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 i'm lost (+) brandon&sydney

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MessageSujet: i'm lost (+) brandon&sydney   i'm lost (+) brandon&sydney EmptyMar 17 Juin - 19:45


   
I'M LOST.

   
to your knees before a stranger on the street i did it just the other day you should have seen me. an i wanna remember this night and how my words never came out right. it's just my patience that keeps me alive, just like all those pretty lights, just like all the prettu lights in the sky. there's something to be said about the colours in your head and how they mix to form the perfect shade of sadness.


   
Les fantômes l'ont butée. Sydney a finit par s'asseoir dans un coin sombre, voulant attendre que le jour se lève, mais au lieu de ça, c'est quelqu'un qui l'a forcée à se lever. À l'instant même où elle daigna ouvrir les yeux, elle reconnu son visage, sa peau marquée, ses balafres. Toutes ces cicatrices. Elle était l'auteur de celle qui faisait gonfler sa lèvre, plutôt récente d'ailleurs. C'était un de ses ennemis, un parmi tant d'autres. Elle aurait bien fait la morte, comme dit Kill, mais même de ça, elle n'en avait plus la force alors elle a pris tout les coups, les encaissant tant bien que mal, attendant qu'il en finisse. C'était comme à l'adolescence, au début de sa période rebelle, quand au détour d'un terrain de basket grillagé elle se faisait attrapée par un des caïds du quartier. Il avait rage et il ne s'arrêtait plus, ayant sûrement décidé de lui déboîter sa jolie mâchoire et de lui faire un coquard. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle ne savait même plus ce qu'elle avait bien put faire pour le mettre dans cet état de rage, de colère avancée. Peut-être l'avait-elle repoussé? C'était bien son genre, maintenant, de prétendre que rien ni personne ne valait mieux que celui dont elle s'était éprise. À moins qu'elle ait subtilisé quelque chose, à l'autre enfoiré. Ça lui ressemblait aussi de faire ça, elle n'était qu'une sale petite voleuse après tout.

Il s'était arrêté brusquement, prononçant quelques paroles incompréhensibles pour la brune alors qu'un flingue venait se poser doucement sur sa tempe. Et face à son manque de réaction, il avait enfin compris qu'elle avait pris trop de cachetons. Zoloft, Xanax, Stilnox, Vicodin, Valium. Un mélange infernal de somnifères, d'analgésiques et d'anxiolytiques qui la plongeait dans un monde artificiel. Après l'épisode du colt juxtaposé à son visage blessé, elle avait rapidement oublié ce qu'il s'était passé. Tout ce dont elle se rappelait, c'est que l'autre connard en avait bien profité, laissant des morsures dans son cou alors que quelques minutes plus tôt, il était en train de la passer à tabac. Elle savait aussi que quelqu'un était apparu dans la ruelle, la tirant d'affaire juste à temps. Sydney s'était alors laissée tomber dans les bras de Morphée, recouvrant un sommeil profond. Quand elle ouvrit les yeux, elle était dans un sale état. Elle avait dormi deux jours entiers. Elle ferma alors les volets, les fenêtres, les rideaux et les portes à clés, sans plus répondre à ses messages et ses appels. Personne ne s'inquiéterait pour une dure à cuire comme elle, de toute façon.

Elle se coupa du monde quelques jours de plus, plongeant dans une violente démence. Bien pire que toutes celles qu'elle avait vécu auparavant. Elle brûlait de l'intérieur, et un flot  continuel d'interrogations bouillonnait dans sa tête alors que ses plaies qu'elle n'avait pas pris le temps de soigner animait à chaque instant la douleur d'une côte cassée ou d'une lèvre ouverte. Face à trop de questions sans réponses, elle avait tout dévasté sur son passage. Était-il vraiment mort? L'appartement tout entier était une scène de cambriolage, avec tous ces vêtements qui jonchaient le sol, le mobilier renversé, les cadavres de bouteilles. Est-ce que je suis folle? Il n'y avait plus la moindre trace d'un objet en verre ou en porcelaine qui n'était pas brisé. Tout n'était que débris. La télévision, les vases et les cadres aussi. Il ne restait plus la vieille radio de ses défunts parents.. et l'ordinateur portable, qui lui, saurait sûrement restituer la vérité. Homicide. Villa. Detroit. 2012. Assassiné. Agression. Cambriolage. Sur le célèbre serveur de recherche, elle avait tout essayé, combinant les mots clé, les dates, les lieux. Mais l'affaire ne s'était pas ébruitée jusque sur le net, et ses recherches restèrent vaines, alors elle s'autorisa à reprendre quelques comprimés et une de ces petites barrettes blanches qui lui fondit sur sa langue. Avec ça, une gorgée d'eau minérale. Les tubes de médicaments vides commençaient eux aussi à s'entasser sur le sol de l'appartement, mais ils avaient le mérite de faire fuir les ombres qui faisaient si peur à la gamine de Détroit.

