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 Porte Close (Bjette)

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MessageSujet: Porte Close (Bjette)   Porte Close (Bjette) EmptySam 22 Mar - 1:56

T'avais appris Kill, des choses impossibles à digérer. Des trucs qui restaient coincé en travers de ta gorge. Billie, ta Billie, qui s'envoyait en l'air avec des merdeux. Des enfoirés qui te connaissais pas encore mais qui entendrait bientôt parler de toi. ça faisait deux jours que tu ruminais ces informations, deux jours que tu tournais comme un lion en cage dans ton atelier. Deux jours que tu dormais pas, que tu mangeais rien, que tu sortais pas. Même Don avait du rester à l'écart, même ta sœur n'avait pas eu droit de t'approcher. Parce que tout ce qui la concernait elle était sacré, t'en revenais pas de raisonner comme ça, pas toi. Pourtant c'était le cas, et la simple idée de leurs lèvres sur les siennes te déchirait de l'intérieur, te donner envie de frapper à mort. T'avais tout gardé en toi pourtant, parce que ta fierté t'interdisait d'aller la trouver. Tu pouvais pas admettre devant elle que ses faits et gestes t'affectaient à ce point, c'était impossible. Les autres souffraient de ce mal, pas toi, t'étais intouchable, t'étais puissant. Pas tant que ça. T'avais tout fait pour te calmer. Mais la séance de méditation n'avait fait qu'accroitre ta colère puisque réfléchir à la situation actuelle ne faisait que lui donner toujours plus de réalisme, t'avais choppé tes bouteilles de rhum, et tu les avais vidées les unes après les autres. Puis tu t'étais essayé à la peinture. Mais rien ne venait, rien à part la forme de son visage, ses pommettes, ses lèvres, son nez, ses yeux, qui te fixaient dans la pénombre. Cette vision accélérait les battements de ton cœur, te donnais chaud, et ces sensations te ramenais automatiquement à ta rage, c'était insupportable, t'avais finis par te lever Kill, par chopper la toile et la fracasser contre le mur. T'étais devenu fou dans la chambre, et t'avais tout détruit, tous tes tableaux, tes bouteilles aussi, les envoyant avec hargne contre les murs. T'hurlais Kill, contre toi, contre eux, contre elle, contre la terre entière. C'était ça l'histoire, la sale histoire, bien trop affecté, t'en aurais pleuré, si t'avais pas eu toute cette violence à évacuer. Agenouillé au milieu du chaos, tremblant comme un mome, tu fixes un point en face de toi, comme si ça pouvait t'empêcher de dériver mais c'est impossible, tu suffoques lentement. Il faut que tu fasses quelque chose, que tu sois fixé. Alors tu te lèves Kill, tu passes rapidement par la salle de bain, et le reflet que tu croises dans la glace te fais ouvrir de grands yeux, ta joue droite est fendue, profondément ouverte; Nouvelle balafre. Tu ne l'as même pas senti, probablement une de ces bouteilles parties s'exploser contre le mur, retour de flamme, les débris de verres ne t'ont pas loupé. Mais t'as pas le temps pour ça, tu rinces à l'eau froide, tu retires les éclats planté dans ta joue à coups d'ongles, cette douleur n'est rien comparée à celle qui te déchire la poitrine. T'expédie la douche, sort de chez toi à moitié habillé, t'as pas trouvé de t-shirt qui ne soit pas recouvert de peinture ou déchiqueté par le verre. t'es parti avec ton cuir et un vieux jeans, des baskets d'une autre époque, point barre. et tu cours Killian, tu cours comme si ta vie en dépendait, tu traverses le centre de bristol à toute allure, jusqu'à l'est, jusqu'à elle. Tu trouves rapidement la tours où elle loge, faut dire que ce chemin tu le connais parfaitement, à force de le prendre à toute heure du jour et de la nuit. tu grimpes les marches quatre à quatre, et te retrouves devant sa porte. tu sonnes. pas de réponses, tu frappes, à coups de poings dabord, mais toujours pas de réponse. alors, en dernier recours, tu dégaines ton portable. appuies sur les touches à toute vitesse, maltraitant les touches en les enfonçant comme la brute que t'es. « BILLIE. SORT DE TON PIEUX ET VIENS M'OUVRIR CETTE PUTAIN DE BORDEL DE PORTE. HERE NOW. JE SAIS IL EST MEME PAS DIX HEURE C'EST LE MILIEU DE LA NUIT. MAIS. FAUT QU'ON DISCUTE. T'AS 10 SECONDES POUR RAPPLIQUER OU JE PASSE A TRAVERS LE BATTANT ! » sa réponse ne tarde pas; « PUTAIN !!! ARRÊTE DE SONNER ET DE FRAPPER OU SI J’OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE JE TE TUE ! QU'EST QUI YA ? JE SUIS BIEN DANS MON LIT MOI ! Ps : Si tu défonces la porte je te défonce la tête et j'te fais raquer pour repayer ! » la colère te reprends tout à coup, elle que la course avait presque réussit à dissiper. elle ne veut pas t'ouvrir. sous le coup de la rage tu donnes violent coup de pied dans la porte. raquer ? mais t'es daccord y'a pas de problème, tu pourrais tuer pour qu'elle ouvre ce putain de battant. « C'ETAIT PAS SUFFISAMMENT EXPLICITE DANS LE PREMIER MESSAGE ? FAUT QU'ON PARLE. IL TE RESTE TROIS SECONDES. » tu deviens menaçant, tu sautes sur tes pieds, respires bruyamment. Trois secondes c'est trop long, tu tiendras pas le choc Kill. « Tu fais chier, bordel. Et si je viens pas t'ouvrir tu comptes faire quoi ? Tséé c'est pas ma faute mon lit est un amant possesif...uhm...ouais enfin mon lit. Tu peux pas repasser plus tard, sérieux ? On n'a la life devant nous. J'saiis pas je viens chez toi plus tard. LAISSE MOI PIEUTER EN PAIX ! » amant ? tes mâchoires se serrent à t'en faire péter les molaires. T'as compris Kill, pourquoi elle veut pas ouvrir. « Meuf me dis pas qu'y a un de ces fils de pute dans ton lit. Me dit pas ça. Ouvre. OUVRE MAINTENANT J'VAIS LUI EXPLOSER LA GUEULE ! » t'attrapes ta tête à deux mains, passe tes doigts dans tes cheveux, t'es en train de perdre le contrôle, ça va trop vite, tout va trop vite. et tu vois rouge déjà. « Mais arrête de gueuler bordel ! Et puis merde. Tu vas finir par défoncer ma putain de porte. J'ai jamais dis ça. Et puis...même si j'avais un mec dans mon lit qu'est-que ça peut te foutre ? J'AI JUSTE MAL A LA TETE PUTAIN ! LAISSE MOI PIEUTER ET ARRÊTE TON PUTAIN DE BOUCAN ! On parlera plus tard je vois pas c'est quoi l'urgence. Tu vois ma tronche presque tous les jours. DONC ARRÊTE TON PUTAIN DE BORDEL OU JE VIENS T'OUVRIR ET PAS POUR FAIRE CAUSETTE !  » tu lis à toute vitesse, de la fumée ne va pas tarder à sortir par tes oreilles. le coeur battant tu te mets à hurler comme un enragé, t'acharnant sur la porte avec toute la sauvagerie qui te caractérise, coups de pieds, coups de poings, finalement tu prends ton élan et te jettes de toutes tes forces sur le battant fermé, épaule en avant. Un grand boum se répercute dans le couloir, méprisant la douleur, tu recommences, c'est pas un morceau de bois affublé d'un verrou ridicule qui va t'empêcher d'entrer. Tu lèves le pied et l'abat violemment sur la porte, égratignant le bois, enfonçant légèrement le contre-plaqué. « BILLIE ! OUVRE ! »


Dernière édition par Killian Applebite le Jeu 27 Mar - 18:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Porte Close (Bjette)   Porte Close (Bjette) EmptyMer 26 Mar - 22:33

Porte close.
Kill & Bjette.

