te souviens-tu de nous + cézanne

je suis de retour ma gueule. et ouais. gina is back. planquez les célibataires, j'risque de m'les faire. cette ville est agréable il faut se l'avouer. elle l'est forcément vu que j'y reviens. chose que je ne fais jamais d'habitude. non. d'habitude je reste quatre cinq mois quelque part, et je me barre ailleurs. je suis une nomade. je ne trompe personne. c'est pas pour la ville que je suis revenus, mais pour ses habitants. ils me manquaient. et surtout un.. un parmi tant d'autre. et dans les autres, il y a cézanne. ce mec chiant, bizarre, merdeux et terriblement excitant. j'ai pas de souvenirs avec céz, c'est fun non ? on a couché ensemble (apparemment) mais on s'en souvient pas. ni lui, ni moi. c'est chaud quand même. et je suis curieuse de savoir ce qu'il est devenu. avant j'habitais st michael's hill, mais j'ai vendu la baraque, et l'audi aussi. donc me voilà, au volant de ma nouvelle bmx6. c'est une grosse voiture, un voiture de richard à la base, mais j'adore rouler avec. elle est trop belle, blanche mat, ma bm. j'ai déménagé aussi. j'habite old city maintenant, dans le centre de bristol. c'est moins grand, mais ça reste énorme quand même. c'est un grand appart', plusieurs chambres d'amis, salle de bain. beaucoup d'espace, non franchement j'ai pas à me plaindre. il est superbe. pas encore tout décoré, mais ça ne saurait tarder. le plus urgent c'était de remplir le dressing. où je mets mes anciennes fringues ? j'en fais dont aux bonnes œuvres. j'ai toujours fait comme ça. ça me fait plaisir. j'vous raconte pas la gueule des responsables quand ils voient marc jacobs, chanel, louis vuitton, c'est limite drôle. non, je ne rentre pas chez moi là. je vais rendre une petite visite à un ami un ami, hahahaha. c'est cézanne que je vais voir. alors dire " ami " c'est ironique. tu piges ? je me souviens, vaguement, de où il habite, alors je me gare en bas et je verrouille bien les portes. c'est pas un quartier recommandable et il y a tous mes paquets dans le coffre. je fais un peu tâche dans le paysage. aujourd'hui, je suis habillée en pétasse chic. mon nouveau manteau nina ricci est trop doux. trop confortable. bref, j'ai monté les marches et me retrouve sur son pallier. je toque et pas de réponse. c'est pas vrai ? juste le moment où je passe il est pas là ? bon beh je vais l'attendre, mais pas dehors. héhé. je sais comment forcer une serrure. ça me prend plus de cinq minutes mais j'y arrive. me voilà, par effraction, dans l'appartement de céz. comme d'hab, le bordel, des trucs qui traîne, j'vois même un caleçon que je préfère pas toucher, beuh. il trop être surpris. je m'allonge sur le canapé (trop pas de souvenir) et me grille une cig en l'attendant. qu'il se ramène pas dans dix ans, j'aime pas attendre. je finis ma clope et d'un coup, j'entends la porte qui s'ouvre. cézanne apparaît devant moi. surpriiiiiiise. bras levés, grand sourire. ça me fait trop plaisir.