Sydney se réveilla fiévreuse et pleine de sueur, préférant rester encore un peu au lit en sentant que tous ses pauvres membres étaient engourdis. Elle perdait complétement la tête et la notion du temps, oubliant même qu'aujourd'hui, Brandon prenait ses 23 ans. Blottie dans les draps, la brune avait pris une décision : elle allait mettre fin à ce calvaire. Aux cachetons, aux insomnies, aux crises, à l'isolement. Aux journées sans faim et surtout sans fin. Aujourd'hui, elle prendrait la route pour sa ville natale, seule, et retournerait sur les lieux du crime pour enfin savoir. Après avoir longuement hésité sur la marche à suivre, elle se leva, rassembla tout son argent et se jeta sous la douche. Elle prit ensuite bien soin de se tirer à quatre épingles pour avoir l'air un brin normale : elle se maquilla, camouflant son teint blafard avec de la poudre en insistant bien sur sa mâchoire bleuie par les coups. Sa lèvre inférieure était gonflée, elle prit donc le soin d'y appliquer quelques cosmétiques, histoire de cacher la misère. Pour le reste, elle se contenta de ressortir ses vieilles lunettes de soleil rondes dont les verres teintés cachaient aisément le vilain coquard qui ornait son œil droit, commençant lentement à s'estomper. Vestimentairement parlant, elle se contenta de faire comme d'habitude, sachant pertinemment qu'un vieux jogging n'aurait trompé personne dans le cas où elle croisait un ami ou même une simple connaissance. Veston en cuir, top blanc qui laissait apparaître son soutien-gorge sur les côtés et jean noir serré. Sa valise engloutissait ses vêtements, un par un, et quelques paires de chaussures. Trousse de toilette, cachetons. Et son revolver, car une femme sans arme à feu n'était pas grand chose dans les quartiers de Detroit. Alors qu'elle s'efforçait de faire coulisser la vieille fermeture éclair de son sac de voyage, elle entendit quelqu'un frapper à la porte en bas. Pas de bol, c'était pas le moment de lui rendre visite, à Sydney. Elle attendit alors qu'il parte, restant silencieuse, assise sur son lit. Son téléphone, resté en bas, sonna pour la vingt-huitième fois depuis qu'elle avait disparu de la circulation.  Après quelques minutes d'attente, la brune décréta qu'il ou elle avait enfin abandonné, et, lunette sur nez et valise à la main, elle descendit.. juste à temps pour voir sa vieille porte d'entrée en bois éclater en morceaux.


   
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MessageSujet: Re: i'm lost (+) brandon&sydney   i'm lost (+) brandon&sydney EmptyJeu 3 Juil - 10:21