Fenêtres ouvertes. Un vent frais et matinale s’engouffre dans la pièce et fait voler les rideaux. Toi, tu es là, au milieu du salon, étendue sur ce matelas qui t’es tant familier et dont les draps sentent l’adoucissant mélangé à l’odeur du tabac froid. Tu viens de t’éveiller bien malgré toi. Malheureusement, les bruits provenant de la rue et la sensation de froid que tu ressens en ce moment ont eu raison de ton sommeil. Tu tâtonnes, irritée par le froid, à la recherche de ta couette afin de t’y blottir pour ainsi retrouver au plus vite les bras de Morphée. Mais tu ne la trouve pas. Agacée et légèrement recroquevillée sur toi même, tu te retourne dans ton lit brusquement tout en te demandant ce que ces foutues fenêtres à la con font d’ouvertes. Somnolente, tes paupières s’ouvrent à demi et se renferment plusieurs fois avant que tu ne parviennes à les ouvrir complètement. Tes yeux mal réveillés se posent alors sur l’arrière d’un crâne puis, sur une nuque, et enfin sur un dos parsemés de grains de beauté. Tu fixes ce corps étendu à côté du tien pendant quelques secondes avant de réaliser que ce n’est pas celui de Sacha, avec lequel tu as l’habitude de dormir. Tu fronces les sourcils et l’esprit encore embrumé suite à ton sommeil bascule sur le dos en posant une main sur ton front. Tu as l’impression que ta tête est coincée dans une saloperie d’étau et qu’elle va finir par exploser sous la pression exercée. Ta bouche quant à elle est horriblement sèche et pâteuse. En plus de ça, tu as sacrément envie de gerber. Bref, tu es mal. Malade ? Non. Tu as juste une putain de gueule de bois à la con. Tu es simplement entrain de payer pour ta soirée d’hier. Tu refermes tes yeux quelques secondes et finis par les ré-ouvrir lorsque tu sens le gars à côté de toi bouger. Tu l’avais presque oublié celui-là. L’intrus désormais sur le ventre, tu te redresses sur un coude et lui lance un coup d’œil, promenant ton regard le long de son dos jusqu’à son cul où tu t'arrêtes. Tu viens seulement de remarquer qu’il était totalement à poil tout comme toi d’ailleurs. Tu reportes alors ton regard sur les fenêtres ouvertes, tandis qu’un violent frisson te secoue de toute part. Putain. Tu vas finir par attraper la crève si ce n’est pas déjà fait. Tu te lève à poil et attrape la couette dans lequel tu t’emmitoufle comme un gros esquimau avant d’aller fermer ces putains de fenêtres. Tu reviens ensuite au matelas, t'y laissant tomber lourdement, et t’allume une clope en regardant le gars qui pieute dans ton lit en ce moment et finis par lâcher un : « Fais chier. » Il ne fallait pas faire bac + 5 pour comprendre que vous aviez certainement couché ensemble. Sauf que t’avais genre presque aucun foutue souvenir de la soirée d’hier. Tu te souvenais de presque rien et encore moins d'avoir baisé avec ce type. Mais ce n’était pas ça le problème. Tu t’en branlais. Ce n’était pas la première fois que tu te réveillais à côté d’un parfait inconnu, ou du moins, ce qui te semblait être un inconnu. C’est juste qu’en général tu ne ramenais jamais tes coups d’un soir chez toi. Question de précaution. Les pots de col ce n’était pas vraiment ton truc et puis, tu préférais partir plutôt que ça soit le contraire. Bref, t’avais genre aucun foutu souvenir de ce mec. Ah si quoique. Tu te souvenais seulement du moment où vous aviez débarqué ici en enlevant vos fringues. Le concernant, c’était en gros tout ce que t'avais. Tu ne savais pas où tu l’avais rencontré ni comment il s’appelait d’ailleurs. Bref, tu finis ta clope tranquillement avant de choper ton boxer et ton marcel blanc que tu enfiles puis attrapes un pull qui ne t'appartient pas. Le sien peut-être ? Non, celui de Sacha. Tu le reconnais. Tu l’enfiles donc tout en te disant qu’il faudrait peut-être que tu penses à le dégager. On va dire que les prolongations ce n'était pas ton truc et encore moins avec un gars dont tu ne te souvenais même pas du prénom. Tu commences donc à lui secouer l’épaule afin de le réveiller : « Hey, oh, faut que tu te réveilles. Bordel, comment tu t’appelles déjà ? » Aucune réaction. Putain, c’est qu’il a le sommeil lourd ce con. Soudain, tu flippes. Tu te demande pendant deux secondes si ce con est pas mort du genre qu’il t’a fais une putain d’overdose ou quoi. Genre, il y a un macabé dans ton bed. Mais tu te dis que t’es vraiment conne, parce qu'il a bougé il y a même pas deux secondes. Bref, tu finis par lâcher l’affaire préférant aller pisser. Tu retenteras le coup juste après, lui foutant même un coup de pied au cul s’il faut. Tu te dirige donc vers la salle de bain-la tête dans le cul- et viens prendre place sur le trône. Tout en faisant ta petite affaire, tu poses ton coude sur ta cuisse et porte ta main à ta joue afin de soutenir ta tête. Grave erreur. A peine ta main a-t-elle fait pression sur ton visage que tu sursautes. Une douleur lancinante irradie toute ta pommette jusqu’au côté de ton œil. Bordel. Qu’est-que t’as encore foutu ? Tu finis ce que t’as à faire vite fait bien fait et te lève, te dirigeant vers le lavabo afin de te laver les mains, tout en jetant un coup d’œil au miroir qui se trouve au dessus de celui-ci. Putain, tu es sacrément arrangée. Tu poses alors tes mains de chaque côté du lavabo, t’y appuyant, et approches ton visage du miroir afin de constater avec plus d’attention l’étendue des dégâts. T’as un sale hématome sur la pommette et la lèvre ouverte. Au moins t'as pas d’œil au beurre noir, c’est déjà ça. C’est sûr que ça serait pas le premier mais bon. Tu essais alors de te souvenir de ce qui s’est passé. Tu arrives à te rappeler mais pas de tout. T'as comme des brides de souvenirs un peu floues ponctuées de gros trous noirs. Mais ça y est. Bingo ! Tu replaces à peu près ce qui s’est passé. T’as cherché un gars hier et pas n’importe lequel. Tu te souviens, ouais. Il ressemblait à Kill. Le même style. Grand, brun, yeux marrons. Tu l’avais même pris pour lui de dos mais faut dire qu’en plus tu étais déjà grave défoncée à ce moment là. Kill... il t'y faisait trop penser cet enfoiré et c'était bien ça le problème. Tu crois lui avoir assené un coup la première, tu ne sais plus vraiment. Tu n'es pas sûr et encore moins de savoir réellement pourquoi. Sans doute parce que tu avais la rage contre Kill. Ouais, sans doute. Ou bien parce que justement cet enculé n’était pas lui. En fait, tu ne sais pas vraiment. Tout est tellement embrouillé en ce moment dans ta pauvre caboche et principalement à cause de Kill'. En repensant à lui, sans t’en rendre compte, tu serres les rebords du lavabo. Tes jointures deviennent blanches, tu baisses la tête et regarde tes poings égratignés et vois sans vraiment la voir la trace d’une morsure sur ton avant bras. La seule chose à laquelle tu penses à présent c’est à lui et ça te tue littéralement. Tu contractes la mâchoire. T’as soudain cette sensation au creux de ta poitrine. Tu ne sais pas vraiment comment l’expliquer. Tout ce que tu sais c’est qu’à ce moment là tu voudrais arrêter de penser à lui, qu’il sorte de ta tête et qu’il te foute la paix. Parce que là, t’as juste envie de tout exploser. Tu veux juste arrêter de ressentir cette rage malsaine et ce poison de jalousie qui t'étouffe et te font suffoquer. C'est de sa faute. Tu le hais. Tu ne veux pas penser à lui, pas après ce que tu as appris hier et qui t’as d’ailleurs poussé à te retourner la tête à mort. Par qui, où, quand, la façon dont tu l’a apprit, on s’en branle. Tu sais désormais qu’il s’est tapé Nikki et Syd. Et ça, ça te fous hors de toi. Ça t'enrage, ça t'empêche de réfléchir correctement, de faire des truc censés. T'as la rage. T'es rongée par la jalousie et ça te fous encore plus hors de toi. Et puis, le fait de refouler tout ça c'est encore pire. Pourquoi ça te fais autant chier ? Putain. Kill c’est juste ton pote. Tu hais tout ce que tu ressens. Tu comprends que dal, non, tu ne veux pas comprendre. Tu ne veux pas ressentir tout ça. Tu ne devrais même pas ressentir ça. Alors pourquoi tes comme ça ? Pourquoi t’as envie d’exploser la gueule à quelqu’un là et plus particulièrement à Kill ? Tu le hais tellement, bordel. Mais tu sais que ce n'est pas vrai. Tu as beau te le répéter. Ça serait tellement plus simple de le haïr que de ressentir ce que tu ressens pour lui. Toutes ces choses dont tu ne veux pas, qui te font flipper et que tu ne comprends pas, ou plutôt, que tu t’obstine à ne pas vouloir comprendre préférant les rejeter avec toute la violence et la force dont t'es capable. Tu finis par fermer les yeux essayant de le chasser de ta tête lorsque soudain la sonnette te fais sursauter. Tu te demande alors qui ça peut être. La sonnette retentit à nouveau puis encore et encore. Quelqu'un est entrain de s'acharner dessus, sonnant d'une façon complètement frénétique. Tu fais une grimace de douleur et pose ta main sur ton front. T'as l'impression que ta tête va exploser. Bordel de merde. Qui était le taré qui s'excitait sur ta sonnette à 10h du mat ? Tu sors de la salle de bain et tandis que tu traverses le salon d'un pas rapide, t'entends des bruits sourd provenant de ta porte. Le taré en question était maintenant entrain de s'amuser à boxer celle-ci. Si t'avais pas aussi mal à la caboche tu serais certainement déjà sortie pour lui exploser la gueule. T'avances donc vers la porte, irritée comme jamais, tout en te demandant si ce n'était pas Sacha qui faisait le con parce qu’il avait oublié ses putains de clefs. Tu finis par arriver devant la porte et regarde dans le juda. T'aperçois alors Kill, ton Kill. Ton cœur fait direct un putain de dératé dans ta poitrine. Putain qu'est-ce qu'il fout là ? Tu ne veux pas le voir. Qu’est qu’il veut ? Merde. Tu jettes un œil anxieux au gars qui dort toujours paisiblement malgré le boucan. Tu ne veux pas lui ouvrir et puis, tu ne sais pas quoi faire. Tu te précipites alors dans ton lit comme une gamine et ramènes la couette sur toi tout en fixant la porte d'entrée. Tu espères que si tu ne lui donne pas signe de vie il finira par abandonner et se casser. Bien qu'au fond, tu as une irrésistible envie d'ouvrir cette putain de porte. Parce que tu sais, tu sais que c'est lui qui se trouve derrière. T'entends alors ton portable vibrer. T'as reçu un message. Tu l'attrape et regardes l'écran qui t'indique qu'il s’agit d'un message de lui. T'hésites à le lire pendant une demi seconde mais c'est plus fort que toi, ton doigt vient déjà de déverrouiller ton portable. Tu lis alors son message aux accents furieux. Il veut te parler. Toi, tu ne veux pas lui parler, tu ne veux pas le voir. Tu veux seulement virer ce gars de ton pieu et hiberner toute la journée. T'hésites alors à répondre à son message mais finis par le faire. S’ensuit un bras de fer par sms. Tu finis, du moins, tu penses avoir le dernier mot lorsqu'il ne te répond plus. Un silence s'installe. Mais ce n'est que le calme avant la tempête. Tu l’entend soudain hurler comme une bête enragé avant qu'il ne se remette à s'acharner de plus belle sur ta pauvre porte. Tu te dis qu'il va finir par la défoncer à ce train là. Tu l'entends alors hurler ton prénom et t'ordonner d'ouvrir. Pour le salut de ta pauvre tête qui est au bord de l'implosion mais aussi pour celui de ta porte d'entrée, tu décides finalement d'aller lui ouvrir. Tu es irritée, en colère, mais aussi inquiètes. Tu ne sais pas pourquoi il est dans cet état et ça t'inquiète vachement au fond. En plus de ça, tu ne sais absolument pas de quoi il veut te parler. Tu déverrouilles donc la porte et l'ouvre brusquement, prenant garde de ne pas l’ouvrir entièrement. Tu t'immobilise, le fixant quelques secondes tandis que tu sens ton bâtard de cœur se mettre à danser la rumba dans ta cage thoracique. Tu te faufile alors rapidement dans l’entrebâillement et ferme la porte à laquelle tu jettes un bref coup d’œil. Tu remarques aisément les vestiges de la crise de Kill' et relèves les yeux vers lui. Tes froides prunelles vrillées sur lui, tu t'approches dans un bond et le pousse d'une main, lâchant sur un ton qui trahit une certaine hostilité tandis que tu serres tes bras contre ta poitrine, ayant froid : « Putain, c’est quoi ton problème ? Qu’est qui y'a bordel ? » T’as tellement la rage contre lui à cause de ce que t'as appris hier que ton poing te démange. Mais au lieu de lui foutre une beigne, à la place, tu remarques sa joue entaillée et bien malgré toi tu t'approches et attrapes son menton, lui tournant légèrement le visage afin d'examiner sa blessure et lui demande : « Qu'est-ce que t'as foutu ? »
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Dernière édition par Billie-Joe K. Thompson le Ven 12 Sep - 23:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Porte Close (Bjette)   Porte Close (Bjette) EmptyDim 30 Mar - 13:00

Et si moi j'suis condamné depuis la première fois que mes lèvres ont effleuré le goulot d'rhum ; j'suis damné depuis l'instant où j'ai posé les yeux sur toi.
                                                                         
