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 damaged people are dangerous. they know they can survive. (MAX)

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MessageSujet: damaged people are dangerous. they know they can survive. (MAX)   damaged people are dangerous. they know they can survive. (MAX) EmptySam 19 Juil - 23:39

max & nikki ✻ damaged people are dangerous. they know they can survive.
Rien de mieux qu'une bonne nuit d'été pour taguer les murs de la ville. Les graffitis, c'est la poésie en liberté, l'expression artistique contemporaine, c'est l'art de la rue tout simplement. Du moins, ça correspond à la vision des artistes de la ville. Pour les autres, le mot le plus approprié serait vandalisme. C'est par exemple, le cas des grands-mères ou des petits bourges des quartiers nord, méprisants envers cette population qu'ils appellent "racailles". Ils ne sont pourtant que des portes-paroles des temps modernes, cherchant du changement, cherchant à bouger les choses ou à refaire un monde à leur façon, souvent anarchistes et responsables de nombreuses d'émeutes. La jeunesse d'aujourd'hui, rebelle et révolutionnaire. C'est sur ces belles pensées que je claque la porte de la villa familiale pour apprécier le début d'une soirée qui risquait de s'annoncer longue. Le ciel est déjà tout noir, seulement parsemé de quelques étoiles lumineuses. On pourrait croire que ce genre de paysage s'accorde au silence d'une belle nuit d'été mais à Bristol, c'est tout le contraire. Dès que la nuit tombe, les festivités se font entendre. Les jeunes prennent d’assaut la ville jusqu'au petit matin. Comme une fourmilière en pleine activité, c'est à ce moment de la journée que Bristol est le plus en effervescence. Même les quartiers les moins sûrs sont animés. Les nanas n'hésitent plus à sortir habillées de façon provocantes, certaines qu'elles ne craignent rien au milieu de la foule. Les mecs en profitent pour draguer, pour faire la fête. À côté d'eux et leurs tenues assez excentriques, je passerai presque inaperçue dans mes fringues. Débardeur ample noir, slim de la même couleur et doc martens rouge bordeaux pour casser un peu le tout. Contrairement aux autres, ce n'est pas le bruit de la musique trop forte qui résonne qui guide mes pas vers l'une des nombreuses boîtes de nuit, mais plutôt ma soif de danger, mon besoin d’adrénaline, mon envie de chaos. Cette soirée était synonyme de désordre à mes yeux, de pagaille. La ville allait encore une fois être marquée par des témoignages de notre temps.

Lentement mais sûrement, je finis par arriver dans l'un des endroits les plus calmes du coin. Une balançoire, quelques jeux pour les gosses. Le jour, on pourrait penser à un havre de paix pour les mômes mais la nuit, c'était une tout autre histoire. Un endroit à dealers. Je monte les marches du toboggan pour m'installer telle une reine, tout en haut, les pieds sur la rampe sans pour autant glisser. Je préfère rester perchée pour envoyer un message à Max. « C'est pas le moment de dormir. Ramène tes bombes de peinture et rejoins moi au Brandon Hill Play Area pour la soirée de ta vie. » Comment ça, comment vont mes chevilles ? Tout le monde savait que j'étais la meilleure compagnie qu'on pouvait avoir. Je range ensuite mon téléphone, persuadée que sa réponse serait positive. Le mégot brûlant entre les doigts, j'aspirais les dernières taffes de nicotine sous la pression de l’air aigre des soirs anglais qui m'habitait le torse. Du coin de l’œil, je vérifiais tout de même si la tête de celui que j'attendais n'arrivait pas, par tout hasard. Bien entendu, il était peu probable qu'il dorme comme je l'ai laissé entendre dans mon message. Max, il a apprivoisé la rue. Ou c'est plutôt le contraire, c'est elle qui l'a apprivoisé. Ses nuits, c'est dehors qu'il les passe. Ses conneries, c'est aussi dehors qu'il les fait. Tout comme les bleus qui parsèment sa peau. On s'est bien trouvé au final, j'ai peut être trouvé quelqu'un de pire que moi, de plus fou, de plus dérangé, de plus casse-cou. Si je crie, il se verra dans l'obligation de s'arracher les poumons pour gueuler encore plus fort. C'est comme ça que ça marche avec celui que j'avais méprisé la première fois que j'avais posé mes yeux sur lui, dans cette stupide salle de cours. C'est clair qu'il m'avait énervé dès le début, son sourire de sale con, ses manières qu'il avait à se prendre pour le roi du monde, son côté badboy qui les faisaient toutes craquer, son arrogance. Dès le début, j'avais été rongé par cette envie de lui faire goûter à son propre sang, à lui coller mon poing à la face, à lui casser les dents. Puis quoi ? Finalement, j'étais tombée sur un dur et c'est comme ça que j'ai su qu'il allait me marquer à vie et que c'était loin d'être la dernière fois que je croiserais cet emmerdeur de première.