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∞ sydney & brandon


Légèrement éméché, t'as les sens tout émoustillés, t'es avide de ce liquide qui te retourne si facilement l'esprit, qui te réchauffe, qui te permet de sortir de ta bulle un instant, de ton monde inaccessible aux autres. Une bouteille de vodka pure à la main, tu admires le spectacle, donné en ton honneur. T'écartes les mains en levant les yeux, un rare sourire illuminant ton visage. C'était l'une de ces chaudes soirées d'été, tu appréciais la légère brise du soir. Des jeux de lumières illuminent le ciel. Des feux d’artifices explosent en millions de fragments et s'éparpillent parmi les étoiles. Et attention, le bouquet final. Les détonations te fracassent l'audition, mais tu t'en fous, seule t'importe cette soirée qui ne fait que commencer. Cette sorte de rave qu'on a organisé en ton honneur, parce qu'en ce jour, il y a vingt-trois ans, tu es né. Certes, loin des terres de Royaume-Uni mais tu as quand même pointé le bout de ton nez pour te faire une place, pour t'affirmer au milieu de cette jungle qu'est le monde. Dispersés tout autour de toi, une centaine d'invités te célèbrent. Tu n'aurais pas cru connaître autant de gens, mais l'alcool aide sans doute à se faire des amis, sans compter les nombreux squatteurs dont tu n'apprendras jamais ni le nom ni l'existence. C'est Kyle qui a organisé tout ça, en plein milieu d'un champ, d'une colline, dans la forêt, la verdure, la nature sauvage. Il est presque minuit. L'apogée, le paroxysme de la nuit. Perdus au milieu de la clifton forest, il est bon de se dire que la nuit vient tout juste d'être entamée, que tu as encore des heures devant toi pour faire des choses que tu ne fais habituellement pas, pour dire aux autres ce que tu gardes pour toi tout ce temps, pour lui dire à elle par exemple. Des éclats de rires te parviennent, des gloussements et puis des braillements, c'est l'effervescence de la nuit. Quand, tout à coup, sortis de nulle part, Kill et Nikki t'apportent un gâteau grandeur humaine. Des "fontaines", des "feux de Bengale" c'est la totale, surplombent la pièce montée. Vingt trois bougies installées gauchement sur le haut. Vingt trois ans déjà. Tous, les quelque cent personnes présentes, se mettent alors à entonner le célèbre "happy birthday". Et quand leurs voix s'éteignent pour laisser place à la vedette de la soirée, toi, tu t'avances et tu souffles. Les vingt trois bougies s'éteignent, et ne résistent pas. Tu attrapes l'un des feux pour le secouer dans les airs, comme le feu vert d'une soirée qui s'annonçait inoubliable. Lorsque l'obscurité resurgit, tout à coup tu ne comprends plus, tu te retrouves assailli. Serré, embrassé, caressé, tes potes se sont jetées en même temps sur toi, la bande. Puis des meufs que tu connais même pas, le genre que tu repousses sans arrêt mais pas ce soir. Parce que ce soir, tu t'en fous. Les mecs quant à eux s'esclaffent, surtout Kyle qui avait préparé son coup.

Lorsqu'enfin ces personnes terminent leurs démonstrations d'affection et retournent à leurs occupations -c'est à dire boire et draguer, plus si affinités, tu retrouves ta tranquillité. Cette douce tranquillité et non la douce culpabilité qui t'envahit souvent lorsque tu es seul. Et pourtant, malgré cette popularité subite et l'alcool qui engourdit ton esprit, tu ne peux t'empêcher de remarquer qu'il manque quelqu'un à la soirée. Syd. Où est-elle ? Lorsque tu avais demandé à Kyle de l'inviter, tu espérais qu'elle viendrait, sans pour autant y croire à cause de ses problèmes, mais tu gardais espoir. Finalement, c'est déçu que tu t’aperçois qu'elle n'est pas là. Ton regard parcourt l'assemblée, espérant toujours distinguer ses formes, sa petite silhouette à côté de ta taille de géant, ton agilité, son rire cristallin, ses lèvres parfois abimées par les coups, bleuies. Pour finir la nuit avec succès, il ne manquerait plus qu'elle. Tu t'approches alors de Kyle pour lui tendre un joint que tu venais de rouler et tu te penches vers son oreille pour lui poser la question, celle qui te brûle les lèvres. « Elle est où, Syd ? » Comme si c'était la chose la plus normale du monde, il t'annonce qu'elle n'est pas venue, qu'elle n'a jamais répondu à son message, ni à ses appels. Un truc cloche, tu le sens, tu le sais. Toi même, tu ne l'avais pas vu depuis un moment déjà. Disparue, comme évaporée de la circulation. Sans rien dire de plus, tu t'éloignes. Tu te mets à marcher, à courir vite, loin de l'agitation en ton honneur. Tu balances même les lunettes fluorescentes à la volée, tu passes une main dans tes cheveux pour retirer la peinture que Billie t'a foutu.