Je fixe la porte en effronté, en égaré, en désespéré de colère. Le souffle diminué, les doigts serrés en poings, qui trembles. J'ai l'envie de mordre. J'ai l'envie d'arracher à ses gonds, cette putain de porte. Je deviens fou mon amour. Mais ça, tu peux pas l'comprendre pas vrai ? J'te parle en muet, en signe que tu sais pas voir. Mais cette fois, ça passe pas. Ça reste là, dans ma gorge, en boule de nerf. Puis le verrou saute, la porte s'ouvre, gestes vifs, colère inévitable, nous serons deux. Pourtant, la tension est toujours là, même quand je saute dans l'azur de tes prunelles qui me fusillent, même quand je dessine mentalement la forme contrariée de tes lèvres ou que je détaille le muscle joueur de ta mâchoire crispée. La hargne qui me tient, ne me laisse aucun répit. Droit illégitime, je dois me venger, du froid qui m'enlace, maintenant que je suis là, je dois agir. Je tremble en chien furieux, en chien démuselé proche de la rupture, plus de sens, il faut que je me calme ; je suis trop près d'elle. Je veux pas la blesser. Je veux pas. Fol espoir de garder le contrôle, qui s'échappe dès l'instant où elle referme la porte derrière elle, et pose sa main sur moi, sa main qui me repousse. Les éclairs dans mes yeux la foudroie durement, avertissement premier. « Putain, c’est quoi ton problème ? Qu’est ce qui y'a bordel ? » ce qu'il y a ? et toi ? Pourquoi tu me laisses pas entrer ? Pourquoi il faut toujours que j'en arrive à un tel état de rage pour que tu consentes à m'ouvrir ? Pourquoi tu me pousses à bout ? Pourquoi tu me fais ça ? Bordel pourquoi ? Mâchoires résolument serrées, faut pas sortir les crocs maintenant. « Qu'est-ce que t'as foutu ? » ses doigts comme des papillons, qui volent jusqu'à mon visage, s'empare de mon menton pour examiner la plaie sur ma joue. Fallait pas non plus. J'me dégage un peu vivement, j'la regarde pas, lui expose juste le jeu des muscles qui retiennent mes crocs, la muselière tu te souviens ? Mes narines frémissent, je ferme les yeux. Mais ça tiendra pas, ça tiendra jamais, ce putain de barrage. Tu l'entends pas ? Le fracas des vagues juste derrière ? Tu l'entends pas qui frappe alors qu'il cherche à tout faire céder ? Tu le vois pas ? Il fait comme moi y'a pas une minute, comme moi contre la porte derrière toi. Cette porte toujours fermée. Un tic nerveux raidit les muscles de ma nuque. Spasme de violence. Ça tardera plus à sentir le brûlé, c'est ma tête qui déconne, tu comprends pas ça ? Billie. « Pourquoi tu m'laisses pas entrer ma belle ? » tu lui demandes en lui souriant méchamment. Un sourire de rancœur. Un sourire dessiné tout en crocs aiguisés, c'est le loup dans le chien, qui s'amuse de la situation. « Il est pas la Sacha hein ? Il est pas là mais t'es pas seule. J'le sens, j'le vois sur ton visage. C'était bon au moins ? » tu lui demandes en approchant ton visage du sien,  carnassier en plein, tes mains enserrent ses épaules de poupée, de modèle, d'enfant, ton amour. Trop vivace qui te brule et tu serres, fort, très fort. Comme si ça pouvais l'empêcher de fuir. De te mettre mal ; d'te tuer encore. « Tu t'fous d'moi ! » tu l'écarte de ton chemin, violemment tu la repousse sur le côté, et ouvre cette maudite porte. Il fallait pas ouvrir au loup hurleur rageur vengeur ; il voulait pas l'asile, juste semer le chaos. Tu traverses le couloir en trombe. Et tombe sur le désolé spectacle de ce mec à poil. Dans son lit à elle. Tu réfléchis pas, t'es qu'une pulsion de rage sauvage, t'es un putain d'prédateur, un lion furieux qui crache sa fureur, tu fais l'tours du matelas en courant presque. Tu l'attrapes par un pied, et le tire hors du lit. Drôle de réveil, le type se demande ce qui lui arrive, ses yeux un peu vitreux, un peu bête, ne comprennent rien. Toi t'as déjà fais l'allé retour entre le salon et la cuisine, et ce qui luit dans ta main c'est un couteau. Alors tu t'approches, plus lentement, sans hurler comme un dément, et tu baisses vivement pour l'attrapes par le cou, le soulevant avec une étonnante facilité, tu coinces le plat de la lame juste là, sous sa gorge. « salut mon pote, j'ai toute ton attention, ça y est ? » tu lui demandes ne le fixant intensément, tandis qu'il te dévisage, les yeux exorbités. « Alors voilà, il se trouve que j'ai une très mauvaise nouvelle pour toi ; cette meuf que t'as baisé, elle est à moi. »

Tu t'entends plus parler, tu te vois plus agir, t'es juste mordu, mordu au cœur, et ça fait mal, ça fait putain de sacrément mal. Vision périphérique, tu vois encore les draps retournés, le matelas où ils se sont enlacés. Et tu te fous pas mal de savoir, si c'est un habitué ou juste un type qui a finit la par hasard. T'en as rien à branler. Tu bandes les muscles du bras qui le tient au dessus du sol. Presque pendu, il suffoque, cherche de l'air en vain. Tu le balances par terre, et il atterrit en vrac entre le sol et le matelas. « Tu comprends quand j'te parle ? TU COMPRENDS CONNARD ? »

Je le secoue et sa tête heurte le sol, lui fend l'arcade, il saigne déjà. J'abats violemment mon poing sur son visage, il lève les bras pour tenter de se protéger. Ce qui excite ma colère, la rend cruelle. Et je frappe de plus belle, une tempête qui se déchaîne sur son corps, sa peau portera longtemps les signes de ma hargne. Il crie, il supplie, mais j'entends plus, j'suis devenu sourd. J'lui cogne dessus parce que mon corps réclame qu'on assouvisse son besoin de violence, je lui cogne dessus parce que je veux lui faire payer ces heures entières où j'ai pensé à elle, rien qu'à elle, juste à elle, à son visage ou la couleur de ses yeux, à ses mains aux doigts fins, à ses courbes femmes de princesse, j'veux qu'il paye pour les nuits d'insomnie que je me tape depuis trop de temps, seulement bercé par ses paroles vagues, quand elle s'occupait de moi comme une infirmière. Quand elle était qu'à moi, quand elle était là, que je pouvais supporter d'être moi, que j'étais plus seul dans ma tête. Faut bien évacuer, et toi salaud, t'avais rien à foutre ici. Sauf que ça sort pas en pleur, ça sort pas en hurlement, ça sort en coups, en coups du cœur, de l'esprit et du corps. J'me relève choppe deux trois fringues, et j'te tire derrière moi comme un putain de macchabée. De toute façon tu pourrais pas marcher, dis moi merci maintenant. J'te traine et tu gémis, faible. J'te fais traverser l'appart' comme ça et j'te jette dans le couloir. Tu respires encore bâtard, de quoi tu te plainds ? « Et si j'ai les flics au cul par ta faute connard, j'te retrouverais et j'terminerais le boulot ; dégage maintenant ! rampe, disparais, ou j'te crève. » j'lui lance les vêtements au visage et il essaie de les enfiler, même si chaque mouvement qu'il fait en s'activant lui arrache des râles de bête suppliciée. ce lâche obéit, il se remet debout, se barre sur une jambe, traînant l'autre derrière lui, une main enserrant son torse défoncé au côtes fracassées, son visage méconnaissable, déjà gonflé et couvert de sang qui coule encore de ses multiples plaies. Il marche pas droit, j'avais raison. Il se cogne aux murs, laisse des traînées écarlates sur les murs, mais j'bouge pas d'un pouce. J'regarde son dos qui s'éloigne, et le calme, un calme froid et impénétrable semble s'abattre sur moi. Une lassitude incroyable. Presque heureux. Mais c'est pas terminé. Je re-rentre. L'appartement est silencieux. Où est-elle ? Je peux sentir les vibrations de sa propre colère, celle qu'elle ne va pas tarder à me jeter au visage. Il faut que tu me pardonnes ça, j'te ferais jamais d'excuse, j'suis trop con pour ça mon amour. J'suis juste une bête de violence, une bête de cirque, trop dangereux. Un aliéné, qui supporte plus ses propres sentiments. Alors j'ai rien dis tu sais. J'ai rien dis pendant un moment, quand tu t'envoyais tous ces gars que t'acceptais de te donner à eux, j'ai fermé ma gueule et j'ai continué ma route, en parallèle de la tienne. Mais il y avait de plus en plus d'instant fugace où nos routes se croisaient, et plus elles se mêlaient moins j'avais de contrôle sur la jalousie maladive qui était née en moi. J'pouvais plus rien faire d'autre que la retenir entre mes bras quand toi je n'avais pas le droit de te toucher. Je disais rien, parce que c'était tellement, tellement mieux pour toi. Mais tu te rapprochais toujours et j'avais de plus en plus de mal à me taire. De plus en plus de mal à intérioriser tout c'bordel de sentiment. Ça c'est imposé très vite en fait. J'te voulais. J'te veux. Mais j'sais pas faire ça dans les formes, j'sais pas être courtois correct ou poli, j'sais pas faire tout ça, j'suis jamais qu'une saloperie de tox, j'suis jamais qu'un violent qui carbure au rhum, t'as pas besoin de moi dans ta vie, et j'veux pas, t'exposer à moi. A tout l'mal que j'pourrais te faire. Pourtant j'peux plus m'taire, ça tire dedans, ça errafle, ça creuse comme du sel ou je sais pas, c'est une plaie qui s'infecte parce que j'savais pas comment la soigner, que j'ai refusé d'y prendre garde. C'est qu'un jour, je me suis réveillé, et ça démangeais salement, c'est mon cœur qui s'était mit à mourir. A mourir de toi.
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MessageSujet: Re: Porte Close (Bjette)   Porte Close (Bjette) EmptyDim 6 Avr - 18:39

Porte close.
Kill & Bjette.

Casse-toi ! Putain, mais casse-toi ! Dégage ! Arrête ça ! Me regarde pas comme ça, me parle pas comme ça, me touche pas comme ça. Pourquoi t’es là ? Pourquoi tu me torture comme ça ? T’aimes ça me torturer, hein ? Sadique. Tu es sûr qu'il n'en n'a même pas conscience et c'est certainement ça le pire. Putain, il ne sait même pas le bordel monstre que y’a là dedans. Ce n’était déjà pas très reluisant, paisible, normal et saint avant que tu le connaisse mais alors là, c’est l’enfer. Tu crois même que l’enfer-si cette connerie existe- doit être le club Med à côté. Il est comme le reflet de ton propre désordre intérieur qui te revient à la gueule comme une saloprie de vieux démons d’un passé à chier, qu’on croyait enterré et oublié. Tu brule de l’intérieur, ça te consume. Ses yeux te transpercent, ses doigts te brulent. Tu te sens faible et vulnérable et tu détestes ça. Enfoiré. Il essai de te foutre en l’air, de te finir, c’est ça ? Qu’il aille se faire foutre. T’es pas de ce genre, de ceux qui cèdent, qui se laisse démolir sans broncher, sans se battre. Toi, t’es du genre à foncer dans la mêlée, tête baissée, et à frapper comme une enragée, sans t’arrêter encore et encore. Mais bordel, qui il est pour te faire ressentir tout ça ? Pour avoir cette putain d’emprise sur toi, cet empire sur ton être ?

T’avais pas l’intention de le faire entrer. Plantée devant lui, tu sentais ton poing se serrer. Tu le serrais tellement fort que tu commençais à trembler. Qu’est-ce que ça pouvait lui foutre que t’étais pas seule ? Tu faisais ce que tu veux ton cul. Si demain t’avais envie d’aller baiser une meuf pour changer, ou de te faire engrosser, ou de changer de sexe ou encore de te foutre en l’air. C’était ton problème. T’avais de compte à rendre à personne, t’étais à personne, bordel. Un rictus, le sien, il est insupportable, suivit de cette foutue déduction et de cette question : « C’était bon au moins ? » T'avais envie de lui hurler que oui, c’était bon. Qu’on ne t’avais jamais baisé comme ça de toute ma vie. Que t'avais grimpé au rideau, que t'étais allée dire bonjour aux satellites, que t'avais visité le nirvana, que merde, t’avais eu pas moins de trois orgasmes vaginaux. Et puis, après ça, t’aurais continué à hurler des trucs du genre du cul pour le cul, des trucs bien hard, dégoulinant d’absurdité et de lubricité à faire avoir une crampe à la main au pire des pervers, jusqu'à la rupture d'anévrisme jusqu'à le faire dégueuler sous l’excès, sans mauvais jeu de mot. Juste pour l’emmerder, juste pour satisfaire sa curiosité qui au fond n’en n’était pas, juste pour espérer le faire souffrir, le mettre à terre, le faire agoniser. Pour finalement lui faire comprendre l’absurdité de la chose et que tu ne voulais que lui et que tu pensais l'aimer, tout autant que tu t' évertuais à le rejeter et à essayer de le détester. Mais en réalité, tu ne te souvenais plus de rien. Comme la plupart de tes baises, d’ailleurs. Tu aurais pu mentir mais tu n’a pas eu le temps (ce qui a d’ailleurs sans doute sauver la vie de ce pauvre type) parce qu’il te tenait déjà fermement avant qu'il ne te pousse violemment sur le côté, te dégageant de son passage. T’as d’abord eu le souffle coupé avant d’avoir un vertige. T’as ensuite réalisé qu’il était entré. Ta respiration s’est accélérée et tu as fixé la porte grande ouverte pendant quelques secondes, tandis que la colère commençait à fourmiller en toi et à se rependre comme un poison dans toutes les parties de ton corps, jusqu’à gronder. Tu t’es alors engouffrée à ton tour dans l’appart, sur ses talons, et t’as hurler son prénom, hors de toi. Parce qu'il essayait de te faire te sentir comme la pire des salopes alors que lui, il s'était tapé Nikki et Syd et sans doute d'autres. Parce qu'il était entré sans que tu le veuille, parce qu’il allait dégager ce mec sans ton avis comme si t'étais une petite fille prit la main dans le sac après avoir fait une connerie. Alors, t'a finis par t’arrêter devant le spectacle de Kill qui malmenait ce pauvre gars. T’es tellement en colère, désemparée, que tu te sens plus vraiment. T'as la mâchoire serrée et tu tremble violemment. Et puis, y'a cette saloperie de douleur qui te vrille le crane, c'est insupportable. T’as envie de gerber. Tu sais plus vraiment ce qui se passe, t'es ivres de colère, de haine. Tu plaques tes paumes sur tes tempes et tu finis par te précipiter dans la première pièce qui te vient, en l'occurrence ce qui est censé être ta chambre. Et juste avant de claquer la porte, t'entends Kill' massacrer ce gars et la dernière partie d'une de ses phrases : « [...] cette meuf que t'as baisé, elle est à moi. » Ce qui te fais paniquer et te fous encore plus en colère.