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MessageSujet: Re: damaged people are dangerous. they know they can survive. (MAX)   damaged people are dangerous. they know they can survive. (MAX) EmptyMer 23 Juil - 14:52

Damaged people are dangerous. They know they can suvive.
Nikki ∞ Max

Bristol est remué par le passage d'une grande vedette. Comment je le sais? Tout le monde en parle. Le nom du gars? Ça je l'ignore, car je me fou bien de toute cette merde. Ce que je sais, c'est que les rues sont bouchées, ça sent la pollution, la grande ville. Les voitures n'ont pas arrêtées de klaxonner, les sirènes de la police se font entendre à toute heure du jour comme de la nuit. Ce qui me rend fou c'est ce nombre de personnes capable de passer sous un bus afin de s'approcher d'une personne qu'ils n'auront jamais la chance de connaître. Une personne qui marque leur vie, mais aux yeux de celle-ci ils ne sont rien. Ces personnes, qui pleurent de plaisir en obtenant un gribouillis de cette même star, alors qu'ils restent de marbre quand il est sujet d'enjeux beaucoup plus importants comme la faim dans le monde. Je dirais qu'ils sont portés sur eux-mêmes, mais c'est faux, car si c'était vraiment le cas, ils se soucieraient un peu plus de l'environnement. Coudes appuyés surs les marches aux pieds d'un immeuble, c'est à tout cela que je pense, clope au bec, corps à moitié allongé, en regardant la foule circuler au gré des heures. Je me redresse, afin de tirer une latte, je cale alors mon menton sur mon poing fermé, alors que la fumée s'évacue dans un souffle. Une vieille femme qui passe par-là à ce moment précis me lance un regard de dégoût en m'esquivant de plusieurs centimètres.

- WOUF !

Elle sursaute et lâche un cris ce qui lui fait faire tomber son sac. Je pourrais être pris d'un élan de compassion et l'aider, mais je n'ai aucune estime pour ceux qui regardent les autres comme-ci il s'agissait de chiens. Je balance mon mégot de cigarette dans le caniveau en lâchant un long soupire. La nuit finit par tomber et moi je n'ai toujours pas bougé, pourquoi? Car je n'ai nul part où aller. À ne pas prendre à la légère: j'ai une maison, mais je me sens véritablement chez moi que lorsque je suis dans la rue, sans doute à cause du danger qui y court. Qu'est-ce qui peut bien être dangereux lorsque l'on reste assis au même endroit pendant plus d'une heure? Certes, une voiture pourrait dévier et m'écraser à tout instant, mais ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. La rue devient dangereuse la nuit et voilà la raison pour laquelle je n'ai nul part où aller pour l'instant. Mon téléphone vibre, avec difficulté je le sors hors de ma poche et y jette un coup d’œil:

" C'est pas le moment de dormir. Ramène tes bombes de peinture et rejoins moi au Brandon Hill Play Area pour la soirée de ta vie. "

