, mais tu lui fais une petite moue en t'approchant encore un peu plus de lui. Et aussitôt, tu le sens déstabilisé, bien sûr tu n'as pas oublier de repérer les bombes de peinture dans le fond du wagon près de la sortie. « D'accord, mais vous ne pouvez pas toucher.» Lance-t-il maladroitement, tu lâches un petit gloussement et tu acquisses légèrement en t'approchant dangereusement de lui encore plus, ton visage près du sien tu souris et murmure d'un ton séducteur; « Vous par contre, c'est pas défendu que je vous touche hm?» L'homme rougit et rigole mal à l'aise, tu le pousses un peu plus vers le fond, mais aussitôt il dit; « Attention, on doit pas accrocher le travail en cours.» Tu lâches à nouveau un rire et tu reprends innocemment; « Oh, pardon, je suis bête...» Le hasard fait bien les choses, puisque tu le pousses sur le mur libre, le mur qui se retrouve près de la porte et donc près des bombes de peinture. Alors, que tu jettes un oeil à la porte du fond tu constates Cèzanne de l'autre côté qui t'observe. Aussitôt, tu sens que le travailleur veut lui aussi regarder, alors tu lui prend le visage d'un main de façon sèche pour l'empêcher de regarder et tu viens plaquer ses lèvres sur les siennes pour lui rouler une pelle. Évidemment, tu ne fais pas durer le plaisir et alors que l'homme est encore sous le choc, toi t'as déjà franchi les portes du wagons avec les bombes dans les mains. Tu peux entendre l'homme hurler de lui rendre ses bombes de peinture, mais t'as déjà pris donner quelques bombes à Cèzanne en te mettant à courir comme une déchaînée. Après avoir couru un moment, tu finis par t'arrêter contre un mur pour reprendre ton souffle et tu grimaces en te passant une main sur la bouche; « Putain, il avait l'haleine d'un cheval...» Tu lâches quand même un rire, et tes yeux se posent sur les bombes de peinture et tu souris fière en disant à l'attention de Cèzanne; « Qu'est-ce que je t'avais dit, rien de mieux qu'un peu de séduction. Ça marche à tout les coups.»

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CAP OU PAS CAP DUDE? ▷ ft. Cèzanne
Tu remets ta veste en place, t'avais le don pour la mettre mal à l'aise. Tu l’entraînes à travers les wagons, main dans la main. Tu trouves ce que tu cherches, en souriant tu lui proposes deux solutions, elle le drague ou tu le frappes. Tu lèves les yeux aux ciels sans pour autant être surpris quand elle t'annonce qu'il n'y a 'pas besoin de violence, il suffit qu'un peu de séduction et tu les auras tes bombes de peinture.' Tes yeux dévient légèrement lorsqu'elle ouvre un peu plus son haut et tu te penches à son oreille. Vous êtes toutes des tentatrices c'est pour ça. Tu lui lances un clin d’œil et tel le gentleman que tu es, tu lui ouvre la porte du wagon. Tu t'appuis contre le mur et tends l'oreille, prêt à écouter toute la conversation. Tu croises les bras et rit jaune en voyant la maigre tentative de drague du mec. Il ferait bien de prendre des cours, ou avoir un charme naturel aurait été bien pratique. T'observes la scène, concentré. Là, elle le pousse vers le fond, te jettes un regard avant de l'embrasser. Tu souris en coin, finalement, elle arrivera toujours à t'étonner ta Milo. T'attrapes les deux bombes qu'elle te lance au vol et tu traces à sa suite. Tu cours, et tu continues de courir. Le gars a du se boiter parce qu'une fois adosser au mur, vous êtes tranquilles. Tu te redresses, reprenant peu à peu ton souffle. J'ai pas dit que t'étais obligé de l'embrasser. Tu l'as fait pour me rendre jaloux ? Ça a pas marché. Tu regardes tes bombes en l’écoutant. Que du noir, ça sera parfait. Je l'aurais assommer, on aurait pas eu besoin de courir. Mais c'est vrai qu'un peu de sport te ferais pas de mal. Oui, c'est vrai, t'aurais pu te passer de cette dernière réplique. Tu lui laisses pas le temps de te clouer le bec, tu te tournes vers le mur et commence à taguer ce qui te passes par la tête. Une flèche dirigé vers l'avant du train, Hell marqué derrière. T'hausses les épaules en sentant le regard de Milo par dessus ton épaule. Tu t'approches d'elle et lui pose un mini baiser au coin des lèvres, une main posée sur sa taille. C'est le moment de te lâcher ma belle. T'entres dans le prochain wagon,à moitié rempli, pendant que le contrôleur vous indique que vous arrivez au prochaine arrêt. Tu te penches par dessus deux sièges pour écrire Fuck it and what they think sur la vitre, à l'envers pour qu'il soit vu de l’extérieur. Tu laisses Milo s'éclater encore un peu, le regard des passagers ne te fais absolument rien. Tu regardes par la vitre quand le train ralentit pour finir par s'arrêter. Les flics. Tu soupires, et tu tournes la tête vers la fille à droite, qui a encore son téléphone dans les mains. Si Milo avait pas été là, tu sais pas ce que t'aurais pu lui faire. Tu reprends la main de Milo et l’entraîne vers le fond du train. J'espère que t'es prête à courir. D'un pas vif tu traverses le train, jusqu’à ce que vous vous retrouviez dans le dernier wagon. Tu passes ta tête par la porte, les flics surveillent les allez et venus. Quand t'entends le signal qui te dit que les portes vont se refermer, t'hésites plus un instant. Tu sautes sur le quai, entraînant Milo avec toi. Là-bas ! Pour la discrétion c'est loupé. Tu pousses Milo devant toi, pour qu'elle prenne de l'avance. Chose inutile apparemment. Pas un pas de plus. T'aurais été tenté de t'enfuir, si seulement t'avais pas vu les autres flics arriver droit sur vous. Vous avez vraiment rien d'autre à faire, que d'arrêter deux âme sœur à la recherche de tranquillité, Monsieur l'agent ? Même un incconu aurait remarqué qu'il y avait seulement de la provocation dans ta voix. Avec ton habituel sourire en coin, tu tires légèrement sur tes manches, pour cacher les traces de peinture sur tes doigts. Glissant tes doigts dans ceux de Milo, tu l'attires près de toi.