T’es dans un état second, t'as du mal à respirer, tu suffoques. Ta poitrine se soulève dans des mouvements saccadés. Tu trembles, t’arrives plus à penser correctement, t’es entrain de disjonctée, t’as l’impression que tout t’échappe, que t'as plus d'emprise sur toi-même. La situation te fous la rage, non, Kill te fous la rage. C'est du foutage de gueule. T'as envie de l'éclater en partie pour ça, mais aussi à cause de ce que t'as appris hier. Tu plaques à nouveau tes paumes sur tes tempes et attrapes ta tête. Et puis, dans un grognement t’envoies tout valser, tu saccages tout, jusqu’à péter la fenêtre, tu ne sais même pas comment. Tu t'en branles. Alors seulement, tu ressors, t’as tellement la rage que tu sens ta vision se brouiller parce que t’as les larmes aux yeux, des larmes de rage. Tu reviens dans le salon comme une furie, t'as certainement l'air d'une folle furieuse. Plus de traces du type à part quelques gouttes de sang par terre. Ton regard se pose sur Kill, tu fonces sur lui et lui fous un coup de poing. Pas de ceux que tu lui fous pour rire en contenant ta force. Non, tu lui as asséné un coup de toute tes forces là. Tu rigoles pas. T'as une tronche à te marrer ? Immédiatement une douleur irradie tout ton poing à la base déjà très endolorie. Tu fais une légère grimace de douleur qui ressemble plus à un rictus. Et ouvres ta main avant de la refermer. Mais la douleur t’enivre, elle te pousse à vouloir frapper encore plus fort et te fous encore plus hors de toi. : « C’est quoi ton putain de problème ? » hurles-tu. Tu viens de lui en foutre une et tu ne te sens pas mieux pour autant. T’attends qu’il acquisse le coup et tu le pousse violemment en continuant d'hurler : « Je suis pas à toi. Je suis à personne, ok ? » Tu te mets à rire comme une démente, tu fais plus gaffe à ce que tu dis, tu t’en branle d’en dire trop. Tout à besoin de sortir. Tu sais plus ce que tu dis, les vannes fonctionnes à plein régime et sont grandes ouvertes. Alors oui, tu hurles comme une hystérique, te mouvant d'une façon frénétique, la voix enraillée par la colère et aussi à force de crier. T'ajoutes alors -ne lui laissant pas le temps de réagir- comme pour te convaincre toi même alors qu'au final c'est comme si que tu lui criais que tu l'aimais à corps perdu et que tu pourrais te damner pour lui. Que tu l'aimais tellement que ça te bouffais et ça te rendais dingue, que tu pourrais crever pour lui : « Qu'est-ce que tu crois ? Tu crois que je t'aime ? J’ai une tête à t’aimer, moi ? Regarde ma tronche. Tu crois que je peux aimer quelqu'un ? » Ce sujet était tabou entre vous. C'était de l'ordre du non dit et tu venais de le faire éclater en mille putains de morceaux, de briser ce tabou qui vous maintenait à une distance de sécurité l'un de l'autre Tu te mets une nouvelle fois à rire, d'un rire hystérique, désespérée. Tu es pathétique, tu le sais et c’est de sa faute. C'est lui qui te rends comme ça. T'as la rage, t'as la rage, t'as la rage. Tu te jettes sur lui, tu le mets à le rouer de coups, t'as réussis à lui remettre un semblant de coup de poing en plus d'autres coups avant qu'il ne t'attrapes les poignets. Ça te fous encore plus la haine, le fait qu'il ne te rende pas tes coups. Il sait que tu détestes ça. Alors, t'ajoutes pour le provoquer et le pousser à bout, pour qu'il te tape enfin sur la gueule à son tour, tout en te débattant pour qu'il te lâche : « Lâche moi putain et rends moi mes coups ! Allez bordel, frappes moi ! Rends les moi ! T’as peur de me frapper ? Je t’emmerde, moi ! Je sais que t’en brule d’envie. Vas-y, allez vas-y ! T'as perdu tes couilles ? Tu les as peut-être oublié dans les pieux de Syd et Nikki ? Et ouais, je suis au courant. Oh non attends, peut-être que tu les as oublié là ? Vu que tu te tapes aussi régulièrement mon meilleur pote. » Étrangement, tu n'en voulais pas à Nikki, Syd ou Sachette. Tu ne lui en voulait qu'à lui mais également à toi même.
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Dernière édition par Billie-Joe K. Thompson le Ven 12 Sep - 23:03, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Porte Close (Bjette)   Porte Close (Bjette) EmptyDim 27 Avr - 12:41

Je t'aime mal. Quitte ou double.
                                                                         
« C'est quoi ton putain de problème ? »

Une gifle, une gifle amère, en représailles, en punition, tu les exècres, ses gifles, ses gifles pour soumettre, ces tentatives pour t'foutre la tête sous l'eau, c'est un appel à la violence, ses gifles. mais tu les aimes pourtant, ses coups qui te renverses, tu les adules, ses paumes, surtout lorsqu'elles agressent ta peau, elles te font monter l'adrénaline, elles te rappellent dans le présent, elles t'obligent à garder l'esprit sur ce qui se passe. Et ton esprit, encré dans sa folie, tourne dans ton crâne, il tourne en lion en cage, et il a l'envie de la coller contre le mur, mais toi aussi t'as l'envie, l'envie d'la faire taire. Pour toujours ? Il fallait pas cogner le loup. Il fallait pas le lancer dans ses chemins sinueux, qui prennent la montagne. Pas pour la vue, juste pour le vide, et dis Billie, un tours dans le vide, un tours chez la mort, là où tout est froid comme la glace, là où la blancheur n'est pas pureté mais rigidité cadavérique, ça te plairait ? EST-CE QUE CA TE PLAIRAIT ? T'as tourné ton regard vers elle, tes yeux d'enfant perdu, qu'est tombé dans la violence, parce qu'il supportait pas le reste, et que laisser la rage décider, c'est encore ce qu'il y a de plus simple, de plus apaisant, de meilleur. Le serpent qui resserre ses anneaux. C'est ton cœur prit dans la tourmente, ton cœur qu'on perfore, à coup de crochets, à coups de venin. Et la douleur transcende, la douleur t'rends fou, en sang. Ça saigne en dedans. C'est le cœur qui perd pied, c'est le cœur qui se noie, au milieu des questions. C'est le cœur qui meurt, traversé par ces courants électriques violents, ces sentiments que tu veux pas comprendre. « Je suis pas à toi. Je suis à personne, OK ? » elle te pousse contre le mur, de toutes ses forces, et ta tête vient heurter le mur. Le loup grogne en dedans, il a sorti les griffes, il est prêt à bondir, prêt à tuer si tu le laisses Kill. Si tu le lâches, elle pourra plus crier ses mots qui t'écorches tout entier, tu sais ? Alors, lâche-le. Tue-la. « Arrête. » ta voix est rauque, changée, pleine d'agressivité, de violence, pleine de coups, de sang, et de jointures qui cèdent. C'est un avertissement, mais la furie n'en a que faire, elle se moque pas mal d'y laisser la peau, c'est ce que tu te dis, et ça te fais peur. Elle se rends pas compte Billie, elle est comme une petite fille Billie, elle est comme toi. Toi, le gosse traumatisé, le gosse poignardé par sa sensibilité exacerbé, toi l'enfant artiste, toi qu'a ramassé tes dents trop de fois. Toi, qu'a pas perdu le contrôle, puisque tu ne l'as jamais eu, personne t'as appris, t'as eu un frère une fois, puis t'as eu une sœur aussi, un temps, avant que la page se tourne, avant que les barreaux se referment sur toi. T'es resté gamin, incapable de grandir, tu t'es élevé tout seul finalement, ouais, les derniers coups de crayons qui font de toi le monstre que t'es aujourd'hui, sont de ta main. T'es qu'un enfant incontrôlable ; mais elle aussi, c't'une môme, une gamine, une petite rose avec épines. Une môme trop violente. Et ça va sauter. « Arrête ! Tais-toi ! Ta gueule ! » un hurlement. « Qu'est-ce que tu crois ? Tu crois que je t'aime ? J'ai une tête à t'aimer, moi ? Regarde ma tronche. Tu crois que je peux aimer quelqu'un ? »

Et moi ? Tu l'as vu ma gueule ? Tu crois que ça m'met comment c'que tu dis là ? Tu crois que j'vais faire quoi, là ? Tu crois que j'dois partir ? Ou t'secouer dans tous les sens histoire que tu remettes toutes tes idées à leur place bordel ? Tu crois que j'dois tout accepter ? Tu crois que j'dois la fermer et repartir ? Tu crois que j'dois m'excuser ? MOI ? Mais Kill, elle t'écoute pas Billie, elle t'entends pas non plus, t'as gardé la bouche fermée, blêmes de rage, tu la fixes, et si tu te vide de ton sang, c'est plus si grave, parce qu'elle aussi, tu comptes bien la blesser à mort. Elle éclate de rire BJ, en hystérique, en débraillée, en folle à lier. Et puis elle pète une durite encore, et se jette sur toi, toutes griffes dehors, pour te frapper. Mais tu lui bloques brutalement les poignets. Puis tu serres, comme le serpent ressert ses anneaux, tu serres à lui faire péter les os. Le loup il hurle dedans, il te cogne à l’intérieur, il veut sortir, laisse le aller Kill. Tu tiens bon, pour l'instant, mais c'est qu'une question de secondes et tu l'sais. C'est qu'une question de maux. De ses mots.