Un sourire en coin s'affiche sur mon visage, je cherche d'abord quelque chose à répondre, mais après réflexion, je ne trouve rien. Je me lève, balance mon sac sur mon dos, avant de disparaître dans une ruelle. Je ne suis pas très loin de Bristol west, mais à pieds ça va prendre une éternité, heureusement que je connais un raccourcis. Je jette un coup d'oeil autour de moi, afin d'être certain de ne pas être suivis et me glisse finalement dans l'espace d'un grillage démarquant un immeuble abandonné. Je donne un coup de pied dans une porte condamnée et éclate ainsi les planches de bois, je débouche sur des marches qui eux-mêmes me mènent jusqu'au toit du bâtiment. Je prend une longue bouffée d'air frais en jetant un regard rapide sur la ville. Je cours à toute vitesse, je me donne une poussée sur le muret en briques et je me jette dans le vide. Je retombe dans une roulade sur le toit d'à côté, dans un grand sourire je jette un coup d’œil sur la distance du saut que je viens de faire. Comment j'ai appris ça? Il ne s'agit pas d'apprendre, mais d'essayer. Je passe une main sur mon crâne rasé, souffle un bon coup et c'est repartis. Au bout du troisième immeuble j'essais même un salto dans les airs. Rap dans les oreilles, rien ne semble pouvoir m'atteindre. Le Brandon Hill Play Area se dessine finalement, mais je ne vois pas Nikki de là-haut, comme je ne vois personne d'autre d'ailleurs. Le lieu idéal. La brune et moi ne faisons pas que de simples graffitis, mais de l'art de rue et il n'y a bien que les enfants pour le comprendre. Les pieds posés sur les rebords du bâtiment, je regarde le sol, calculant la distance qui me sépare de celui-ci. Si je rate ma réception, est-ce que je me tue ou je me casse simplement le bras? Je penche pour la deuxième option, de toute façon mon poignet est déjà foulé, ça ne devrait pas faire si mal... Je me penche, afin de me donner un élan et saute. J’atterris sur l'herbe, quatre étages plus bas. L'impact me fait fléchir les genoux et je me viande en beauté en éclatant de rire. Je reste étendu sur le gazon, les yeux rivés vers le ciel, me rappelant de la première fois que j'ai parlé à Nikki. Elle était en math avec moi, en anglais aussi et peut-être en philo, mais comme toutes les autres, il s'avérait qu'elle n'était d'aucun intérêt à mes yeux. Cette perspective a changé le jour où je suis rentré dans le local de colle et qu'elle y était déjà. Elle m'a intrigué et à partir de ce moment: j'étais un homme perdu. Lorsque j'arrive dans le parc, je la repère bien vite, mais puisque ce n'est pas son cas, je me cache derrière un arbre, afin de chercher un plan pouvant la foutre en rogne. Ça ne sera pas difficile. Nikki n'a pas toujours besoin d'un prétexte pour m'en coller une, mais je ne suis pas l'une de ces lopettes qui se laisse faire sans réagir, fille ou pas, je cogne, et au fond, je crois qu'elle aime bien. Je m'avance vers elle en silence et l'attrape violemment par le cou, la retenant prisonnière avec mon bras, en plaquant une main sur sa bouche. Dans un souffle, je murmure à son oreille:

- C'est dangereux de se promener seule la nuit.

Je me plie en deux immédiatement, afin d'éviter son crochet du droit qui risque de partir à tout moment. Toujours dans cette position, je fonce dans ses jambes et la plaque violemment par terre. Grand sourire aux lèvres, je me relève, en bondissant sur place, poings dans les airs. À chacun sa façon de s'amuser.

- Tu n'as pas la forme Nikki?


Provocation bien placée, je souris de plus bel. Je recule et balance mon sac sur un toboggan, remettant à plus tard notre projet initial, car là on n'a un imprévu je crois.
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MessageSujet: Re: damaged people are dangerous. they know they can survive. (MAX)   damaged people are dangerous. they know they can survive. (MAX) EmptyJeu 28 Aoû - 11:34

max & nikki ✻ damaged people are dangerous. they know they can survive.
Les minutes passent et je me demande si Max va vraiment pointer le bout de son nez. S'il se fait désirer trop longtemps, j'aurais pas trop le choix d'aller le chercher pour pouvoir lui en coller une. C'est comme ça que ça marche entre nous. J'le frappe, il me frappe, pour rigoler, parfois un peu trop fort mais on aime ça. La douleur, la violence, les coups, nos poings qui s'entrechoquent, la couleur du sang, les bleus qui parsèment nos corps. On se sent vivant, grâce à ça, et c'est peut-être malsain. On se tire vers le bas, on pousse toujours le vice un peu plus loin, on se défie, il me pousse du côté où je tombe déjà, j'veux lui montrer que je peux crier encore plus fort que lui. Le chaos. Un beau chaos. Intérieurement, j'me dis que j'étais faite pour rencontrer ce type. Il me manquait justement quelqu'un en qui je pouvais m'identifier, quelqu'un d'aussi fou. C'était la rencontre d'un volcan et d'une tempête.

