(noah) people are poison.

   

   

PEOPLE ARE POISON.

   

that should be me.

   La veille au soir ce qui devait être une soirée entre amis se transforma en fête, autrement dit aujourd'hui la villa de Kyle ressemblait à un champs de bataille. On ne comptait plus les bouteilles d'alcool, les sachets de drogue traînant un peu partout. Je ne me souviens pas combien on était, mais c'était comme si nous avions été une bonne centaine. Plusieurs personnes étaient encore là, dormant un peu partout là où l'alcool les avaient porté. Et moi je me réveillais dans la salle de bain, dans la baignoire plus précisément. Qu'est-ce que je foutais là? Très bonne question. J'avais une belle gueule de bois horrible. Je mis au moins cinq minutes à réussir à sortir de la salle de bain. Me tenant au mur, j'arrivais jusqu'à la porte d'entré, la lumière du jour me faisait incroyablement mal aux yeux. « Saloperie de lumière. » J'étais bien incapable de réfléchir dans mon état, je tenais à peine debout. Tout ce que je savais, c'était qu'il fallait que je rentre chez moi. Tout en me passant une main sur le visage, je sortis à l'extérieur de la maison et j'appela un taxi.

Une fois à l'appart, je rentra rapidement chez moi et j'entra dans les chiottes, pour me passer un peu d'eau sur le visage, lorsque j'entendis un bruit lourd et quelques jurons. J'arqua un sourcil et j'entrouvris la porte de la salle de bain, lorsque je remarqua une chevelure blonde ébouriffé, enfiler ses chaussures. Chuck. j'écarquilla les yeux, complètement sur le cul. Qu'est-ce qu'elle foutait ici, si tôt le matin. Je sortis de la salle de bain, une fois qu'elle fût sortit de l'appartement et je me dirigea d'un pas lourd vers la chambre de Louis et j'ouvris la porte. À ma grande surprise, ce dernier n'était pas là. Je me plaqua alors contre le mur et je ferma les yeux, soupirant doucement. C'est alors que je m'empressa d'aller dans la chambre de Cèzanne et ce que j'y vis, me glaça le sang. Non. C'était impossible. Je serra les dents lorsque je remarqua le fouillis qu'il y avait, avant de trouver une petite culotte non loin par terre. Je sentais mon sang bouillonné, tandis que je venais de capter ce qui s'était passé. « Espèce de.. » Je referma la porte derrière moi et j'alla dans la cuisine avant de chopper une brioche et je me laissa tomber sur une chaise. Il avait osé. Putain, j'allais le tuer. Déjà levée ? Je resta de marbre, lorsqu'il apparût dans la cuisine. « Bonne déduction. » Je déposa ma brioche dans mon assiette, que je n'avais soit dit en passant pas touché et je la poussa plus loin, tout en me mordillant la lèvre inférieur, tentant de contenir ma rage. Tu boudes ? Lorsqu'il prit place à côté de moi, comme si de rien était, je planta mes iris dans les siens, le regard remplis de reproche. « Dit moi que c'est pas vrai s'il te plaît. Dit moi que tu t'es pas réellement tapé ma soeur. » Il n'avait même pas besoin de parler, son regard en disait long. Je serra alors à nouveau des dents, avant de lui cracher au visage. « Espèce d'enfoiré. » Je ferma les yeux, tout en me passant la main sur le visage. « Dégage Cèz. Fou le camp avant que je t'abîme ta sale gueule. » dis-je, toujours les yeux fermer.


   

love.disaster

 

 

PEOPLE ARE POISON.

 

that should be me.

  Je tourne en rond, j'avance à reculons et maintenant je m'en mord les doigts. Et ça me fait péter un plomb. Cette situation. Tout ça. C'est seulement à ce moment précis, lorsque que je lui posa cette ultime question et qu'il me lança ce regard, que je compris que je commençais à ressentir des trucs pour lui. J'y pensais depuis un moment, mais je ne cessais de me dire que je ne pouvais pas avoir des sentiments pour un mec dans son genre. Je me berçais d'illusion. Comme si tout pouvait être contrôlable. Inconsciemment, j'aimerais retrouver ce temps où on savait se parler sans se gueuler dessus. Je sais pas ce qui s'est passé. Ce qui est arrivé. « Je suis un très mauvais menteur. » Le suivant du regard alors qu'il se dirigeait vers le l'évier, je serra la mâchoire, avant de le rejoindre et je me planta devant lui, de plus en plus furax. « Pourquoi tu te fous dans un état pareil ? C'est pas toi hier qui m'a balancé, que c'était juste du plaisir mutuel ? On faisait rien de mal. » J'écarquilla les yeux, complètement sur le cul, un air de paumée scotché au visage. Je resta planté là, devant lui durant quelques secondes, tandis qu'il me releva menton, me forçant à le regarder. « Ou alors, c'est que t'aurais aimé être à sa place. Je me trompe ? » Suite à ses paroles, je sentis mon corps commencer à trembler, mes poings se resserrer et ma respiration s’accélérer. Je repoussa violemment sa main, dégoûté qu'il puisse oser me toucher, avant de le pousser avec force. « Non, mais qu'est-ce qui va pas chez toi, putain? Tu baises avec qui tu veux, ça me regarde pas, mais tu te tapes pas ma sœur, bordel. » Je respira un bon coup, puis je me passe une main dans les cheveux, énervée avant de le pointer du doigt. « Te fais pas d'idée, j'en ai rien à foutre de toi. En aucun cas j'aurais aimé être à sa place. Comment peux tu croire une seconde que j'aurais envie de coucher avec un mec aussi minable et sans intérêt que toi? Non, mais regarde toi, t'es qu'un connard. » Mensonge. Je planta mes iris dans les siens et je resta là quelques secondes avant de lui tourner dos, dans l'intention d'aller m'enfermer dans ma chambre. Histoire d'être loin de lui, lorsqu'il me balança en pleine gueule. « Quand c'est Louis qui se la tape par contre, tu fermes les yeux. » Je stoppa net dans mon élan et je resta un moment là, à lui faire dos. Sans prévenir, ma gorge se noua et mes yeux se remplirent de larme. J'avala difficilement mes larmes et je me retourna lentement vers Cèzanne. « Qu'est-ce que t'as dit? » Je recula de quelques pas et je m'adossa au mur, le regard lointain. « Tu mens. » dis-je en chuchotant. Je me redressa et je me dirigea rapidement vers lui avant de lui foutre une claque en pleins visage. Agrippant ses épaules, je le poussa une seconde fois, de toute mes forces. « Ça t'amuses, peut-être? J'peux savoir pourquoi tu fais ça? À quoi tu joues, bordel? »

 

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PEOPLE ARE POISON.

 

that should be me.

  C'était comme un coup de poignard en pleins coeur, puis deux, puis trois. J’ai l’impression que mon corps est ensanglanté, j’ai l’impression que je vais tomber de tout mon poids, j'ai l'impression de somber en fixant la toile de Louis. Je manque de souffle alors qu’il déverse ses paroles sur moi tel un venin qui serpenterait dans mes veines, me tuant petit à petit. Les larmes montent jusqu’à mes yeux. C'est quoi ce délire? Je suis en train de perdre le contrôle et tout ça réanime une douleur profondément enfouie. J'ai l'impression d'être trahis. J'ai l'impression à ce moment précis d'avoir été prise pour la pire des connes. Comment j'ai pu être assez stupide pour croire une seule seconde que j'étais la seule.

uc.






 

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