« Lâche moi putain et rends moi mes coups ! Allez bordel, frappes moi ! Rends les moi ! T’as peur de me frapper ? Je t’emmerde, moi ! Je sais que t’en brule d’envie. Vas-y, allez vas-y ! T'as perdu tes couilles ? Tu les as peut-être oublié dans les pieux de Syd et Nikki ? Et ouais, je suis au courant. Oh non attends, peut-être que tu les as oublié là ? Vu que tu te tapes aussi régulièrement mon meilleur pote. »

Cette fois c'est trop. « TA GUEULE ! TA GUEULE BILLIE TA GUEULE, FERME TA PUTAIN DE GUEULE ! » t'es debout et tes doigts, on lâchés ses poignets, s'emparant de son cou à la place. Et tu serres aussi fort que tu peux. « Tu dis que d'la merde ! TU DIS QUE D'LA MERDE BILLIE ! »

elle est ta maladie, ton ange, ton mal, tes plaies, et le poison qui les infecte. Ta poupée aux ongles acérés, aux hurlements de sirènes en colère. Elle est là pour avoir ta peau, elle est là pour te briser jusqu'au dernier os, t'en es certain, et elle a presque réussit. Tu la repousses violemment, la faisant lourdement chuter sur le sol. « TU PEUX PAS VENIR ME PARLER DE SYDNEY OU NIKKI, PAS ALORS QUE J'VIENS DE TROUVER UN CONNARD DANS TON LIT ! » t'es debout au dessus d'elle, et c'est à ton tours d'hurler comme un dément. T'as les yeux fous, qui brillent, t'as les yeux en intensité de calibre, qui crachera le feu sans avertissement. T'as les gestes brusques des mecs qui vont exploser d'un instants à l'autre. Tu t'emmêles les crayons, tu sais plus ce que tu dois faire, tu voudrais t'excuser mais ta fierté t'interdit de poser les genoux par terre, elle t'interdit de t'abaisser devant elle. Elle t'interdit d'faire un pas dans sa direction, tes pensées se brouillent, et la colère enfle dans ton ventre, elle tord tes entrailles et fait trembler tes poings serrés. Tu te penches, la choppe par le col et la refout sur ses pieds, t'es vachement prêt, tellement prêt que tu sens l'odeur de sa peau. Tellement prêt que tu vois la rage qui fait brûle dans ses yeux. T'as les dents serrés, tu la forces à reculer, tu la pousses contre le mur avec ton corps. Tu la coinces la. « tu t'fout d'ma gueule hein ? » tu hoches doucement la tête. « MOI J'CROIS QUE TU TE FOUT ROYALEMENT DE MA GUEULE SALOPE ! » la gifle qui part. Et puis un coup de poing, et tu la cognes contre le mur, t'es en train de perdre les pédales. « TU VIENS M'DONNER DES LECONS ? TU CROIS QUE TU PEUX FAIRE CA, TOI ? TU CROIS QUE TU SERAS CREDIBLE ? CONNASSE ! MAIS T'AS AUCUNE CREDIBILITE ! MEME QUAND TU DIS QU'TU M'AIMES PAS ! J'TE CROIS PAS ! » hurles-tu en lui saisissant le menton, les dents serrées. « Tu mens trop mal. »

T'es mal Kill, à cause de toi, parce que t'as osé lever la main sur elle, t'as osé, tu pourrais recommencer, mais chaque coup que tu lui infliges, te tords de souffrance à l'intérieur. C'est la première fois, que tu cognes et que le remords t'assomme en retours, la première fois.

« Tu mens, sinon tu pourras m'jurer que tu me hais. Alors vas y, jure, Billie. » tu murmures, les crocs serrés, tes doigts enserrant toujours son menton ; elle pourrait la lire dans tes yeux, l'espérance, elle pourrait deviner, si elle le voulait vraiment. Je t'aime.
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MessageSujet: Re: Porte Close (Bjette)   Porte Close (Bjette) EmptyLun 26 Mai - 0:08

Porte close.
Kill & Bjette.

« Je sais bien que t'es à terre, que les questions te vrillent la tête et que la douleur t'empêche de parler, de dormir et même de penser, comme si un train de marchandises t'était rentré dedans. Je sais bien que tu regrettes pleins de choses. Tous ces mots durs qu'on s'est échangés avec nos yeux qui lançaient des poignards et nos langues qui faisaient comme des marteaux […] Je te demande pardon, pardon, excuse-moi. Je voulais pas te faire de mal, je voulais pas. Je pensais pas que ça irait aussi loin cette histoire. J'ai pas fais gaffe, ça m'arrive parfois. » ≠ Fauve.

Cataclysme. C’est à son tour d’exploser. Tu as réussi, tu as eu ce que tu voulais. Tu l’as agrippé, t’as planté tes griffes profondément dans sa chair, jusqu’à sang, et tu l’as tiré vers le fond. Vers le fond avec toi. Frappe. Tu veux qu’il te frappe, qu’il réponde à tes coups. T'en a besoin. T’as besoin de cette douleur. Putain, t'en a besoin. Tu ne sais pas pourquoi, non, tu ne sais pas. Peut-être pour ne plus penser qu’à ça, qu’à cette douleur dérisoire qui malmènera ta chair au lieu de ton être tout entier. T’as envie que ça soit plus fort que cette tempête intérieure. Plus fort que le fracas de tes sentiments qui s’entrechoquent et te broient de l’intérieur. De ce brasier incessant qui te brûle. Quitte à te perdre, à choisir, tu préfères te perdre dans cette douleur, dans la rage qu'elle provoquera, plutôt que dans ce bordel sournois et malsain qui grouille là dedans. T’étais perdue, à la dérive au milieu d’un océan déchainé. T’essayais de t’en sortir, de lutter pour garder la tête hors de l’eau, mais c’était trop tard, t’avais bu la tasse, tu t’étais noyée. C’était de sa faute.

Asphyxie. Plus d’air dans tes poumons juste de l’eau. Oxygène, t’avais besoin d’oxygène. Tu suffoques. T'avais besoin de respirer mais la pression des doigts de Kill sur ton cou, ses mains l'enserrant de plus en plus fort t’y en n’empêche. Il finit par lâcher prise. Tu chutes et retrouve enfin de l’air, non sans une certaine avidité. Il hurle. Tu l’entends sans vraiment l’entendre. Ses paroles t’arrivent dans une sorte d’écho étrange. Il te malmène ; te plaque, te secoue, te cogne, t’insulte et te hurle des trucs qui te perforent de part en part comme des lames foutrement bien aiguisées. Il attise la rage que t’as en toi. Te fous encore plus hors de toi. Parce qu’il ne sait rien lui, non, il ne sait rien. Il t’insulte, te reproche des choses alors qu’il a fait pire. Il te cherche et blesse ton orgueil. Et puis, il fait cette chose, cette chose insupportable. C’est pire que tout -les mots, les coups, ce n’est rien à côté- il plaque son corps contre le tiens et plonge ses iris dans les tiennes. Ça te rends folle ça. Oui, ça te rends dingue. Complètement barjo. Parce que son contact t’électrise, c’est comme une putain de décharge et ça finit par faire tout disjoncter. Ça grille tout, absolument tout. Plus rien ne fonctionne correctement. Alors, tu ne sais plus ce que tu es censée ressentir. Amour ? Haine ? Rage ? Rancœur ? Tout se mélange d’un coup, d’un seul. Il t’attrape le menton, tu le fixe de tes yeux perçants. « Tu mens trop mal. » finit-il par te murmurer. Complètement contractée, tu trembles, tu respires d’une façon étrange, difficilement, comme si ton corps avait oublié comment respirer. Tu sens ce goût infect et si familier dans ta bouche ; du sang. Tu saignes. Et puis il y a ce truc, ce truc que tu ressens et qui est entrain de monter en toi, ce truc que tu n’arriveras certainement pas à réprimer et que tu n’essayeras pas d’ailleurs. « Tu mens, sinon tu pourras m'jurer que tu me hais. Alors vas y, jure, Billie. » ajoute-t-il, son regard encré dans le tien. Tu exploses. Tu le repousse violemment, tremblante, et lui rends enfin ses coups sans t’arrêter. Tu lui mets une gifle et hurle : « TU VEUX QUE JE TE LE DISE C'EST ÇA ? TU VEUX L’ENTENDRE ? JE TE DÉTESTE PUTAIN ! JE TE JURE QUE JE TE DÉTESTE. » Tu lui assène un coup de poing. Tu ne voulais pas lui montrer qu’il t’atteignait à ce point là. Tu ne voulais pas lui donner la satisfaction d’avoir raison. Tu ne voulais pas courber l'échine devant lui. Tu ne voulais tout simplement pas qu’il sache que tu l’aimais, parce que l’aimer, c’était être faible. Et pourtant, tu as perdue le contrôle, t'as littéralement déconné. Il t'avais trop poussé à bout. Alors, tu as poursuivis, n’arrivant pas à t’arrêter : « JE TE HAIS DE ME FAIRE DÉROUILLER AUTANT ! JE TE HAIS DE ME FAIRE RESSENTIR CE QUE JE RESSENS POUR TOI ! ESPÈCE DE CONNARD ! T’ES QUI TOI ? » Tu le pousse plusieurs fois de toutes tes forces. « T’ES QUI BORDEL POUR ME FAIRE RESSENTIR CA, HEIN ? T’ES QUI POUR ME RENDRE DINGUE COMME CA ? ALORS OUI, JE TE HAIS ! » Soudain, tu te tais  et t'immobilise en réalisant ce que tu viens de dire. T'en n'avais dis trop, bien trop. Tu venais de faire tout le contraire de ce que tu voulais faire. Tu venais de lui avouer...tu venais de lui dire. Furieuse, bouleversée, tu te mets à reculer jusqu’à te heurter au mur où tu te plaque. Tes putains de glandes lacrymales avaient décidé de revenir à la charge. Tes yeux s’étaient à nouveau embués de larmes. Il était entrain de te démolir, de te finir. A ce moment même tu le détestais par-dessus tout. Tu le détestais pour ce qu’il t’infligeait mais aussi pour ce qu’il te faisait faire. Là, contre ce mur, les yeux rivés sur Kill, l’objet de ton amour, de tes tourments, tu te sentais prise au piège. Tu ne le supportais pas. Mais par-dessus tout, tu étais totalement terrifiée. T’étais comme une gosse, une pauvre gosse complètement paumée et apeurée. Silence. Le silence s'était installé entre vous, du moins, jusqu'à ce que tu le brise en lui ordonnant d'une voix enrouée : « Casse toi. CASSE-TOI PUTAIN ! » Tu ravales tes larmes avec hargne tout en essuyant d'un revers de main brutale ta bouche ensanglantée. Hors de question de chialer, tu es bien trop fière pour ça. Tu passes ensuite tes mains dans tes cheveux que tu ramènes en arrière, reprenant subitement conscience de la douleur qui te vrillait la tête et de celle qui irradiait ton visage depuis tout à l'heure. Ce qui ne t'empêche pas pour autant de mettre un coup dans le mur avant de contourner Kill, sans même lui jeter un regard. T'avais besoin d'une clope. Où étaient tes saloperies de clopes ? Où était ce putain de paquet ?! Tu te mets à chercher tes clopes avec frénésie (bien qu'à ce moment même il te fallait plus que de la nicotine pour te calmer, il s'agissait sans doute plus d'un prétexte pour fuir que de te calmer les nerfs). Tu les cherche et les trouve rapidement près du matelas qui te sert de lit. Tu t’assoies et t'en allume une (te contentant d'une simple clope pour le moment) la fumant nerveusement, les yeux dans le vide. Tout s'écroulait, tu t'écroulais.

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MessageSujet: Re: Porte Close (Bjette)   Porte Close (Bjette) EmptyDim 8 Juin - 10:32

CRAWLIN' BACK TO YOU. NEVER THOUGHT I'D CALL YOU WHEN IN, I'VE HAD A FEW. AS I  ALWAYS DO. WAKING UP TO. WAS IT ME AND YOURS TO FALL FIRST FROM LOVING YOU ? AND I TELL IT TRUE. CRAWLIN'G BACK TO YOU. SO HAVE YOU GOT THE GOODS ? BEEN WONDERING IF YOU'RE HEART'S STILL OPEN. AND IF SO I WANNA KNOW WHAT TIME IT SHUTS. SIMMER DOWN, PUCKER UP. AND I'M SORRY TO INTERRUPT. IT'S JUST I'M CONSTANTLY ON THE CUSP OF TRYING TO KISS YOU. I DON'T KNOW IF YOU FEEL THE SAME AS I DO. WE COULD BE TOGETHER IF YOU WANTED TO.