Il y a un connard qui vient toquer à la porte alors que t'avais prévu de rester toute la journée au pieu. Tu passes ta tête sous la couette, et puis t'entends qu'on chercher à entrer, qui force la serrure. Forcément t'es le plus baraqué de l'appart', c'est à toi d'y aller. T'as pas le courage, t'y vas à deux de tens'. Un chiot aurait réussi à te mettre à terre. Tu débarques dans le salon torse nu avec un simple jogging. Ton pyjama quoi. Tu t'arrêtes en plein milieu du salon en entendant une voie aiguë te péter les tympans. Gina ? T'avais vu qu'elle était revenue en ville. Tu savais pas qu'elle aurait pensé à dire bonjour. Vu qu'elle n'a pas pensé à dire au revoir. Le premier truc que tu sens c'est cette putain de bouffée toxique qui emplit la pièce. Ça fait une semaine que t'as arrêté, c'est pas pour tout gâcher maintenant. L'odeur de la clope qu'elle vient de fumer te pourri le nez. Tu peux encore voir le mégot scintiller. T'es née pour me faire chier toi, hein ? Pas de bonjour. Les politesses du matin elle se les fous où tu penses. Elle s'est cassée sans prévenir cette conne. Aux caraïbes. Faut avouer qu'une partie de toi aurait aimé qu'elle t'emmène avec elle. La voir toute la journée en bikini. Se taper des rails de coke pour elle, tes cachets de mdma pour toi. Le bonheur absolu. Tu te traînes jusqu'à la fenêtre, espérant dissiper la fumée. Tu t'assois sur le bord et la détaille du regard. Tes yeux s'arrêtent immédiatement sur son décolleté. Une blouse blanche. Transparente. Sans soutif'. Etre provocante fait toujours parti de ses qualités. Tu t'es habillée dans le noir ce matin ? Il te manque un truc.

mais qu'avons-nous ? un beau spectacle. presque je dirais que cézouille l'a fait exprès. je me souviens de ce torse. il me faisait de l'effet. donc il dormait. il était dans l'appart' en fait. je suis trop conne. si j'avais su, j'aurais attendu dehors. bref passons. mon ami n'est pas très alerte. je dirai même qu'il comate. et ça me procure tellement de joie de le déranger. t'es née pour me faire chier toi, hein ? toujours aussi aimable. mais ça ne me vexe pas. au contraire. j'en rigole. ouais, t'avais pas encore capté ? un ton jovial. si si jovial. je me trouve drôle. parce que je le suis. il se déplace vers la fenêtre et l'ouvre. depuis quand la fumée ça le gêne ? me dis pas que cézanne rowe, le type qui fumait à n'importe quelle heure, a arrêté ? nan, tu mens. impossible j'y crois. il se poste là. oklm. et moi je reste sur le canapé, posée. tu t'es habillée dans le noir ce matin ? il te manque un truc. mon dieu mais il est à bloc drôle. j'en ris à plein poumons, à m'en arracher les côtes. aaaaaah t'as remarqué hein ? petit coquin. sache que c'est voulu. ça se porte comme ça.d'un coup sec je me lève et fais quelques pas dans sa direction. sourire en coin. démarche coquette. je suis face à cézanne et je me penche un peu trop près. je t'ai manquééé ? mes petits doigts malicieux se baladent sur l'un de ses pecs. ses beaux pecs. fins et tellement bien dessinés. mes yeux sont pleins d'étoiles. je me régale.

Putain qu'elle est canon. C'est tout ce que tu penses là maintenant. Tu la détailles avec ton regard de loup, incapable de la quitter des yeux. C'était censé être drôle ce que tu lui as balancé ? Apparemment. Tu te gènes pas pour la mater, comme elle, elle l'a fait pour toi quand t'a débarqué. Ouai ouai, t'as bien remarqué ses yeux s’agrandir. Elle avait limite de la bave au coin des lèvres. Ça fait un peu escort mais c'est sexy. Tes yeux se détachent bien difficilement de sa poitrine, tu dois l'avouer. Mais t'es bien forcé de relever la tête, tu te serais retrouvé le nez dans son décolleté alors qu'elle vient presque se coller contre toi. Ton corps, tes lèvres, tes joints, oui. Toi en tant que personne, non. D'ailleurs t'es pratiquement sûr, que tu peux passer une très bonne soirée, la tête légère, seulement avec ce qui traînes dans sa pochette. Tu regardes ses doigts qui se baladent sur ton torse le plus naturellement du monde. Mais rien avec l'éclat qui brille au fond de ses yeux, t'es sûr qu'elle à une idée derrière la tête. Tu la repousses, qu'elle vienne squatter chez toi, ça passe. Qu'elle croit que tu lui as pardonné le fait qu'elle es partie sans prévenir. Non. C'est bon t'es passée dire bonjour, tu peux repartir dans ton palace.