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CAP OU PAS CAP DUDE? ▷ ft. Cèzanne
Te voilà entrain de t'enfuir, comme une voleuse avec des bombes de peinture dans les mains. Évidemment, tu as répartie ton butin avec ton complice et tu t'es mise à courir, tu pouvais entendre les pas de Cèzanne derrière toi et une poussée d'adrénaline énorme envahir ton corps. À croire que tu ne vis que pour ça, les emmerdes te collent à la peau, mais tu finis toujours par en retirer un certain plaisir. Tu ne jettes que très peu de regard en arrière, de toute façon, tu sais que porter un regard vers l'arrière peut t'attirer des ennuies en te ralentissant dans ta course et là, plus de chances de se faire prendre. Finalement, tu finis par ralentir et t'arrêter à bout de souffle alors que la voie semble tranquille. Tu t'appuies contre le mur derrière toi et tu t'humectes les lèvres essayant de reprendre ton air. «J'ai pas dit que t'étais obligé de l'embrasser. Tu l'as fait pour me rendre jaloux ? Ça a pas marché. » Alors que tu grimaces un peu en te maudissant de fumer comme une cheminée, tu laisses entrevoir un sourire en entendant ces mots et joueuse comme t'es, tu affiches une moue légèrement déçue et tu hausses les épaules en disant; « Au moins, j'aurai essayer.» Puis, aussitôt il reprend en te rappelant sa technique et il ne manque pas de t'ajouter une petite pic, tu lui fais donc un joli fuck t'armant de ton plus beau sourire, entre vous c'est toujours comme ça. Soudainement, tu le vois prendre une bombe de peinture et commencer à taguer un truc. Tu l'observes sans un mot, il finit par s'approcher de toi et poser d'un façon rapide ses lèvres sur les tiennes tout en posant une main contre ta taille en disant; «C'est le moment de te lâcher ma belle.» Vous pénétrez dans le second wagon et tu t'empares d'une bombe et t'exposes ce qui te passe par la tête. « nothing else matters» t'es tellement concentrée que tu fronces même les sourcils, tu rajoutes un peu plus loin; « cool kids never die» et tu jettes un regard à Cèzanne en le voyant inscrire fuck it and what they think. Soudainement, tu sors de ton moment de folie et d'amusement la main de Cèz' dans la tienne te ramène à la réalité et il te souffle; «J'espère que t'es prête à courir.» Tu remarques alors que le wagon ralentit et tu vois la tête des flics, étrangement cela te fait sourire et tu sens que la suite des événements risque d'être assez amusant. Vous, vous faufilez dans le fond du wagon, puis sans une seconde de plus, vous sautez en dehors du wagon malheureusement les flics vous ont repérés. Cèzanne te pousse vers l'avant te laissant un peu d'avance et aussitôt tu te remets à courir comme une déchainée en accrochant quelque personne au passage, tu ne prends même pas la peine de t'excuser. Mais ta course ne dure pas, puisque t'entends la voix d'un flic qui te demande de vous arrêter. Tu freines alors ta course et tu t'humectes les lèvres doucement, Cèzanne n'hésite pas à prendre la parole; «Vous avez vraiment rien d'autre à faire, que d'arrêter deux âme sœur à la recherche de tranquillité, Monsieur l'agent ?» Tu dois te retenir pour ne pas te mettre à rigoler comme une conne,étrangement tu réussis plutôt bien à garder ton sérieux, tu remarques que Cèzanne joue avec les manches de son pull pour camoufler les preuves. Puis ses doigts viennent se lier aux tiens et il te rapproche de lui, doucement tu caresses sa main avec ton pouce ça te permet de garder un certain contrôle et en même temps de le calmer. L'agent en question, vous regarde en fronçant les sourcils; « Vous avez rien de mieux à faire que chercher les embrouilles hum?» T'affiches un maigre sourire des plus innocents et c'est à ton tour de reprendre la parole; « Ça fait peu de temps qu'on est ensemble, on cherchait pas à faire d'embrouilles m'sieur, on voulait juste être tout les deux.» Tu poses ton regard dans celui de Cèzanne essayant de lui porter un regard des plus amoureux possible, mais t'es tellement pas douée pour ça que t'as peur que tout parte en vrille. Tu espères que le flic n'osera pas vous demandez d'aller au poste, lui, il te connait peut-être pas mais pour les autres au poste, t'es loin d'être un visage inconnu. Ton coeur bat à une vitesse phénoménale dans ta poitrine et tu tentes de demeurer le plus calme possible.