Alors tu veux pas comprendre ? Vraiment pas ? t'as décidé qu'on s'déchirerait. tu préfères y rester. alors tiens, voilà un couteau. tiens-le bien fort, avec les deux mains si tu veux. Et maintenant plante-moi. écorche-moi. fais-moi au dehors, aussi mort que je peux l'être à l'intérieur.
Alors on va hurler, parce qu'on sait faire que ça, parce qu'on assume rien, en vérité. tu m'colleras dans un mur et j'te jetterais à terre. on va s'cracher à la gueule, se gifler toujours plus fort.. on va s'mordre pour s'faire du mal, on va s'déchiqueter avec les ongles, on va s'planter des lames. viens ici, que mes doigts marquent ta peau mon amour, viens là, j'te volerais ton souffle, j'menacerais ta vie, sans vraiment l'vouloir, j'serais ton danger. le piège à loup venu mordre ta cheville. ça a toujours était ça. ça a toujours été nous.
Ici c'est la fin des mondes, y'a quelque chose dans ma tête, et ça grince et ça rouille, j'dérouille. les circuits qu'ont prit la flotte, un bain d'rhum pour l'brain. tu sais qu'je voulais pas faire ça ! mais c'est toi ! ta faute ! à m'rendre malade comme ça ! j'voudrais t'dire que les bouteilles s'ouvrent à cause de toi, j'voudrais t'dire qu'en m'noyant l'système, c'est avant tout mon cœur qu'je chercher à faire taire. tu comprends pas !

un cauchemar, en symphonie, sa peau qui cède, du sang qui perle, le sien, l'enfer qui t'tend les bras.
ou était-ce la détonation d'une bombe ? tu l'sais pourtant, qu'ta dulcinée est montée sur des batons de dynamites. un instrument fait pour enfoncer des échardes sous ta peau, et tailler ton cœur en pièce. tu la connais bien la Billie. tu sais bien reconnaître pour ce qu'elle est, cette lueur au fond des prunelles océans ; le signe avant coureur du saut de l'ange dans la fournaise. ça n'tarde pas, un instant tu la tiens dans l’étau de tes mains, et puis plus rien, rien que le contact brûlant de ses paumes sur ton torse alors qu'elle te repousse avec brutalité. « TU VEUX QUE JE TE LE DISE C'EST CA ? TU VEUX L'ENTENDRE ? JE TE DÉTESTE PUTAIN ! JE TE JURE QUE JE TE DÉTESTE ! » un coup supplémentaire et l'écarlate aux narines, un râle de douleur t'échappe, cette fois elle a touché juste. tu portes une main à ton visage, essuie rageusement le sang qui t'rougit la face, tu la regardes pas alors que raisonne à tes oreilles, ses mots tranchants, ses paroles en lame éffilée. elle te poignarde à coup de cri, encore et encore. « JE TE HAIS DE ME FAIRE DÉROUILLER AUTANT ! » qu'elle hurle, la sirène au courroux. mais toi aussi tu la hais. tu la hais à la mort, à l'amour, t'en crèves d'amour, des sentiments qui t'perforent de part en part. « JE TE HAIS DE ME FAIRE RESSENTIR CE QUE JE RESSENS POUR TOI ! ESPÈCE DE CONNARD ! T'ES QUI TOI ? » et ses mains en aiguilles qui se plantent, ses phrases en brûlure qui t'écorche, la môme qui t'détruit la tête, tu saignes toujours, et elle vient, elle revient pour te bousculer encore, te faire reculer jusqu'au bord du précipice. « T’ES QUI BORDEL POUR ME FAIRE RESSENTIR CA, HEIN ? T’ES QUI POUR ME RENDRE DINGUE COMME CA ? ALORS OUI, JE TE HAIS ! »

J'suis l'écorché, j'suis ta rage, et t'es l'essence même de mon âme. un démon avec une gueule d'ange. t'es entre la brebis galeuse et l'agneau naissant, entre le chien et la louve. mais moi je sais tout ça. je sais très bien qui tu es. Mais moi la dedans, j'suis l'orties qui t'file tant d'urticaire, la flamme venue rougir ta peau, à la brûler ; j'suis la violence qui t'habite. hé Billie, hé, dis, tu crois que c'est ma faute tout ça ? tu crois que j'suis qu'un bon à rien ? tu crois que c'est moi t'es rendue comme ça ? dangereusement prête à tout ? suicidaire à l’excès ? violente, et trop entière. trop peureuse aussi, c'est moi qui t'fout les nerfs comme ça ? c'est ma faute alors. brutale retour à la réalité, tu t'immobilises, et j'reste complètement ébahie. ébahie du cœur, du corps et de l'esprit. crucifie moi maintenant. je suis prêt à l'endurer, cette petite souffrance, ce sera jamais comparable à tout le mal qu'on s'est déjà insufflé dans la gorge. Billie, hé, j'crois que je t'a...

Mais faut croire que ça n'suffira jamais, faut croire que ça, tu pourras jamais l'encaisser. la bouche fermée, le cœur au bord des lèvres, ces lèvres qu'tu m'as poissées de sang. j'te regarde fixement, alors que tu recules. tu fuis. vers le murs, tu te cognes, comme prise d'une panique sans nom. j'lis dans les prunelles azures, j'lis le désarrois d'une gamine aux prises avec des sentiments qui la dépassent. j'suis pas un sage, j'suis pas un sage, j'suis pas la bible, et trop de choses m'échappent. comme le sang sur ton visage, ça aussi, ça m'a échappé. et les élans douloureux d'un cœur en émoi, c'est mon cœur tu comprends. mais ça m'fait mal de penser comme ça, comme si on m'avait brisé les os et ouvert les chaires. un peu comme une môme mal dans sa tête qui jouerait, les mains nues, dans mes viscères. ça chacaille, ça charcute, ça tire, ça blesse. c'est toi cette enfant, et c'qui m'fait si mal, c'est les larmes qui s'précipitent aux coins des cils. chut, c'est un secret. j'reste la, comme un con, j'reste là, à plus savoir si j'dois hurler ou t'supplier, d'plus jamais pleurer. si j'avais c'pouvoir. crois le bien, que j'épargnerais toutes tes larmes. mais c'est pas ça que tu veux. « Casse toi. CASSE-TOI PUTAIN ! »  alors tu t'reprends, parce que même quand tu m'aimes, que ton cœur plein d'épingle, se débat pour battre encore, tu restes la presque-maîtresse de l'image que tu m'envoie en pleine gueule ; un peu comme une énième gifle. une gifle que j'esquive à moitié. parce que je sais ce qui te met dans cet état, je sais que c'est parce que tu refuses d'admettre une vérité que j'espère avec trop d'ardeur. tu cognes dans le mur, furieuse, contre nous deux. et ça je ne peux pas vraiment le regretter dès lors que tu sais nous faire exister en parallèle, même si ça t'conduit à défoncer tes jointures et tacher le papier peint de ton appartement. tu me contournes, et farfouilles un peu partout. j'espère juste que tu va pas sortir un gun pour m'aligner. mais non, tu déniches tes clopes, t'en allumes une d'une main un peu tremblante, puis tu t’assoies sur le matelas qui t'sers de lit. tu me regards même plus. c'est vrai que tu veux juste j'me tire, mais tu comprends pas Billie ? Il en est pas question, la rage m'a déserté, rapidement remplacé par une détermination poignante, un  peu arrogante. BJette, même avec des super-pouvoir tu pourrais pas m'foutre à la porte.

Tu m'fais mal au cœur petite. J'fais un pas vers toi, lentement, pour pas faire fuir plus loin, le chiot terrorisé ; pour pas que la louve m'saute à la gorge. J'avance désarmé, et le bruit de mes baskets sur le sol résonne à mes oreilles comme une écorchure. Y'a qu'à me regarder pour deviner que j'suis anormal, mon t-shirt déchiré, mon jean plein d'tâche de peinture, la balafre sur ma joue, faisant écho à celle qui me défigure le cœur. on est deux ensanglantés en déroute, et on va s'casser la gueule tu sais, si tu me laisse pas faire on va vraiment s'casser la gueule. un autre pas, le parquet qui grince encore, je tends une main au dessus de ta tête. une hésitation me prend, mais je peux plus m'en aller maintenant. de toute façon, ma paume agit d'elle même, trop d'envie, savoir ce que ça fait. j'caresse tes mèches blondes qui tirent sur l'écarlate à cause de moi et de mes conneries. doucement, tout doucement, je me baisse. je m'agenouille devant toi, et mes mains glissent sur tes joues, t'obligent à me faire face, à croiser mon regard. Je pose mon front contre le siens, intensifie la pression de mes doigts sur ton visage, je ne lui laisse pas la possibilité de m'échapper. ce que je dois faire maintenant, c'est trop important pour être balayé, même par toi Billie. même par toi. « J'te laisserais plus fuir, c'est terminé. alors, un peu maladroit, un peu fièvreux, j'laisse libre court aux sentiments qui cognent, qui m'rongent depuis trop de temps. Parce que Billie, je pensais pas être capable d'aimer quelqu'un autant, je pensais pas qu'ça m'arriverait, j'savais pas c'que c'était, j'avais peur, et je crois que j'ai toujours peur. Mais j'ai cette forme de courage un peu suicidaire, qui m'pousse m'approcher toujours plus. Mes lèvres effleurent les siennes, et à cet instant, tout déconnecte, le sang, et les hématomes que j'ai causé, j'en suis désolé, j'me le pardonnerais jamais vraiment. Mais il faut que tu me laisses me rattraper comme ça, il faut que tu me laisse évacuer tout ce bordel d'amour, parce que putain maintenant je suis sûr que c'est ça. J't'embrasse, avec une douceur qui n'est pas moi, que je ne connais pas vraiment et que je n'ai jamais donnée à personne, j't'embrasse et mon cœur dans ma poitrine à plusieurs ratés, j'ai l'envie, la folle envie de te serrer contre moi à t'étouffer, j'veux te respirer. Mais j'reste tranquille, j't'embrasse comme si ce seul baiser avait le pouvoir de te briser, la où tous mes coups sont restés vain. Billie, l'histoire, c'est que je t'Aime.

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MessageSujet: Re: Porte Close (Bjette)   Porte Close (Bjette) EmptyMar 24 Juin - 19:37

Porte close.
Kill & Bjette.

« Deux mille saveurs, une seule me touche, lorsque tes lèvres effleurent ma bouche. De tous ces vents, un seul m'emporte, lorsque ton ombre passe ma porte. Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges, je t'aime trop fort ça te dérange. Et mes rêves se brisent sur tes phalanges, je t'aime trop fort, mon ange. Prends mes soupirs, donne-moi des larmes. A trop mourir on pose les armes. Respire encore, mon doux mensonge, que sous ton souffle le temps s'allonge. » AaRON