Je finis par me laisser glisser sur la rampe du toboggan pour que mes pieds touchent à nouveau le sol. « Branleur. » Je lâche, entre mes dents, d'une façon grinçante. Il me fait poiroter, il me connait déjà trop bien pour savoir qu'un rien peut m'énerver. Les mains posées sur les hanches, j'ai l’œil vif et je guette les alentours. J'attendrais pas une minute de plus ce merdeux. Je m'approche alors de la façade de l'immeuble juste à quelques pas, déjà toute défoncée. Les graffitis, ce sera pas pour ce soir, non, pas de dessins pour une potentielle rébellion. Parce que ouais, on est la génération rebelle, les gosses incompris, les gueulards, les anarchistes, ceux qui crient le plus fort, qui veulent faire bouger les choses. J'étais sur le point de tapoter le mur, en signe de compassion et passer pour une détraquée mais quelqu'un m'attrape soudainement par le cou. Un bras m'emprisonne et on plaque soudainement une main sur ma bouche, sans doute pour m'empêcher d'hurler. Mon souffle est court, c'est la surprise, l'adrénaline. Les yeux écarquillés, je me demande qui est le plus à plaindre dans cette histoire. Moi, attaquée par l'un de ses psychopathes qui rodent la nuit ou bien justement, lui, qui s’apprêtait à être roué de coups. Mes mains agrippent ce bras qui m'empêche de bouger, je fronce les sourcils en sentant un souffle chaud près de mon cou mais les quelques mots prononcés à mon oreille m'arrachent un sourire. Un sourire mauvais, comme assoiffé de vengeance. Max. « Depuis l'temps, tu devrais quand même savoir que je n'ai peur de rien. Pas même du grand méchant loup. » Peur de rien, ni de personne. C'est ce que je fais croire à tout le monde, à moi-même. Je lui lance quelques piques, dissimulant mon petit sourire avant de me retourner pour tenter de lui foutre une droite qu'il évite de justesse en se pliant. Oh, il va bientôt y goûter, je n'en doute pas une seconde. Je baisse ma garde un court instant, en pensant qu'il ne serait pas suicidaire à ce point, à vouloir me pousser à bout. Je suis une bombe qu'il tient en main et qui peut exploser à tout moment, mais il s'en fiche, il fonce dans le tas, l'abruti. Il s'improvise rugbyman et fonce pour me plaquer au sol, accroché à mes jambes avant de se relever, l'air victorieux. Je suis à moitié à terre, me tenant sur mes coudes en râlant et pestant le plus fort possible, lui faisant des fuck pour qu'il se calme : la partie ne vient que de commencer. « J'ai plutôt peur de te faire mal, en fait. » De la provocation. Il me met au défi. Je lui lance un regard noir en me relevant, dépoussiérant mon jean. Il balance son sac à dos sur le toboggan. Les choses deviennent sérieuses, on se tient debout l'un face à l'autre, tel des boxeurs professionnels. « Mais si tu tiens vraiment à t'faire démolir, je ne vais pas me retenir. » Encore une fois, je joue sur la provocation, sans doute ma meilleure arme pour le moment. Bon, il ne faut pas me le demander deux fois, je m'approche de lui en vitesse pour lui donner un coup de pieds dans les côtes afin de profiter de ce petit moment de faiblesse pour m'agripper à ses deux poignets et tenter de lui faire perdre l'équilibre. « Tu fais pas le poids, Rodgers. » Je le pousse encore un peu plus sans ménagement, comme s'il était au bord du précipice, lui frappant l'épaule sans parvenir à gérer ma force jusqu'à ce qu'il se retrouve dos au toboggan. Puis, bam, je frappe de toutes mes forces son torse, histoire d'être sûr qu'il reste à sa place tout en plantant mon regard dans le sien, fixement, d'une façon qui dérangerait n'importe quel être humain normal. Mais le connaissant, il ne compte pas rester dans cette position plus longtemps. Il va frapper, lui aussi. Deux fois plus fort. Parce que je déteste l'aimer, je déteste sa façon de me vriller le cerveau aussi facilement. « C'est tout ce que t'as dans le ventre ? » Je souris une nouvelle fois, frôlant l'insolence avec facilité avant de faire un pas en arrière pour attraper son sac à dos et me mettre à fouiller dedans. « Alors, on commence quand ? » J'attrape l'une des bombes de peinture avant de lui balancer le reste aux pieds. Comme ça, soudainement, comme si on effaçait tout pour recommencer à nouveau. J'ai conscience que la partie n'est pas terminée, considérons ça comme une simple trêve.