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CAP OU PAS CAP DUDE? ▷ ft. Cèzanne
Tu la pousses devant pour lui laisser de l'avance. T'aurais pu la laisser en rade derrière et juste te casser en courant. Mais t'avais décidé de changer la donne. Vous avez pas le choix, vous vous arrêtez quand vous remarquez que vous êtes encerclés. Tu sens Milo qui se retient de rigoler. T’attrapes sa main. Vous faire passer pour un couple a surement été ta meilleure idée de la journée. T'essayes de caler ta respiration sur la sienne, elle essaye de t'aider là, tu le sais. T'aider à garder le contrôle. Tu poses ton regard sur elle, t'évites d'éclater de rire, même si tu en serais bien capable. Milo et toi. Amoureux l'un de l'autre. Impossible. Sachant vos caractères respectifs. Même pas en rêve. Tu te concentres de nouveau sur le flic. A ses yeux vous étiez peut-être des inconnus, mais pas pour les flics restés au poste.Regardez ce qu'on a trouvé. Tu vois deux flics revenir avec les bombes de peintures que vous aviez jeté en courant. Et merde. T'avais pas pensé qu'ils fouilleraient le coin. Tu serres un peu plus la main de Milo. Tu sais que c'est elle, en partie, qui te permet de garder le contrôle, de pas faire un truc con qui pourrait vraiment vous amener des emmerdes. Tu le regardes s'approcher, avec son petit sourire à la con. Celui qu'ont les flics qui passent leur vies à mettre des contraventions, et qui sont bien contents d'avoir enfin chopper quelque chose de bien plus intéressant. Autrement dit toi et Milo. Montre tes mains petit. Tu craches par terre, refusant d’obéir. Un peu plus à droite et ça finissait sur ses chaussures. Allez vous faire ... Il t'attrape le poignet, sans te laisser le temps de finir ta phrase. arrachant tes doigts de ceux de Milo auxquels t'essayes désespérément de t'accrocher. Ta manche glisse lentement sur ton bras, la garce, dévoilant les taches noires sur tes doigts, s'étalant sur toute ta main. Vous êtes foutu, mais ça tu l'as su dès qu'il t'a souris. Il ne repartirait pas les mains vides et il te l'a fait comprendre.
Le bruit des menottes qui se referment sur vos poignets, tu l'as entendu beaucoup trop souvent. T'évites de croiser le regard de Milo, tu sais que ça t'inciterais juste à la révolte. Inutile, quand on a les menottes aux poignets et qu'on ne peut s'en défaire. La voiture. Le trajet. Milo. Le seul truc dont tu te rappelles, c'est le regard insistant du conducteur sur vous. Et la douleur incessante dans tes poignets. C'est toi qui la provoqué. Tirant sur tes menottes comme si cela allait changer quelque chose, juste pour te défouler. Enfin arriver. Pas besoin de passer par la case négociation. Vous alliez passer la nuit en cellule peut-être même deux, si on vous oublie demain. Tous les regards se tournent vers vous quand vous entrez. T'entends plusieurs sifflements, tous dirigés sur Milo. Les porcs. Il y en a un qui s'approche de vous. Celui qui t'as foutu une raclée parce que t'avais aucune intention de dénoncer ton dealer. Il jette un oeil a Milo à coté de toi.Cèzanne. Oh, et tiens. Milo. On vous a préparé vos chambres. Cinq étoiles vous allez voir. Sa putain d'ironie tu lui aurais fait ravaler si t'avais pu. Les grilles de la cellule se referment sur vous et tu te masses les poignets, enfin libéré de cette morsure argenté. Tu fais les cents pas, incapable de rester en place. T'oses enfin regarder Milo en face. T'avais pas prévu ta soirée comme ça hein ?