T’étais là. Assise sur ton lit d’infortune, tremblante, à fumer ta clope en silence. T’essayais de te calmer, de faire le vide, d’oublier que le gars que t’aimais à en crever était encore là, à quelques mètres de toi, à respirer le même air. Tu tentais de te redonner une contenance, de retrouver un semblant de fierté. Il n’y avait que lui pour te mettre dans des états pareils et tu détestais ça. Vas t’en, je t’en pris, vas t’en. Tu voulais qu’il parte, qu’il te laisse. Parce que t’étais qu’une putain de trouillarde, une mauviette, une lâche. Tu ne voulais plus l’affronter, tu ne voulais plus faire face à tes sentiments que tu tentais vainement de refouler. C’était trop dur, tu dérouillais trop. Stop. Tu voulais que tout se stoppe. Il fallait qu’il parte, il fallait qu’il s’en aille, parce que putain tu l’aimais ce con, tu l’aimais. T’étais raide dingue de lui, même si tu t’appliquais à le nier et à te persuader que ce n’était pas le cas. Tu l’aimais tellement que ça finissait par faire un mal de chien, ça te déchirait de l’intérieur, ça te broyait. Parce que, quand t'aimer comme t’aimais Kill, t’étais foutue, t’avais aucuns putains de moyens de t’en sortir, à part peut-être te foutre en l’air. Et puis, t’étais faible. Ouais, t’étais faible, non, il te rendait faible. Parce que tu commençais à craquer, à lui balancer dans la gueule ce que tu ressentais, tous ces trucs que tu gardais pour toi, que t’enfouissais désespérément. Alors ouais, il fallait qu’il te tourne le dos et qu’il se casse, parce que là t’en pouvais plus, t’étais terrifiée à l’idée de continuer de lâcher des trucs que tu ne voulais pas. Tu voulais simplement qu’il parte, qu’il oublie tout ça. Alors, t’espérais, tout autant que tu redoutais qu’il écoute la pauvre conne que t’étais. Parce que, paradoxalement, tu voulais qu’il reste. Ouais, sérieusement, t’avais envie de tout foutre en l’air, de lui dire de rester, de t’agripper à lui et ne jamais plus le lâcher. Tu voulais plaquer tes lèvres contre les siennes, sentir son corps brûlant contre le tien, te perdre dans ses yeux, pour finalement lui dire à quel point tu l’aimais, à quel point t’étais désolé et pleins d’autres conneries dans ce genre. Mais tu ne pouvais pas, t’étais tétanisée à l’idée de faire ça. Toi, t’étais plus comme un animal, t’étais sauvage, comme pas vraiment civilisée. C’est vrai quoi, toi, le seul truc que tu savais vraiment faire pour t’exprimer c’était cogner et accessoirement hurler. T’étais aussi une spécialiste dans la fuite dès qu’il s’agissait de sentiments. Ta bête noire. Tu sais, ce n’était pas de ta faute, t’étais qu’une putain de ratée, t’étais défaillante, dysfonctionnelle, y’avait comme un truc qui avait loupé au moment de ta conception, t’en n’étais convaincue. Ou parfois tu te disais que ta mère avait du prendre des trucs pendant que t’étais dans son bid (ça ne te surprendrais même pas d’ailleurs) et que du coup, tout n’était pas net la haut. A cette pensée, tu lâches un petit rire ironique avant de tirer frénétiquement une énième fois sur ta clope et d’expulser la fumée. Et puis, il finit par y avoir comme une panne d’électricité là-haut, dans ta tête, tout finit par se déconnecter brusquement. T’es plus vraiment là en fait, non plus vraiment. Tu fixes le sol comme une sorte de zombie, un zombie avec la tête en vrac, l’intérieur meurtri, et le cœur trop vivant pour lui, trop réceptif. Tu ne te rends même pas compte de la présence de Kill à tes côtés lorsqu’il vient te rejoindre, c’est son contact qui te fait sortir de ta torpeur. Ses mains sur tes joues te ramènent soudainement à la réalité, à lui. Toutes tes terminaisons nerveuses s’enflamment à son contact tandis qu’une  putain de décharge électrique se diffuse dans tout ton corps, ayant pour point d’origine l’endroit où ses mains sont posées actuellement. Tu frisonnes tandis que tout ton corps semble tendre vers lui. Ton regard croise le sien, tu voudrais le détourner mais impossible, ses prunelles marrons, l’intensité de son regard, t’y en n’empêche. Ses yeux sont bien encrés dans les tiens. Sous le coup, t’entrouvres la bouche et tes pupilles se dilatent légèrement. Il est tellement proche de toi que tu peux entendre sa respiration calme et régulière. Tu réalises que ton cœur bat à tout rompre dans ta cage thoracique. Au fond, tu adores ça, l’effet qu’il te fait, tu adores que ta peau soit en contact avec la sienne, qu’il plante ses yeux dans les tiens et te fasse oublier tout ce qui t’entoure, parce que dans ces moments là ton univers se résume à lui, rien qu’à lui. Mais c’est lorsque tu réalises que tu ressens ça, que tu flippes et que tu te mets à le détester. Tu le déteste d’avoir cette saloprie d’emprise sur toi, parce que dans ces moments là t’es comme une putain de poupée de chiffon à la con, vulnérable, molle, sans volonté, ni rien, avec laquelle, si tu le laissais, il pourrait s’amuser. S’amuser comme un enfant sadique à te déchirer, à te planter des aiguilles en plein cœur, sans état d’âme. Son contact, son regard, son odeur, tout chez ce mec te foutait dans un état second. C’était hallucinant, bordel. Alors tu te devais de couper court, de fuir, même si au fond tu te faisais souffrir aussi. De toute façon, ce n’était pas nouveau, t’étais qu’une putain de grosse masochiste. Mais t’arrivais pas, t’arrivais pas à bouger, à t’extirper de ses mains, t’étais comme obnubilée par ses yeux, trop troublée par son contact pour réfléchir correctement ou faire quoique se soit de sensé. Kill vient poser son front contre le tien et resserre un peu plus ses doigts sur ton visage. Tu sursautes légèrement à cause de la douleur qu’il provoque par mégarde (ton hématome de la veille n’a pas disparu et les coups qu’il ta mis n’ont pas arrangé les choses) mais la douleur est dérisoire à coté de son contact. Par réflexe, tu attrapes brutalement son avant bras mais t’adoucis, ton geste se muant en un geste tendre, une réponse maladroite à sa tendresse qui te désarçonne. A ce moment là, ta voix intérieure te hurle toute sorte de choses : Qu’est que tu fous ? Recule ! Putain, recule ! Tu le hais, rappelle-toi, tu le hais ce pauvre con ! Tu voudrais le tuer. Putain, Billie, arrête bordel ! Fais pas la conne ! Tu vas pas lui pardonner quand même ? T’es pathétique, t’es faible. Arrête ça putain, arrête de jouer avec le feu, tu vas finir par te bruler, tu vas cramer pauvre conne. Si tu ne le repousse pas tu vas te la jouer à la Icare ; tu vas te bruler les ailes à force de voler trop prés du soleil et la chute sera terrible. Bouge-toi le cul, repousse-le ! Allez ! TA GUEULE ! Étrangement, à ce moment, t’arrive à faire taire au fond de toi cette voix insupportable, nourrie par ta peur. Kill avait réussi à te foutre dans une rage folle et voilà que même sans le savoir, il te rassurait, t’apaisait. Bordel, qu’est-ce que tu l’aimais, ce n’était pas humain, ce n’était pas possible d’aimer quelqu’un autant, hein ? Dites ce n’est pas possible ? Sérieux, tu te faisais penser à une putain de camée, à ces pauvres paumés, ces drogués jusqu’à l’os à qui tu vendais. T’étais pareil, absolument pareil. Sauf que contrairement à eux qui étaient accroc à une substance, toi, t’étais accroc à Kill. T’aimais comme une putain de droguée un truc nocif pour toi, mais qui était tellement bon. A l’instar de la drogue, Kill te rendait complètement dingue mais tu ne pouvais pas décrocher. Il te faisait dérouiller, t’était en manque, c’était le responsable de tes tourments mais il était en même temps celui qui t’apaisait, celui qui te calmait, c’était aussi ton putain de shoot de bien être. Du bien être à l’état pur. Ta putain de came perso’ et tu ne pouvais pas décrocher. Voilà à quoi t’en n’étais réduite, voilà ce que t’essayais de combattre. C’était pathétique et ça te faisait d’autant plus flipper. « J'te laisserais plus fuir, c'est terminé. » te murmure alors Kill, sur un ton doux mais où perçait une détermination palpable. Immédiatement, tu te mets à paniquer, ce qu’il doit remarquer, tu n’as pas le temps de te dégager de son emprise qu’il approche son visage du tien jusqu’à effleurer tes lèvres. Tu lâches ta clope. Ton cœur fait alors un putain de dératé dans ta poitrine, ta respiration se coupe subitement et ton bâtard de cœur se met à battre à 100 à l’heure, il bat tellement que t’as l’impression qu’il va exploser. T’entends plus que ça, les battements sourds à tes oreilles. Tes lèvres brulent là où il les a effleurées. Il finit par presser ses lèvres contre les tiennes. Putain de merde. Ton cœur vient d’éclater dans ta poitrine. Tu le veux, à cet instant tu le veux plus que tout. Et pourtant, tu le repousse presque immédiatement et te mets à le dévisager, effrayée, tandis que tes lèvres brulent déjà de ne plus êtres en contact avec les siennes. Mais c’est trop tard, il a brisé tes défenses, il t’a eu ce salopard. Nique sa mère ! Nique la peur ! Sans réfléchir, tu réponds à ce besoin dévorant de retrouver ses lèvres. Tu attrapes son visage, avide de son contact, avide de lui, collant ton corps contre le sien et plaque sans ménagement tes lèvres contre les siennes, ta langue se joignant bientôt au baiser, puis la sienne. Tu l’embrasses fougueusement, presque sauvagement, sans retenue, aucune. Libérant toute la frustration accumulée à son égard, assouvissant ce désir de l’embrasser et qui avait fini pas t’obséder à chaque fois que tu étais avec lui. Bien malgré toi, tu laisses échapper un petit râle de douleur mêlé à de l’envie, d’entre tes lèvres. Bordel de merde, t’avais envie de faire ça depuis longtemps et putain c’était tellement bon. C’était intense, tu le ressentais là, au plus profond de toi, plus tu l’embrassais et plus tu le voulais encore plus, complètement, entièrement. T’avais envie de lui, t’avais envie de Kill. Tu sentais déjà le désir te tordre violemment et délicieusement le bas ventre dans une chaleur irritante mais agréable. Pourtant, t’arrives pas à t’abandonner, à te libérer de tes démons qui d'ailleurs te rattrapent rapidement. Tu paniques. Tu arraches brutalement tes lèvres de celles de Kill dans un effort surhumain et te décales (tu saignes à chaque centimètres que tu remets entre vous), t’ouvres ensuite la bouche pour dire quelque chose, mais tu n’y arrives pas, rien ne sort. Il t’avait eu, c’était fini. Tu savais que si jamais ses lèvres rentraient à nouveau en contact avec les tiennes, c’était fini, t’étais fini, tu ne pourrais plus t’arrêter. Merde, rien ne sortait de ta putain de bouche et cette distance entre vous te perturbait complètement. Finalement, t’étais là, tes yeux encrés dans les siens, incapable de prendre à nouveau la fuite. Le temps, comme suspendu.

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MessageSujet: Re: Porte Close (Bjette)   Porte Close (Bjette) EmptySam 16 Aoû - 20:36

Rien ne sert de t'enfuir, je te rattraperais. Même en haut de ton empire, je viendrais te chercher.
Tu peux faire ta prière, j'ai finis de jouer. Viens voir dans le désert, au mirage éclaté.

Tu sais, on a été sur ce bateau en pleine tempête. Et j'ai encore sur la langue, le goût de la panique qui nous a prise parce qu'on savait pas nager. On était coincé, ça nous rendait hargneux, des chiens sous la lune. les crocs luisants, la bave aux lèvres, on était là au milieu de l'écume, on allait se noyer. on était sûr, on devenait fou, on tournait en rond sur notre putain d'embarcation, comme s'il y avait une sortie miracle, une porte qui nous aurait échappé, un pont, un cordage, n'importe quoi, on était près à tout pour quitter ce navire. Mais y'avait rien, rien d'autre que nous sur ce putain de radeau. Et la mer commençait à passer par dessus bord, à nous tremper. C'était la presque-fin, alors on s'est déchiré tu vois. On s'est mordu, on s'est griffé, si on avait pu se tuer pour abréger nos souffrances, peut être bien qu'on l'aurait fait pas vrai ? Mais c'était impossible. Je pouvais pas faire ça, renoncer à toi, ta bouche de reine, tes traits de poupée, ton âme de pirate.
Tu sais, on a été sur ce bateau en pleine tempête. Et j'ai réalisé que j'voulais bien m'noyer pour le bleu de tes yeux.
Maintenant c'est l’accalmie, il faut que tu me laisse t'aimer. on jouera sur le fil du rasoir, avec nos lames pour oublier qu'on est mortel. on écoutera les vagues qui lèchent le canot, quand le soir venu, nous nous seront défoncé sous les étoiles. des astres d'argents plantés comme des poignards dans un ciel noir qui sentira la mer. tu sais ça peut être beau aussi, quand j't'aime de la bonne façon. Laisse-moi te montrer.