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MessageSujet: Re: damaged people are dangerous. they know they can survive. (MAX)   damaged people are dangerous. they know they can survive. (MAX) EmptyDim 7 Sep - 16:56

Damaged people are dangerous. They know they can suvive.
Nikki ∞ Max

Cicatrice à l'arcade sourcilière, crâne rasé, visage ingrat, jeans troué, bandage autour du poignet, je suis un gosse de rue dont personne ne veut. J'ai les paupières lourdes, les yeux mi-clos en permanence, des poches se mêlant aux cernes tel un défoncé. Pour arranger les choses je porte une chaîne en argent autour du cou, un t-shirt que l'on associe trop facilement au style gotiste et des doc martens. Bref, je fais partie de ceux que tout le monde fuis; Un incompris ou alors celui qui a tout compris. Je suis la bête qui avait besoin de sa belle. Ce sourire qu'elle seule sait me donner, celui qui me donne des rides autour des yeux tellement il est sincèr, je ne le perd pas quand je la vois par terre, mais orsqu'elle se redresse sur ses coudes, le visage déformé par la haine, une sensation bizarre ressert son poing d'acier sur mes entrailles. Pour la première fois j'ai peur moi aussi, peur de lui avoir fait mal. Ce sentiment ne dure qu'une fraction de seconde, car l'instant d'après je m'avère bien content d'avoir foutu des anneaux autour des doigts. Au moins, je suis sûr de laisser une marque visible sur son visage d'ange. On dit que les contraires s'attirent, c'est peut-être vrai, mais qu'advient-il quand ce que tu désires le plus dans cette putain de ville est ton reflet exact? Cette fille, je ne sais pas ce qu'elle m'a fait et j'ignore quel impact au juste je peux avoir sur elle, mais toujours est-il qu'on se détruit, de l'intérieur, et comme ce n'est pas suffisant on se pète la gueule. Aimer? On ne sait pas ce que c'est, on ne l'a jamais été. Moi je suis un Rodgers et elle c'est Nikki. je sais qu'elle pourrait m'emmener loin, beaucoup trop loin, au point que je ne puisse jamais redescendre et cela aussi ça me terrorise. Voilà à quoi se résume notre situation: on se plaît dés ouvertement et on se défend par le seul moyen que l'on connait, la baston et puisqu'il faut bien un responsable c'est nous qui prenons tout, chacun de notre côté.

« Mais si tu tiens vraiment à t'faire démolir, je ne vais pas me retenir. »

Mon sourire narquois s'agrandit un peu plus, devenant presque carnassier. En vrai sado, je suis venu ici pour une seule et unique chose: son poing dans ma gueule. J'ai besoin de ça pour être à peu près équilibré. Sa jambe fend l'air et je la bloque en attrapant sa cheville au dernier moment. Rien. Aucune douleur. Je ris. Je fléchis mes genoux, prenant l'impulsion dans les muscles de mes cuisses, prêt à faire voler la miss dans les airs, mais elle aussi sait anticiper... Nikki bloque mes poignets et je recule alors qu'elle me pousse, l'obligeant à sautiller sur une jambe. À nouveau je me fou d'elle, cela a le don de l'agacer et sa force de mouche devient alors respectable. L'arrière de mes genoux rentre en collision avec le toboggan, je me prend les pieds dans les sangles de mon sac. Distrait, je baisse les yeux en même temps que ma garde et l'instant d'après j'ai l'impression que ma cage thoracique va exploser. Je décolle en haut de la glissage et m'écrase contre l'acier avec une telle force qu'il se déforme. Ma vision devient trouble et ma migraine instantanée, ce qui m'oblige à secouer le crâne tel un chien qui s'ébroue en sortant de l'eau. Couché sur le toboggan, c'est le ciel étoilé que je vois en premier, mais en relevant difficilement la tête c'est les yeux revolvers de ma Nikki que je découvre. Pas mal ai-je envie de dire, mais ça lui ferait trop plaisir et elle le sait déjà.