comme il est pas discret, c'est impressionnant ! genre j'ai capté qu'il buguait sur mes seins t'sais. il a regardé que ça limite. bon. en même temps. je le cherche. je me plains pas hein. mais c'est une drôle de constatation. ça prouve des choses en fait. des choses que je pensais. et comme toujours, j'ai raison. c'est un fait. il veut mon corps. ma main à couper qu'il veut mon corps. il l'a toujours voulu. ce petit coquin. je vais lui faire monter moi, la pression. ton corps, tes lèvres, tes joints, oui. toi en tant que personne, non. OH LE CON. il avait bien commencé pourtant. ça m'a presque faite sourire. mais non. il faut toujours qu'il soit blessant. et je sais que c'est faux en plus. tout le monde adore ma personnalité. tout le monde. je suis outrée. d'ailleurs ça se voit sur mon visage. carrément il me repousse. j'hallucine. je croise les bras, lui lançant un regard interrogatif. mes yeux disent clairement " tu m'expliques là ? " c'est bon t'es passée dire bonjour, tu peux repartir dans ton palace. j'hausse un sourcil, bougonne, je le dévisage net. c'est quoi ton problème ? j'bougerai pas d'ici avant que tu m'aies dit ce que t'as. et je suis sérieuse. en deux temps trois mouvement j'enlève ma veste et retourne m'allonger sur le canapé. je m'allume une clope et tout en recrachant la fumée je le regarde. ce connard. assis à la fenêtre. avec son putain de jogging et son putain de corps dedans. alors, accouche. j'attends, en fumant tranquillement ma cigarette. et en faisant bien attention de répandre de la fumée dans la pièce. tu veux jouer au con, on va jouer.

Tu ris jaune en voyant sa réaction. Elle est peut-être canon, mais son caractère reste à chier. Sauf pour le côté provocant. Mon problème ? C'est qu'elle pue la clope. Que si elle reste plus longtemps tu vas lui sauter dessus, parce que t'es qu'un homme après tout. Cache tes seins au lieu de les foutre sous nos yeux. Tu lui lances unr regard noir en voyant briller la flamme de son briquet. toi ? tu t'es cassée sans rien dire. tu voudrais que je fasse quoi ? que je te saute dans les bras ? Mensonge, c'était pas elle le problème, c'était ta putain de faiblesse. Pourquoi elle était obligé de revenir quand t'arrivais enfin à mettre un peu d'ordre dans ta vie ? Que tu commences à ressentir des trucs censés ? même en étant défoncé ça arrivera pas. Tu continues de t'enfoncer. Tu remarques enfin cette clope dans sa main. Tu soupires, respires par la bouche. Tu restes près de la fenêtre. Tu sais pas si elle sait que t'as arrêté, ou si c'est juste de la provocation. Mais ça te met les nerfs à vif à petit feu, à mesure qu'elle se consume.  Et éteint moi c'te putain de clope. ça te rend encore plus pétasse. Tu peux pas te déplacer, si tu fais un pas vers elle, tu vas la supplier de t'en filer une et t'es pas prêt pour ça. Alors tu bascules la tête en arrière pour fixer le plafond. Au moins lui, il est neutre.