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CAP OU PAS CAP DUDE? ▷ ft. Cèzanne

GAME OVER, voilà la partie est terminée. Vous, vous retrouvez pris au piège comme de véritables amateurs, t'as compris que la partie est terminée au moment où les flics se rappliquent avec vos armes du crime, vos fameuses bombes à peinture laissées à l'abandon. Tu sens ton sang bouillir dans tes veines et la rage t'envahir lorsque tu vois l'arrogance pourri de ce flic et son fameux sourire qui donne la gerbe. Soudainement, le flic demande à Cèzanne de monter ses mains. Tu demeures de marbre gardant toujours tes doigts avec les siens, mais bientôt vos doigts s'arrachent de force et il remarque les traces de peinture, les traces de votre culpabilité qui vous fera passer la nuit derrière les barreaux. Tu serres la mâchoire lorsqu'il te passe les menottes et t'as soudainement l'impression d'être envahi par de vieux fantômes qui viennent rire de toi en pleine gueule. Le trajet de la station jusqu'au poste de polices se passe dans un silence des plus complets, voilà que tu t'es emmurée dans ton mutisme, tu t'es totalement refermée c'est ce que cette ambiance; les menottes, le regard des flics, t'aurais le goût de tout défoncé malheureusement dans ta condition tu ne peux pas, alors tu optes pour le silence radio et l'attitude d'indifférence. Vous finissez par entrer dans l'établissement et tu n'as même pas fait un pas que des sifflements à ton égard se font entendre, tu ne leurs jettes aucun regard continuant d'avancer ne faisant que renifler agacée et dégoûtée par ses porcs. Soudainement, l'on s'adresse à vous tu plantes ton regard dans le sien et tu peux sentir l'agacement de sa part et son envie de lui en foutre une. Vous voilà ensemble derrière les barreaux, tu fais des rotations avec tes poignets lorsqu'il te retire les menottes et tu ne manques pas de te masser les poignets légèrement ayant l'impression d'encore sentir ses étaux métalliques sur ta peau. Tu renifles à nouveau, l'odeur et cette humidité te transperce le corps. Tu finis par t'asseoir sur l'un des "lits" mis à votre disposition et lorsque tu poses tes fesses dessus ta l'impression de renforcer royalement et une vilaine odeur provenant du matelas te monte au nez, putain. Tu finis par relever les yeux les posant sur Cèzanne, tu le vois marcher de long en large comme un lion en cage et après un moment, il fini par te regarder et briser le silence; «T'avais pas prévu ta soirée comme ça hein ?» Tu l'observes attentivement et tu plisses les yeux en réfléchissant et en finissant par répondre; « Pas vraiment non...» Tranquillement, un sourire se forge sur ton visage lorsque tu le vois détourné les yeux blasé et tu rajoutes; « Par contre, ça valait le coup...» C'est vrai, quand même c'était un plan foireux tu l'accordes par contre tu t'es vachement amusée et l'espace d'un moment t'as arrêté de ruminer du noir, de retourner ça des centaines de fois dans ta tête. Il ne le sait pas et ne le saura probablement jamais, mais d'une certaine façon il t'a sauvé de ta solitude et ton moment de déprime. T'essaies de capter son regard pour lui faire comprendre que c'est pas dramatique, que t'as déjà vue pire que ça. Tu replaces une mèche de tes cheveux et tu t'avances un peu sur le matelas demeurant toujours assise et t'ajoutes; « Rappelle-moi, de ne jamais tenter ma chance dans une grande école de théâtre d'accord.» Cette fois, tu lâches un rire et tu lèves tes yeux au ciel en repensant à votre mise en scène du couple amoureux, c'était trop n'importe quoi. N'empêche que grâce à votre folie, t'as réussis à laisser ta marque dans le métro et ça te rend plutôt fière. Tu finis par te lever et t'avancer vers Cèzanne en disant; « Cinq étoiles, mon cul...» Tu grimaces légèrement et t'hausses les épaules ne pouvant pas faire autre chose qu'attendre. Quand tu repenses à tout ça et du fait que vous êtes en cellule ensemble, t'as nettement l'impression de te sentir comme Bonnie et Clyde CAP OU PAS CAP DUDE? †MILO&CÈZANNE. 4153354820