J'suis a toi. c'est un nœud coulant que le temps à fait dans mon âme. le genre de magie qui fait sourire. le genre d'amour qui fait pourrir. BJ j'suis malade de toi. est-ce que tu voudrais bien me soigner maintenant ? tu voudrais bien me guérir ? m'empêcher de devenir ta gangrène ? parce que j'suis sûr qu'on pourrait y'arriver, oublier le cruel qui déforme nos traits. faire reculer la peur, lui décoller la tête et s'en faire un presse-papier. J'suis à toi, couvert de tes ecchymoses, j'suis à toi quand je rêve que tes mains pour caresser mes cicatrices, comme si t'avais le pouvoir de te fondre en elles. J't'aime en chien enragé, qui lâchera pas le morceau, quitte à l'abimer entre ses crocs. Mais tu les as vu les mâchoires du loup, sanglantes et pleines de promesses malheureuses. tu sais, c'est moi je suis comme ça, un raté moderne tu pourrais dire ou un putain de cocktail molotov près à t'exploser à la face au moindre effleurement. mais c'est pour toi, j'le sais quand j'te regarde que j'pourrais pas être à quelqu'un d'autre.

Tes lèvres sur les miennes, puis le vide, le néant qui écorche jusqu'au tréfonds des âmes, j'le sens jusque dans mes tripes, la brûlure de l'éloignement. mes mains sur toi, ce n'est encore pas assez près. donne moi ta bouche que j'y plante encore milles baisers. donne-moi. donne-moi.
Tu sais toi et moi, ce sera jamais simple, j'nous vois funambules en déroute, suspendu sur ce putain de fil de vie, près à s'casser la gueule. et c'est sur qu'on tombera. mais la question que j'te pose BJ, la question existentielle, la vraie. c'est de quel côté tu veux sauter. saute avec moi, du bon côté du mur, celui on sera ensemble pour les caresses amoureuses, pour les désirs en feu de joie, pour les soleils qui s'couchent sur nos sourires, et les pluies qui s'abattent pour noyer l'espoir, pour les coups de tonnerre qu'on s'enverra en pleine gueule. alors t'as mis ta main dans la mienne, et puis on a dégringolé du mur. ta bouche contre ma bouche. quelque chose de beau, quelque chose de si grand qu'il en coupe les ails, on est tombé mais qu'importe, j'te relèverais moi. parce que c'est nous les rois du monde. alors tes mains sur mon visage, et ta langue que je sens pour la première fois, venir chatouiller la mienne. mes mains sur tes courbes, mes mains en caresses impérieuses, qui exigent beaucoup plus alors que tu te tors entre mes doigts. mon souffle s'accélère, dessous les sensations que tu me donnes. les sensations faites pour enfanter le désir. respiration abrupte je me colle à toi, je sens l'excitation monter par vague. s'accumuler là entre mes jambes. j'me sens durcir. j'me sens enfermé dans c'putain de pantalon. j'suis qu'un homme qui rêve d'une femme depuis des mois, j'suis jamais qu'un voyou qui a envie d'une pirate. laisse moi juste être le tiens. mais tu t'arraches à moi, me laissant seul à genoux devant le lit. la panique fait rage dans ton regard et je la sens comme si elle était mienne. mais c'est impossible que j'reste assis là quand tu me regardes comme ça. demandes plutôt à un junkie d'resister à la seringue tentatrice. t'es ma came tu comprends ça ?

J'approche encore, à quatre pattes. j'lâche son regard seulement pour poser ma tête sur ses genoux, m'y blottissant, les effleurant par moment des lèvres alors que mes mains enserrent ses chevilles. je reste quelques instants dans cette position, respirant simplement sa peau satinée, trop douce pour les cicatrices qui la marque, et je me demande distraitement si j'en suis à l'origine. cette idée me fige un instant durant lequel mes lèvres déposent sur chacune d'elles un baiser. comme un pardon réclamé silencieusement.. je relève la tête avant de me redresser très légèrement, croisant son regard bleu une fraction de seconde, avant de replonger sur sa peau dénudée, traçant une ligne humide du bout de la langue sur sa cuisse. mes mains glissent alors sur ses jambes, s'insinuant bientôt sous le pull dérisoire qui s'acharne à dissimuler sa nudité. un geste, rien qu'un geste, une pression de mes doigts sur son ventre de velours, et nous voilà allongé sur le lit. Mon regard comme une flèche agressive, pour planter la superbe de ses yeux. et ma bouche aux dents avides plaquée contre son cou de poupée presque fragile. ça veut dire je te veux. mon t-shirt taché de peinture et d'écarlate vole. mes lèvres volent les tiennes et ma langue se fait impérieuse dans ta bouche, cherchant la tienne. un baiser à l'image de mon désir fiévreux. je veux que tu me touches, je veux sentir tes mains sur moi.
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MessageSujet: Re: Porte Close (Bjette)   Porte Close (Bjette) EmptyJeu 11 Sep - 22:49

Porte close.
Kill & Bjette.

T'as perdu pied. Tu t'es noyée dans ses yeux. Perdue, apeurée. Happée par son regard. T'étais en détresse, tu luttais, te te débattais pour arrêter de t’enfoncer. Tu suffoquais. Et puis, il s'est passée quelque chose. Lentement et avec une douceur sans pareille, tandis que Kill s'approchait de toi, tu as lâché prise. Tu t'es laissée aller à couler. T'as arrêté de t'obstiner à nager contre le courant, en vain, te laissant porter à la place. Subitement, alors qu'il déposait de tendres baisers sur tes cicatrices, il ne te paraissait plus être la menace. Il n'était plus le danger, au contraire, il était devenu ton point de repère et ses yeux ton point d'encrage. C'était beau cet abandon. Du bout des doigts, de son souffle sur ta peau, Kill, avait balayé en toi toute once de résistance. Ses lèvres qui effleuraient ta peau scarifiée annihiler tes peurs, ou du moins, elles les étouffaient assez pour ne plus que tu les ressentent. Ces baisers, déposés sur des parties de ton corps qui avaient été autrefois meurtries, te semblaient comme un baume. Immobile, tu le laissais faire. Son geste, te prenait de court. Tu en avais le souffle coupé, tandis que ton cœur, lui, battait à toute allure. C'était plus, bien plus que la simple pression de lèvres, les siennes, sur une peau, la tienne. Tu étais profondément troublée. D'une part, à cause de ce que son contact provoquait en toi ; un soulèvement de sensations, et de deux, parce que Kill semblait te dire qu'il était là, que tu n'étais plus seule, qu'il ne voulait pas ou plus que tu souffres et surtout, il semblait te demander pardon. Et ça, oui, ça, ça te bouleversée littéralement. Et dans tout ce flot ininterrompu de sentiments, cet océan déchaîné qui faisait rage en toi, tu arrivais à distinguer quelque chose ; l'amour qui engendrait le désir. Tu le voulais, tu le désirais à cet instant plus que tout. « Je t'aime », ces deux mots inaudibles que tu formes à peine dans ta bouche, les caressant avec ta langue. Mots, coincés entre tes lèvres qui tressaillent légèrement et que tu gardes égoïstement, les ravalant. Ton voyou s'approche un peu plus, à présent, tu le défis du regard. Du bout de sa langue, il trace une ligne qui remonte sur ta cuisse. Tu te mords immédiatement la lèvre inférieure, tout en fermant les yeux quelques secondes, te laissant littéralement submerger par la vague de désir qu'il venait de provoquer en toi et qui se répercutait jusqu'à ton sexe, que tu sentais désormais plutôt humide. Tu le voulais. Tu avais envie de lui. Tu étais avide, avide de son contact. Tu avais besoin de le toucher, de sentir son corps contre le tien. Tu frissonnes lorsqu'il remonte ses mains sur tes cuisses, ta peau s'enflammant dans leur sillage. Son contact te rend dingue. Alors, tu sens ses mains s'aventurer sous ton pull, jusqu'à ton ventre, avant qu'il ne se retrouve allongé sur toi. Son odeur t'enivre. Fébrile, tu effleures avec ton pouce ses lèvres qui incite au baiser, tout en caressant avec l'autre sa joue du bout des doigts. Kill, vient effleurer ton cou avec ses lèvres, l'embrassant. Sous l’excitation, tu te cambres légèrement, tandis que tes mains s'aventurent sous son tee-shirt, remontant sur son dos nu. Tu veux sentir sa peau nue contre la tienne, le sentir contre toi, en toi. Tu remontes maladroitement son tee-shirt, Kill comprend rapidement que tu veux le déshabiller, il t'aide et sépare ses lèvres de ton cou pour se débarrasser de ce vêtement inutile. Ses lèvres voraces viennent ensuite retrouver les tiennes, vos langues commencent à s'entrelacer, à s'apprivoiser, à se caresser, se lançant dans une danse fiévreuse, tandis que tu laisses tes mains explorer son dos parsemé de cicatrices. Toi aussi, tu aimerais les embrasser toutes ces cicatrices, pouvoir les effacer, avoir été là pour les éviter. Et tu oses penser ça ? Toi, la gosse violente qui a déjà levé la main sur lui ? Qui a cherché à le blesser ? Ironie. Kill, mon amour, il faut que tu me pardonne. Pardon, pardon, excuse-moi de t'avoir fait du mal. Je voulais pas, je voulais plus, je sais pas. C'est pas ma faute tu sais. Je t'aime trop, bien trop. J'ai du mal à le supporter, à l'accepter. J'ai pas été taillé pour l'amour, moi, tu sais. Je suis pas faite pour ça. Je sais pas aimer, je t'aime mal, excessivement mal. S'il te plaît, pardonne-moi. Sans toi, je ne suis rien, sans toi, je crève. Ça me tue de savoir que tu as été avec d'autres. Je veux que tu sois à moi, entièrement, complètement, corps et âme. Rien qu'à moi. A toi, oui. Tu l'embrasses avec fougue, le pull que tu portes, seule barrière entre ta poitrine nue et la sienne, t'irrite. Alors, tu te fais violence pour détacher tes lèvres des siennes, déjà empressée de les retrouver, et retire ton pull que tu balances je ne sais où. Kill, revient ensuite t'embrasser, collant son torse nu sur ta poitrine dénudée. Ce contact, tout nouveau entre vous, t'excite énormément, tout autant que la pression de son entrejambe contre la tienne. Sur le coup, tu le fais basculer, voulant prendre le dessus et te retrouve à califourchon sur lui. Tu commences à avoir chaud, Kill, lui, est brûlant. Tu te penches afin de venir récupérer ses lèvres avec lesquelles tu t'amuses ; mordillant et suçotant sa lèvre inférieure. Finalement, tu l'embrasses à nouveau, plantant par la suite quelques baisers sur ses lèvres avant de les dévier sur sa mâchoire puis dans son cou, tu continues en descendant sur sa clavicule, puis sur son torse. Tu n'en pouvais plus d'attendre. Tu avais atrocement envie de lui. Tu le voulais, là, maintenant, de suite. Tu viens l'embrasser à nouveau et laisse lentement glisser ta main sur son son torse, jusqu'à arriver à son pantalon, avant de t'appuyer sur tes genoux pour te surélever légèrement. Tout en continuant à l'embrasser tu défais son bouton, puis, ouvres sa braguette. Doucement, tu faufiles ta main dans son caleçon, effleurant son sexe bandé et durci, témoin de son excitation. Gênée par l'espace étriquée du sous-vêtement, tu finis par le baisser sans pour autant lui ôter, laissant de ce fait échapper son sexe que tu empoignes. Alors, tu détaches tes lèvres des siennes, que tu continues à effleurer, plantant un regard brûlant dans le sien, le genre de regard qui voulait dire ; je te veux. Ton regard vrillé dans le sien, lentement, tu commences dans un mouvement de va-et-vient à faire glisser son sexe dans l'étau de ta main. Tu accélères légèrement avant de t'arrêter brusquement, le souffle court. Le désir, ardent, brûlant, il te consume, il te bouffe entièrement. Indécence. Kill, j'en crève. Je veux que tu te perde en moi. J'ai besoin qu'on se noie l'un dans l'autre, qu'on s'oublie, qu'on ne fasse plus qu'un. Je veux que tu me prouves que tout ça a un sens, que tout ça est réel, que ce n'est pas des foutaises. Je veux te sentir au plus profond de moi. Est-ce que tu comprends ?



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