« C'est tout ce que t'as dans le ventre ? »

Elle est tout ce que je hais, sa pique me fait serrer les mâchoires. Comme elle l'instant d'avant, je souhaite me venger et deux fois plus fort. On déteste quand l'autre a le dessus, c'est un jeu sans fin, un jeu qui finira mal, très très mal. La brune s'accroupit afin de fouiller le contenu de mon sac, j'apperçoit le bas de son dos et je me mord l'intérieur de la joue pour retenir un son appréciateur. Je me redresse, mon bide me fait grimacer et puisqu'elle a le dos tourné j'en profite pour relever mon t-shirt et caresser du bout des doigts l'ecchymose qui est déjà là. Mon orgueil me dicte de faire mine de rien, je me penche donc, ramassant une canette de peinture que je fais tourner entre mes doigts. Je joue avec en la secouant parfois en attendant l'idée miracle. Mon regard se pose alors sur un mot écris au couteau dans le bois du banc qui se trouve à proximité. Haine. Je m'avance vers celui-ci, me penche pour caresser la gravure et je sors à mon tour un canif pour tailler le mot "destruction". Quand je me relève, j'hausse les sourcils, la pointe avec mon menton et je dis:

- Alors?

Je peux lui faire la suite moi: amour. Je fourre mes poings dans mes poches en les serrant fort, car c'est le seul moyen qu'il me reste pour m'empêcher de lui en coller une. Juste pour le plaisir, juste pour qu'elle me frappe à son tour, jute pour qu'elle me montre qu'elle aussi me déteste et juste pour qu'elle m'enfonce encore un peu plus et qu'elle m'anéantisse une bonne fois pour toute, car je ne vois pas l'être par quelqu'un d'autre.

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Dernière édition par Max O. Rodgers le Mar 28 Oct - 21:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: damaged people are dangerous. they know they can survive. (MAX)   damaged people are dangerous. they know they can survive. (MAX) EmptyDim 26 Oct - 21:52

max & nikki ✻ damaged people are dangerous. they know they can survive.
Nous, c'est la liberté, l’indépendance, on fait ce qu'on veut, quand on l'veut. On emmerde le monde avec une facilité déconcertante. On aime foutre le bordel, l'anarchie, bousculer les passants, écraser nos mégots sur les vitrines et déblatérer des insultes d'vant les p'tites vieilles. À force de répéter haut et fort qu'on n'a peur de rien, on a fini par réellement s'en convaincre, notre insouciance en est d'venu effrayant. On a réussi à se persuader que rien n'pourrait nous arriver et que quoi qu'on fasse, on s'en tirerait toujours. L'pire c'est que jusqu'à présent, on a toujours eu raison. C'est nous les ouragans, c'est nous qui réussissons à marquer les gens comme du fer forgé sur leur peau. On l'attend toujours, cette merde qui nous tombera dessus un jour, un truc si lourd qu'on mettra du temps à s'en remettre. On a pas encore conscience que le problème, au fond, c'est nous. Le danger, c'est nous. Le mal, on va se le faire à nous. Et le pire ? C'est qu'on va aimer ça.