En quelques minutes, t'arrives en plein centre-ville, en bas de son immeuble. Essoufflé, tu montes tout de même les marches quatre à quatre, ton vieux portable calé entre ton oreille et ton épaule, tentant de l'appeler pour la cinquantième fois au moins. Messagerie, encore. T'arrives enfin devant cette porte en bois, assez fine, qui se dresse devant toi. Tu te mets à tambouriner dessus comme un malade. « Syd, t'es là ? » Aucune réponse. Tu frappes de plus bel, dérangeant sans doute l'immeuble tout entier par tes coups. « C'est moi. Ouvre la porte. » Toujours rien. Tu perds patience, tu rappelles encore une fois. Les nerfs et la panique t'animent, t'as envie de tout casser à la moindre image de son petit corps étendu sur le sol, inanimé. « Ouvre, bordel ! » Tu cries, tu perds ton sang froid. C'est trop tard. Tu recules de quelques pas pour prendre de l'élan et donner un énorme chassé dans la poignée de porte. Tu enchaînes ce même mouvement plusieurs fois jusqu'à ce que la porte cède et éclate en morceaux. Le spectacle qui s'offre à toi te laisse sur le cul. Les meubles sont renversés, les vases et miroirs brisés, des vêtements éparpillés sur le sol. Le beau résultat d'un cambriolage. Ou de l'action d'une folie passagère. Tu fais quelques pas, tu tournes, tu rodes, inspectes les lieux, les bouteilles vides, des boîtes de cachetons, l'odeur du tabac froid. Tu ne comprends plus. Tu avais promis de l'aider, et voilà qu'elle replongeait de plus bel. En parlant d'elle, c'est là que tu la repères, descendant les escaliers. Elle s'avance lentement et remarque sa porte complètement explosée, toi c'est plutôt la valise qu'elle a en main qui capte ton attention. Soudainement, c'est comme si l'alcool s'évaporait dans tes veines, il n'en reste plus une seule trace et ton esprit recouvre l'entièreté de ses capacités. Étonnant. Tu te redresses pour planter ton regard dans le sien. « Où tu vas ? » Tu serres les poings, trahi et fixe la distance qui te sépare d'elle. Ton regard continue de vagabonder sur tout ce bordel. « T'allais te tirer sans rien dire, c'est ça ? » Tu serres maintenant les dents, ton regard s'assombrit, tu t'sens trahi. « Pourquoi ? Pourquoi tu m'fais ça ? » Oui, c'est à toi qu'elle fait ça. C'est comme ça que tu le ressens, tu as bien compris à force de ressentir ces petits pincements au coeur à chaque fois que tu penses à elle. C'est le jour de ton vingt-troisième anniversaire que tu as réalisé qu'elle n'était plus qu'une pote à tes yeux.

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MessageSujet: Re: i'm lost (+) brandon&sydney   i'm lost (+) brandon&sydney EmptyJeu 24 Juil - 0:29


 
I'M LOST.

 
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La porte avait cédé sous la force impressionnante de ce mystérieux inconnu qui venait de pénétrer chez Sydney. Elle serra les poings, bouche entre-ouverte, prête à cracher son venin. Mais ce quelqu'un, en détournant le regard des débris de bois, elle découvrit que ce n'était autre que Brandon, qu'elle ne connaissait que trop bien. Son parfum, la douceur de sa peau, son attitude froide, son sourire si rare, ses mots si peu nombreux. Dans un automatisme troublant, elle s’adoucit soudainement, espérant que le maquillage et les lunettes de soleil cachant son visage blessé le tromperont assez longtemps. Elle imaginait déjà l'expression qui se logerait sur son visage au moment où il verrait ses nouvelles plaies et son œil au beurre noir. Il allait râler, Brandon, elle en était sûre et certaine. Surtout pour les morsures qui rougissaient son cou, surtout quand elle serait incapable de lui sortir le nom de cet homme à la balafre. Il lui en voudrait à elle, et peut-être aussi à lui même de ne pas avoir pu la protéger ce soir-là, d'ailleurs elle avait bien compris qu'il voulait veiller sur elle et qu'il n'y avait d'endroit sûr qu'au creux de ses bras. Elle s'y serait bien laissée tomber, là, tout de suite. Mais le voyou aurait été froissé en voyant sa jugulaire mâchouillée d'aussi près, ainsi elle resta plantée là, valise à la main. En sa présence, tout prenait une dimension différente. Son cœur battait plus vite, elle était plus patiente, plus douce, plus hésitante. Elle voulait allait mieux, le voir heureux, réduire chaque petit centimètre qui les séparait, s'éloigner, aller et venir, ne plus ressentir le manque..  