je savoure ma cigarette. je fais la belle et pas une seconde je le quitte des yeux. cette fois, je ne joue plus. j'ai plus envie. j'veux le faire chier, profondément. pas un sourire. que du mépris. je suis montée en pression, et j'espère que lui aussi. est-ce qu'il va me répondre ? son explication, je l'attends. toi ? tu t'es cassée sans rien dire. tu voudrais que je fasse quoi ? que je te saute dans les bras ? c'est donc ça. monsieur est vexé. pauvre enfant. il s'imagine peut-être qu'il est le seul que j'ai pas prévenu ? même pas je réponds. je reste silencieuse. muette. et je fume encore, créant un véritable petit nuage de fumée autour de moi. autour du canapé. même en étant défoncé ça arrivera pas. j'étouffe un rire. insolente. je me moque de ce qu'il dit. c'est du vent. c'est faux. il en meurt d'envie. il se convainc du contraire, point. je le vois perturbé. nerveux. quelque chose le dérange ? tant mieux. c'est mon attitude. mais non. c'est la clope bien sûr. il grimace. cézanne a arrêté. c'est confirmé. c'est encore plus bon. et éteint moi c'te putain de clope. ça te rend encore plus pétasse. comment ? uhm. je l'écrase dans le cendrier. elle était pas fini mais qu'importe. il penche sa belle gueule en arrière et je m'approche doucement. cèz. là il me regarde. et je le claque. c'est monumental. je dis pas un mot de plus. je le défie juste du regard. là je plaisante pas. le pétasse, il passe pas.

T'as une marque, c'est obligé qu'elle t'ai laissé une marque la garce. Tu réagis pas la tête toujours tournée. Tu te dis que t'façon tu l'as mérité. Tu ris jaune. Elle a du cran la brune. Tu la regardes. Tu craques. Son putain de parfum mélangé à la clope, sa putain de tenue, sa putain de belle gueule. Elle te fait chavirer, t'aimes pas ça. Mais c'est pas comme si tu te contrôlais. Tu l'attrapes à la taille, fermement, les griffes sorties. Tu plaques son dos contre le mur. Une de tes mains frôlent sa peau par dessus son haut avant que tes doigts glissent dessous. Parcourant sa peau, s'arrêtant, tu la dévores du regard. T'aurais jamais du partir. Tu te rends compte que t'es devenu accro. Avec un peu de chance t'arriveras a dépasser ça, comme tu l'as fait avec la clope. Mais les clopes elles ont pas une poitrine irrésistible. Tu te rapproches de son cou, la forçant a lever le menton. Tes dents mordillent légèrement sa peau. Tu lui souffles dans le cou. Frôle sa mâchoire de tes lèvres. Ta main remonte vers sa poitrine, s'arrêtant en dessous sans la toucher. Comme si t'attendais son accord, alors que tu en avais pas besoin. Dis moi quoi faire.

je m'attendais à tout. à ce qu'il m'insulte, me mette dehors, me frappe à son tour même. qui sait, je le connais pas vraiment au fond. mais à ça. non, pas une seconde. c'est encore mieux que ce que j'avais espéré. au fond, c'est ce que je recherchais en venant le voir. qu'on renoue avec le passé. mais en étant clean cette fois. j'aimerais me souvenir quand même. à chaque fois qu'on l'a fait, on était high, tellement que le lendemain, on se souvenait de rien. je suis sûr c'est un bon coup en plus. t'aurais jamais du partir. son regard me transperce. il n'a d'yeux que pour moi, presque. et j'en souris à pleine dent, sans rien dire. j'attends la suite. moi, plaquée contre le mur, paupières fermées, soupires prononcés pendant qu'il passe ses mains sur mon corps, pendant qu'il s'amuse dans mon cou et remonte un peu plus haut. je suis collée à lui. notre proximité est grande, je le retiens, tout contre moi. en passant mes doigts sur ses épaules carrées, son buste finement travaillé. dis moi quoi faire. son visage, son visage dur et masculin je le tiens dans mes mains, je plonge mon regard dans le sien et délicatement, mes lèvres attrapent les siennes. c'est un baiser doux, tendre, avec la langue, qui dur un assez long moment. ensuite, je dérive, vers son cou, son torse, et je continue ma route. cézanne a sa réponse. et je n'en dirai pas plus.