Tout ce qu'on pouvait entendre dans ce coin de la ville, c'était le bruit des voitures qui passaient parfois près des balançoires mais surtout le bruit de nos coups. Aucun de nous avait l'envie de s'avouer vaincu. C'est une perpétuelle bagarre et je n'avais qu'une envie : le voir goûter à son propre sang. La violence, je connais, j'aime ça. J'usais de mes poings comme si c'était la seule solution à mes problèmes, je gueulais pour extérioriser ma colère constante, ma révolte contre ce monde qui marche à l'envers. Ouais, c'était sûrement le cliché typique de la jeune rebelle qui veut repeindre le monde à sa façon. Max est sans aucun doute la personne qui me ressemble le plus sur terre et c'est sans doute pour ça que je lui en veux autant. Puis, il frappe à son tour. Il se défend, il me titille, il se venge, il insulte, il sort les crocs pour un second round. J'ai envie d'le baffer, d'le frapper de toutes mes forces et de l'insulter de tout mon être. Légèrement excessive ? Seulement lorsqu'il s'agit de lui, oui. Et voilà. les bonnes habitudes sont d'retours. alors quoi ? Cinq petites minutes de tranquillité c'est tous c'dont on êtes capable ? J'vois bien qu'il s'amuse à me rendre dingue, que ça l'éclate de me voir m’énerver, y'a cette lueur de méchanceté dans ses yeux, cette lueur que je déteste tant, cette lueur qui m'fous bien trop mal. Alors j'essaye de me contrôler un minimum histoire de ne pas lui donner entièrement satisfaction. « Tu dois vraiment être suicidaire. » Une petite pique pour la fin, il se redresse pour attraper à son tour une canette de peinture alors que je secoue la mienne pour commencer ce qu'on était censé faire depuis le début de la soirée : un graffiti.

Faut croire que c'est pas ce soir que je pourrais me faire plaisir. Max en a décidé autrement. Qu'il en soit ainsi, que ses désirs fassent désordres. Je m'approche de lui, toujours armée de ma canette de peinture noire. Mes doigts glissent en vitesse sur le mot déjà gravé directement sur le bois d'un arbre. Haine ? Destruction ? La suite logique des choses reste l'amour, il est le seul sentiment qui rejoint la haine directement, qui sème le trouble et le chaos. Mais moi, je pense différemment. J'attrape alors le canif qu'il me tend pour pouvoir y graver le nom de Rodgers juste à la suite. « C'est vous les terreurs ici. » Je fais tourner le couteau entre mes doigts, tout en esquissant un sourire sans vouloir le quitter du regard. On aurait pu se croire dans un film, encore une fois, on aurait pu ouais. J'aurais pu me perdre dans son regard froid et attendrissant à la fois, j'aurais pu m'laisser aller, baisser ma garde mais l'moment était mal choisi. C'est l'bruit de la sirène des flics qui vient gâcher notre moment. Les voitures se rapprochent de plus en plus de nous, on attend des voix, on voit les lumières de leurs lampes torches qui nous cherchent, qui cherchent les sales gosses, les délinquants. Sans aucune hésitation, j'me plaque contre l'arbre et j'attrape Max par le col de son tee-shirt pour qu'il reste planqué aussi. Discrètement, je lance des regards au sac à dos et aux bombes de peinture qu'on avait laissé en plein milieu du square, aux regards de tous. C'est nous les voyous, à les yeux. « T'as rien sur toi ? Dis moi que t'as rien sur toi, imbécile. » Si on était pris la main dans le sac alors qu'il avait de l'herbe plein les poches, on était bon pour une longue nuit au commissariat. Mais encore une fois j'avais raison : il tombe Max, mais à chaque fois qu'il tombera, il m'emportera dans sa chute.

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MessageSujet: Re: damaged people are dangerous. they know they can survive. (MAX)   damaged people are dangerous. they know they can survive. (MAX) EmptyMar 11 Nov - 12:59