À travers ses carreaux noirs, la brune le voyait se crisper à la vue de ce départ imminent, son regard vagabondant dans la pièce dérangée. « Où tu vas ? » Elle resta silencieuse, traversant la pièce pour récupérer son téléphone, bien enfoui au fond d'un tiroir. Elle était prête à partir pour ce voyage qui ne s'annonçait pas de tout repos, et rien ne l'empêcherait de prendre le volant. Même pas lui. « T'allais te tirer sans rien dire, c'est ça ? » Elle lui répondit d'un ton qui ne se voulait pas agressif mais qui hélas laissait transparaître le surplus d'émotions qui s’emparait d'elle depuis quelques jours. « Parfaitement. » Ignorant presque sa présence, Sydney était un parfait mur de glace. Elle tournait en rond dans la pièce, enjambant le bordel qui jonchait le sol pour récupérer des boîtes de cachetons à droite à gauche tout en prenant soin de rester distante avec lui. L'écoutant d'une oreille, elle rangeait tout ça dans son sac d'un air indifférent, comme s'il eut été absent. Elle jeta enfin un œil à l'écran cassé de son portable, regardant les nombreux sms qu'elle avait raté, dubitative, dont plusieurs de Kyle. C'était étonnant, sachant qu'elle lui parlait rarement.. Elle n'eut le temps de lire qu'une bribe de phrase, n'oublie pas, le 23 Juin à minuit, avant que la voix du voyou la ramène à l'instant présent. « Pourquoi ? Pourquoi tu m'fais ça ? » D'une seconde à l'autre, les mots de Brandon réussir enfin à l'atteindre. Elle se figea, serrant les poings avant de relever la tête vers lui, s'approchant dangereusement.  « Vraiment? Tu crois franchement que tout ça est de ma faute ? » Elle recommença à trembler, comme si le silence avait été son seul allié face aux troubles qui l'animaient. « J'ai essayé de me battre, j'te jure, j'ai essayé.. » Elle baissa les yeux, tenant fermement sa valise. « Mais ça n'a servi à rien.. Je suis désolée,» souffla-t-elle, baissant les yeux. Son attention se porta soudainement vers des traces rouges, dans le cou de Brandon. Elle fut d'abord surprise, mais d'une seconde à l'autre un brin de jalousie s'empara d'elle à l'idée que quiconque ait osé poser ses lèvres sur la peau de son cher 'ami'.. Elle s'approcha impulsivement, réduisant pas à pas la distance qui les séparaient pour en avoir le cœur net avant de finalement relever ses lunettes pour y voir plus clair. Effleurant sa peau du bout des doigts, elle découvrit la vraie nature de ces tâches : uniquement de la peinture. En observant d'un peu plus près, Sydney pût constater que cette foutue poudre colorée avec laquelle ils se battaient en soirée avait laissé ses traces un peu partout sur le corps de Brandon. Elle fit alors le rapprochement avec le texto de Kyle, médusée. Le vingt-trois juin, à minuit.. Pour fêter les vingt-quatre ans du voyou. Elle avait raté ça? Vraiment? Regardant l'écran de son téléphone, elle pût comprendre à quel point elle avait perdu la notion du temps ces dernières semaines. « B.. Bon anniversaire. » se résolue-t-elle à déclarer, faisant quelques pas en arrière. « Je suis désolée.. » répéta-t-elle une fois de plus avant de reculer de plus belle, détournant le regard vers un miroir au fond de la pièce. Désolée d'avoir raté la fête, peut-être même d'en avoir gâché la fin. Désolée d'avoir disparu, d'avoir été lâche et d'être toujours absente. Elle s'observa d'un air honteux, découvrant alors que ses lunettes n'étaient plus sur son nez mais dans sa main. Laissant glisser ses doigts sur son propre visage, elle ne prit même pas le temps d'analyser la réaction de Brandon, coupant court à une éventuelle question ou remarque de sa part. « C'est rien, ne t'inquiète pas. »

Il était temps, Sydney voulait partir sans plus attendre et être enfin sereine. Mais maintenant que le voyou était là, à ses côtés, elle se devait de lui dire la vérité, ce qu'elle s'empressa de faire tout en quittant les lieux, valise en main. « J'aurais dû te prévenir, c'est vrai.. Mais j'ai l'impression que tu m'aurais jamais laissé partir. » soupira-t-elle, l'entraînant vers l'extérieur en fermant la porte à clé. « Je vais à Détroit, j'en ai besoin. » avoua-t-elle enfin, jetant sa valise dans le coffre de sa voiture. Ouvrant la porte côté conducteur, elle resta debout à côté de celle-ci, plantant son regard dans celui de Brandon en attendant un quelconque au revoir sans pour autant espérer une étreinte chaleureuse. N'étant déjà pas très démonstratif à l'accoutumée, il serait sûrement d'autant plus froid après cette longue disparition et ce départ précipité. « Je serais de retour d'ici une semaine. »
 