Tu te délectes des soupires qu'elle te glisse à l'oreille. Et puis il y a vos regards qui se croisent. Et puis il y a ses lèvres qui s'entrouvrent tandis que tu crois qu'elle va te dire non. Alors que finalement, elles capturent les tiennes. Les frôlent, les caressent, jouent avec. Ses deux mains enflamment tes joues déjà brûlantes. Ce sont seulement vos corps qui s'expriment à présents. Deux êtres qui cèdent à leurs instincts primaires. Tu la soulèves en passant tes mains sous ses fesses, qu'elle entoure ta taille de ses jambes. Son dos heurte de nouveau le mur sans tendresse. Tu sens son baiser qui se poursuit dans ton cou, tes épaules, tu ne sais pas où exactement. Tu fais durer le plaisir encore un instant. Une seconde, une minute peut-être. Tu remontes une main dans son dos pour la tenir contre toi et tu franchis la distance qui te sépares de ta chambre. La porte vient se refermer en faisant vibrer le mur. Assombrissant la pièce. Avec toute la délicatesse et patience dont tu es capable tu l'allonges sur le lit. Tu la rejoins, une main passant sur sa jambe pour la lui faire plier, l'autre sous son haut. Tu fais danser tes doigts sur sa peau, ils valsent avec grâce, des caresses douces, impatientes. Ton visage se perd dans son cou, respirant son odeur, mordant sa peau. Elle n'est pas la seule à vouloir laisser une marque. Il y a cette odeur qui t'assailles, qui se mélangent à son parfum. Qui se dégage de tes draps et qui t’agressent. C'est son parfum à celle que tu avais oublié depuis les quinze dernière minutes. Louve. Le parfum de l'innocence qui se mélange à celui de l'insolence. Tu te bloques, incapable de bouger, de continuer tes caresses. Gina sent qu'il se passe quelque chose. Et t'es sûr que si elle regarde au fond de tes yeux, elle verra le doute, le désir ardent sans l'envie qui va avec.

c'était facile. je n'ai pas eu à faire tellement d'efforts. et c'est tant mieux. quoi que, il en aurait valut la peine. cézanne. bourré de charme. il a cette désinvolte qui t'émoustille. ce regard supposé vide, mais plein de pensées. ce visage sec, très masculin, carré. et ce corps, parfait. il a ce qu'il faut là où il faut. c'est pour ça qu'il me plaît. ça et le jeu qu'on a instauré. il est tellement drôle. je m'amuse comme une folle. je brille dans ce que je fais de mieux : séduire. la machine est lancée. dieu, qu'elle ne s'arrête pas avant le nirvana. je veux savoir quel goût il a. quelle est la saveur de ses coups de reins. cette fois je veux m'en souvenir. et je suis persuadée que lui aussi. en apesanteur, je dévore tout ce qui est à ma portée. son cou, ses lèvres, sa peau. je me fais même sauvage, en le mordillant un peu. mes jambes sont fermement agrippées. je ne lâcherai rien. jusqu’à la chambre. sa tanière. la porte se claque derrière nous. l'ambiance est tamisée. je l'admire dans l'obscurité alors qu'il m'allonge, s'approche, me baise le cou. oh, seigneur. encore je soupire. je n'arrête pas alors que mes mains ébouriffent ses cheveux, s'y accrochent, les tirent. je me laisse aller, paupières fermées, à ressentir toutes ses caresses, tous ses baisers. avant qu'ils ne s'arrêtent, net. il est comme figé, pétrifié. il a peur ou quoi ? son hésitation me fait sourire. il faut le détendre. une fois de plus je l'embrasse, délicatement, tendrement, comme une amoureuse. j'adoucis l'homme que je retourne d'une main. lui sur le dos, moi sur lui, je ne quitte pas ses lèvres pétillantes. puis je descends : le cou, les pectoraux, les abdominaux, le pubis. j'adresse à cézanne un regard malicieux, avant d'abaisser son jogging. pas de boxer. le coquin. je fais ce qu'il faut pour qu'il se détende, qu'il soupire et prenne son pied. je sais y faire. sensuelle, douce, je comprends facilement qu'il en tire du plaisir, un putain de plaisir. je le maîtrise un petit moment, avant de relâcher ma prise et de me relever, légèrement. je défaits les derniers boutons de mon chemisiers, qui s'envole dans la pièce. je descends la fermeture éclair de mon bas, prête à passé la troisième vitesse.