Damaged people are dangerous. They know they can suvive.
Nikki ∞ Max

Rodgers. Sa suite de mots est loin d’être illogique, mais cela me surprend tout de même. Nous, terreurs de Bristol? Pour une fois j’aimerais porter un autre nom, car ma famille est devenue mon identité. C’est qui lui? Un Rodgers. La peur, l’admiration… Je voudrais être quelqu'un d’à part, celui qui sort du lot, j’aimerais que quand une fille m’allume ce n’est pas parce qu’elle a comme objectif de se faire les cinq frères. Je n’ai plus envie que ça soit Rodgers la légende, mais bien Max, car je ne suis pas Andy, je ne suis pas Nate, ni Lucky et encore moins Nash. Je veux quitter ce monde en y laissant autre chose que le souvenir de mon beau ptit cul. Je veux mourir en sachant que Maxence Oliver Rodgers a mérité son nom dans les journaux pour une bonne raison. Si demain je m’éteins en ayant mené à bien mon combat quotidien, même si d’autres morts me suivent, ça m’est égal, je serais un homme comblé, car je suis partis en laissant ma trace. Elle fait la maligne avec son couteau, je la regarde intensément, attendant le moment où elle finira par flancher : le gris de mes yeux la bouleverse, à un tel point qu’elle refuse de le montrer, mais ses doigts vont la trahir, elle tiendra moins fermement le manche du couteau et dans un coup de pied bien placé la lame en argent ne sera plus un problème, car pour l’instant c’est tout ce qui me sépare d’elle. Je suis suffisamment suicidaire pour foncer droit devant, tel un taureau, mais Nikki serait prête à me planter, comme je le ferais sans l’ombre d’un doute si nous nous trouvions dans la situation inverse. Pas pour tuer, juste pour faire mal. J’ai deux objectifs dans la vie et je ne saurais dire lequel est le plus impossible à réussir : tout faire pour que l’on puisse à nouveau vivre en anarchie complète ou alors voir Nikki pleurer par ma faute. Je la regarde toujours aussi intensément, tous les sens aux aguets, des lumières rouges et bleus viennent éblouirent nos visages et les sirènes agresser notre petit moment d'affrontement. Les deux pieds plantés au sol, je me redresse, serrant les poings, prêt à me battre contre ses chiens avec leurs lampes torches. Ils sont venus nous chercher, ils vont me trouver. Je fais un pas en avant, mais c’est à ce moment que Nikki me tire fermement par le t-shirt. Mon bras que je plaque contre l’écorce de l’arbre m’empêche de justesse de rentrer dans la brune que je regarde de haut en bas en me mordant la lèvre inférieure alors qu’elle me tient toujours par le col, alors qu’elle lance un regard vers nos bombes de peinture laissées en plan. Putain Max, qu’est-ce qui vient de te passer par la tête??? Je repousse sèchement ses bras, afin qu’elle me lâche, chassant les idées typiquement Rodgers qui m’ont traversé l’esprit l’ombre d’un instant. Nikki, sexy??? Beurk.

« T'as rien sur toi ? Dis moi que t'as rien sur toi, imbécile. »

Je reste immobile, enfin submergé par l’ampleur de ce qui nous attend. Lorsqu'elle passe à la seconde partie de sa phrase, je lance du coin de l’œil un regard vers le sac et je sais alors qu’elle a compris. J’ouvre la bouche, afin de me justifier, mais ce n’est ni le lieu, ni le moment, alors je me contente de garder mon "ce n’est pas ce que tu crois" silencieux. Je ne suis plus dans tout ça, il faut qu’elle le sache, la dope que je transporte dans mon sac n’est pas pour moi… Sauf que son regard me fuit et je ne sais pas si c’est par dégoût, par haine ou par tout autre chose. On se croit les rois du monde et puis une claque d’une affreuse violence nous ramène sur terre, nous sommes impuissants, comme en témoigne mes deux bras calés derrière ma tête et ma lèvre coincé entre mes dents. Et puis soudain, j’ai une idée, folle, mais les flics se rapprochent… Rapidement je détache ma ceinture, enlève mon t-shirt que je balance à nos pieds, je plaque Nikki contre l’arbre et avant qu’elle puisse réagir je lui arrache sa veste en cuir, dans un murmure je lui glisse à l’oreille :

- Laisse-moi faire…

J’agrippe fermement sa chevelure d’une main et plaque mes lèvres contre les siennes, enfonçant brusquement ma langue dans sa bouche, je laisse mon autre main glisser sous son t-shirt. Je préfère cent fois me retrouver en taule parce que l'on m'a surpris en train de coucher avec ma copine dans un lieu public plutôt que pour possession de stupéfiants et dégradation d’un lieu public et puis comme ça au moins, mon père paiera la caution sans faire d’histoires et mis-à-part mes frères, personne ne reparlera jamais de cette histoire. Max Rodgers, tu es un homme mort dans : 3… 2… 1…
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