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MessageSujet: Re: i'm lost (+) brandon&sydney   i'm lost (+) brandon&sydney EmptySam 4 Oct - 21:38

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∞ sydney & brandon

Alors comme ça, de but en blanc, elle avoue. Elle t'avoue qu'elle part, qu'elle s'casse sans rien dire, putain. Et elle ajoute un "parfaitement". Non rien n'est parfait, bordel. T'es tellement sur le cul que tu ne la regardes même pas, t'oses pas vraiment à vrai dire. Tu veux pas lui faire peur, tu veux qu'elle croise ce sale regard, celui qui est presque malsain. T'es bancal entre tes deux envies, entre deux sentiments. La haine. L'amour. Lever la main sur elle, histoire de lui redonner raison. Au moins à elle, parce que la tienne, tu l'as perdu. Ou bien la serrer fort contre toi. Tu plonges. Une sensation de s'enfoncer, toujours plus profondément. Où ? Loin. Aucune conscience en toi. Ton esprit te quitte, disparaît. C'est dans ces moments que tes démons prennent le dessus, tu navigues, tu vogues, tu te laisses porter. C'est le noir total autour de toi. Rien à quoi tu puisses t'accrocher. Rien qui ne puisse te ramener ou te condamner à ton éternel calme. Tu te sens faible. Misérable. Pas à la hauteur face à celle que tu ne peux plus regarder du même oeil, celle qui fait accélérer ton coeur par une simple présence. Par la seule force de ta pensée, tu te pensais invincible. Là, t'es juste impuissant. Elle tombe, elle aussi, pendant que toi, tu te tiens au bord. Comme au bord d'un précipite. Elle a merdé. « Non. » Tu finis par lâcher, sèchement, en te redressant, toujours armé de cette carapace impénétrable. Une tempête qui rencontre un volcan, un face à face explosif. « Si t'avais vraiment essayé, tu te serrais relevée. T'aurais serré les poings, les dents, et t'aurais craché sur tes vieux démons. » Froidement, tu lui balances encore une fois ce que t'en penses. Tu la pousses un peu à bout, Sydney, tu lui dis qu'elle est plus la même, qu'elle n'est plus cette femme forte tant redoutée par ici. Sa petite silhouette s'approche en vitesse, franchissant les quelques pas qui vous séparent et vous vous jaugez d'une drôle de façon. Elle retire ses lunettes pour mieux t'inspecter, et toi t'hausses un sourcil, sceptique en lui lançant le même regard. Sa main s'approche lentement de toi, tes doigts effleurent la peau de ton cou et ce contact sonne comme un électrochoc. Impulsivement, tu attrapes son poignet pour qu'elle arrête et tu te mets à regarder ailleurs. C'est toujours comme ça entre vous. L'animosité fait rapidement place à une certaine tendresse que personne n'arriverait à expliquer et c'est comme si vous rembobiniez tout afin de recommencer.

C'est vrai que c'est ton anniversaire, qu'elle a raté cette soirée organisée par Kyle, qu'elle était la seule que tu voulais réellement après de toi. Lorsqu'elle te le rappelle, tu fais ton modeste et tu contentes d'hausser les épaules. Pas de merci, ni rien, ce serait trop bizarre venant de toi. « Tu gâches tout. » Tu lui glisses entre tes dents, d'un air presque frustré, lorsque tu remarques enfin l'oeil au beurre noir qu'elle avait tenté de dissimuler. Elle t'a pas écouté et quelqu'un a osé poser ses mains sur elle.

Sydney s'empresse alors de quitter les lieux pendant que tu la suis du regard, toujours sur le cul. Alors, t'empresses le pas à ton tour pour la rejoindre, moyennement content. « Attends, tu disparais de la circulation pendant plus de deux semaines et t'as envie de t'faire la malle, toute seule et sans rien m'dire ? » Tu lui cries dessus pendant qu'elle se dépêche de fuir mais t'es décidé à pas la laisser faire. Il se fait nuit, les rues sont vides, désertes et trop silencieuses. Juste vous et vos putains de reproches. « C'est pas qu'une impression, Sydney. » Évidemment que tu ne l'aurais jamais laissé faire. Le passé, elle doit le laisser derrière, peu importe ce qu'elle a pu faire auparavant. Elle va s'rendre dingue, elle est en train de s'rendre barge et elle espère que tu assistes au spectacle sans rien faire ? Tu refermes alors brutalement la portière conducteur qu'elle venait tout juste d'ouvrir, te calant contre celle-ci, bras croisés en lui lançant un regard noir. « J'viens avec toi. » Et c'était même pas une proposition. C'était le deal. Ça ou rien. Sans forcément attendre de réponse, tu lui indiques l'autre côté de la voiture du regard, l'invitant à s'installer à côté de toi tout en tapotant la poche de ton Eastpack, venant à la conclusion qu'il y aurait assez de cash pour vous payer deux billets d'avion direction les States.