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et cela te réprime un sourire en coin.

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CAP OU PAS CAP DUDE? ▷ ft. Cèzanne
Tu rumines, le lion il veut sortir les griffes, tout détruire. Mais il peut seulement passer les pattes à travers la grille et espérer toucher quelque chose. Tu finis par te caler contre la porte en fer, la regardant découvrir votre chambre pour la nuit. « Par contre, ça valait le coup ... » Elle te rend un léger sourire alors que tu baisses la tête. T'as l'habitude de finir en taule. Mais avec elle, t'aurais pensé que ça serait différent. Que pour une fois t'aurais pu finir ta soirée libre et pas enfermé en cage. T'entends le lit qui grince et sa remarque te rappelles le moment et t'as attrapé ses doigts et où ta phrase t'es sorti beaucoup plus naturellement que tu ne l'avais prévu. « J'ai trouvé qu'on s'était pas si mal démerder. Je veux dire, c'était plutôt crédible. On aurait été comme Bonnie et Clyde pendant un court instant. » Tu laisses un silence passé, et tu relèves les yeux pour la voir s'avancer vers toi. Tu le vois à travers ses yeux, qu'elle aussi, elle pense au tag. Ses traces noires, votre signature. Qui restera graver quelqu'un temps avant que quelqu'un arrive à les altérer. « On se refait ça quand tu veux. Tu fais craquer tes doigts, incapable de tenir en place. Tu regardes partout, comme si un miracle allait arriver, que la cellule allait s'ouvrir toute seule ou qu'un mec ferait exploser le commissariat. Dans ce cas, t'espère juste que ça se passera pas comme pour jack dans pirates des caraïbes et que tu pourras te casser tranquille.
Tu serais prêt à passer une nuit blanche, si seulement t'avais l'énergie pour. Mais tu bosses demain. Si ton boss regarde ton casier demain, t'es foutu et tu le sais. Autant ne pas arriver en retard. Ton regard passe du lit au sol. Du sol au lit. Tu sais que le sol sera peut-être moins confortable, mais au moins tu pueras pas le lendemain. Surtout que la banquette est beaucoup trop étroite pour vous deux. Tu t'allonges sur le sol, les yeux rivés au plafond, lui laissant bien volontiers le lit. Tu retires ta veste pour t'en servir de mini couverture. Tu te refais le film de la soirée, te demandant où tu avais pu te planter, où, tu aurais pu vous sortir de là. Tu soupires et tu finis par lui tendre la main, ton habituel sourire de voyou sur le visage qui annonçait qu'une connerie allait encore sortir de tes lèvres. « Tu viens dormir avec moi ? On est censé être un couple après tout. » T'attrapes sa main et l'attire à toi. Tu finis par t'endormir, ta main posée dans son dos, pour une nuit sans rêve.

FINI.

» talk to me. (cèzanne)
» very bad trip + cèzanne
» far from the others, close to each other (cèzanne)
» sacrifice yourself ☯ cèzanne
» le voyou et la bohème. ⱷ cèzanne