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MessageSujet: Re: i'm lost (+) brandon&sydney   i'm lost (+) brandon&sydney EmptyDim 14 Déc - 0:14


   
I'M LOST.

   
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Son regard sombre posé sur toi, tu sens la tension qui s'éprend de lui et lui brûle les nerfs. Tes yeux restent figés sur ses poings serrés et tu frémis, persuadée que vous allez finir par en arriver aux mains, comme les deux grosses brutes que vous avez toujours été. « Si t'avais vraiment essayé, tu te serrais relevée. T'aurais serré les poings, les dents, et t'aurais craché sur tes vieux démons. » Ses réflexions ont l'effet d'une aiguille qui te transperce le cœur, agitant ton envie de calmants. C'est le ton qui blesse, toujours plus froid, mais pas inconnu à toi. C'est exactement le même que dans les boîtes, dans les raves, quand on le cherche trop et qu'il sort ses trois mots éclairs.

Ce ton qui te glace le sang et blesse ton égo. Et pourtant, il te connaît, il sait que t'as tendance à devenir hystérique. Il s'en fout, lui aussi il est énervé. Tu t'éloignes, au moins tu feras pas broyer, et la réalité t'échappe : t'es touchée au point ne pas savoir quoi répondre. « Tu gâches tout. » ajoute-t-il. Une remarque, encore. Des reproches, toujours des reproches, et tu sais toujours pas comment réagir sans attaquer, car tu sais que ça peut toujours empirer. Reniflant avec dédain, tu te passes une main sur le visage et prend la fuite, soupirant. « C'est pourtant pas mon but. » T'aimes pas te faire taper sur les doigts, encore moins par lui. À vrai dire, tu supportes pas ça, mais t'es incapable de lui en coller une autant que tu l'es de lui dire je t'aime et dans les deux cas, ce n'est pas l'envie qui t'en manque. Tu claques violemment la porte du coffre, comme une petite merdeuse. Tu l'entends gueuler derrière toi, mais tu continues ton chemin, prête à monter à l'intérieur. « Attends, tu disparais de la circulation pendant plus de deux semaines et t'as envie de t'faire la malle, toute seule et sans rien m'dire ? » T'as envie de hurler, mais t’espères toujours un geste tendre, en vain. Une étreinte, une caresse, un sourire pour t'adoucir. Rien. « T'es au courant, maintenant. » Un regard de tueur, et des poings toujours serrés qui veulent s'écraser contre les joues de quelqu'un, peu importe qui. Quoique, peut-être que c'est tes pommettes qu'il veut, ce soir.

Plus le temps passe, plus tu plonges. Tu deviens tarée, t'as besoin de réponses, mais tout ce à quoi tu as le droit, c'est le regard de Brandon, empli de reproches. Ton infirmier, qui a tenté de remettre debout tant bien que mal, qui a réanimé ton petit cœur, et que tu as déçu. Il referme la porte que tu viens d'ouvrir et se poste juste devant cette dernière, te regardant toujours avec son air de pitbull. « J'viens avec toi. » Un rire t'échappe. Nerveux. Excessif. Tu crois mal entendre. « Avec moi? À Détroit? » En fait, t'as pas vraiment le choix. Son regard te montre le côté passager que tu finis par rejoindre, te faisant docile pour une fois. Ville dangereuse, jeunes sans-peurs. Tu te cales dans le siège, claquant à nouveau la porte. Les clés de la voiture, c'est toi qui les a. Son regard croise le tien et à cet instant même, tu comprends qu'il sait quelles sont les meilleures choses à faire, et tu décides de le suivre, comme d'habitude. Tu lui offres ta confiance, aveuglement, et tu laisses retomber les clés au creux de ses mains. Résignée, fatiguée. Tu le laisses conduire jusqu'à l'aéroport, reposant les lunettes sur le bout de ton nez.

T'as l'impression d'être sur une route sans fin, tout t'insupporte. Sa façon de conduire, le silence omniprésent, le goût de ses lèvres qui te manquent. Les ruelles mal-éclairées qui te rappelles ton adolescence. Le fait que t'aies été assez conne pour oublier son anniversaire. La fatigue qui te gagne, et tu réalises que ton gun passera pas les bornes de sécurité. Tu le glisses dans le double-fond de la boîte à gants, tu refermes à double-tour, te disant que de toute façon tu ne seras pas seule et que dans le pire des cas, vous pourrez en choper un autre sur place.

Tout s'enchaîne très vite. Valise à la main, tu traverses l'aéroport, lançant d’innombrables regards vers Brandon, se voulant discrets. Il avance, sûr de lui, et le temps passe, sans que tu puisses constater un quelconque changement d'attitude. Toujours aussi froid, toujours pas de sourire, même microscopique. Toujours la distance. Toi aussi, tu traces ta route. Une ligne droite, tu ne te détournes pas, tu bouscules les gens qui ne se poussent pas, distribues les coups d'épaule. Billets payés, vous vous retrouvez dans ce foutu avion. Tu pensais donner l'argent mais ton voyou a du cache, en revanche, pas de valise, pas de vêtement. Rien que son Eastpack. Le décollage est un peu brutal, rien de plus normal et puis la fatigue prend le dessus. Avachie sur ton siège, tu tentes de résister. Tu jettes un regard vers le hublot et tes yeux se ferment contre ton gré, te plongeant dans un sommeil agité.

Un peu plus de 12h de vol plus tard, réveil en sursaut, ta tête sur son épaule, un plaid tout doux sur les genoux. Inconsciemment, tu t'es accrochée à lui, à son bras, comme si t'avais peur de perdre tes repères. Vous descendez. À nouveau, ce n'est pas toi qui conduit. Vous vous tassez à l'arrière d'un taxi de merde, et c'est là que vous commencez à retrouver l'ambiance Détroit. Banquette en mauvais état, chauffeur haut en couleur. Dès que vous vous éloignez de la partie un temps soit peu moderne et entretenue de la ville, vous pouvez apercevoir des tags, des jeunes, capuches sur la tête, de toutes sortes d'ethnies. Des chiens et des clochards qui fouillent les poubelles, la misère, un peu partout. Il vous laisse devant un immeuble, presque délabré et cette fois tu payes la course. Ton cœur bat la chamade, et tu te poses toujours la même question : est-il vivant? sauf que cette fois, il ne s'agit de ta pseudo victime, mais de ton parrain. Tu montes les marches doucement, traînant ta valise derrière toi, sans demander d'aide à ton voyou, simplement parce que ses mots t'avais un peu écorchée, et tu n'en démordais pas. Son nom est toujours écrit sur la porte alors tu prends la clé sous le tapis, devinant qu'elle est toujours là. Vous entrez, passant par le salon. Il est là, toujours vivant, toujours ivre-mort. Allongé sur le canapé, ronflant entre les cadavres de bouteilles avec la télé à fond. Les alcooliques ne changent pas. C'est lui qui avait pris soin de toi enfant et c'est toi qui l'avait déçu et foutu dans la merde économiquement. Approchant à pas de chat, tu déposes un baiser sur son front avant d'embarquer Brandon dans ton ancienne chambre. T'ouvres la porte doucement, un peu nostalgique et la referme derrière vous éliminant le bruit, la chambre étant insonorisée puisqu'à l'époque déjà, tu ne supportais le bordel qu'il faisait avec son nez.

Tout est resté inerte et un odeur de poussière règne dans la pièce. Papier peint rose, saxophone sur la commode et ses vêtements trois fois trop petits à l'intérieur. Tu laisses ta valise retomber au sol, retourne deux-trois cadres -tes parents, ton enfance- avant d'aller poser tes fesses sur ce bon vieux matelas à eau qui te fait rebondir. Tu ne peux t'empêcher de sourire, retrouvant une partie de ton enfance dans cette pièce que tu balayes du regard. Et là, au milieu, il y a Brandon. Tu l'invites à s'asseoir, tapotant doucement à côté de toi. Mélanger un peu ton présent avec ton passé. Les rumeurs disent que tu l'aimes. Ton cœur a envie d'y croire.  
   
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