# Peyton A. Stephens

Peyton.. Avant tout, calme-toi. Ça sert à rien t'affoler, pour lui. Il en vaut pas la peine. et puis, j'vois pas en quoi, tu te stresse parce que ce soir, tu le vois. Au nombre de connerie, il as fait, tu devrais t’inquiéter, beaucoup plus sur ce qu'il deviendras s'il continue as agir en con, que ce que deviendras votre relation. Pense à toi pour une fois. Il t'as fait souffrir, un nombre incalculable de fois, n'oublie pas.

Je comprend parfaitement, qu'il en vaut pas la peine. Mais bon. Comme tu t'entête à vouloir l'aider, resté avec ce genre de mec. Sois-là pour lui. Écoute-le et surtout remue-le. Il en a réellement besoin ce petit. D'autant plus que y'a pas grand chose à faire. Tu peux seulement espéré qui mettras un peu du sien, pour pas gâché se qu'il reste de votre relation.

Ouuai, mais c'est pas grand chose pour le nombre de fois qu'il t'as fait souffrir et c'est surement pas terminé. Je m'attend à tout de votre soirée de ce soir. Je m'étonnerais même pas, que ça se terminé mal. Après tout, il sait que faire souffrir les gens c'est dernier temps. Mais bref, tu sais que je suis là, si t'as besoin, même en pleine nuit. Tu sais que ma porte te seras toujours ouverte, quoi qu'il arrive. Dans tout les cas, j'te souhaite bonne chance pour ce soir. Un devoir de Math. C'est pas ma meilleure matière, mais je pourrais toujours essayé. Ça pourrait pas être pire que rien capté.

D'accord. C'est bon. Merci de me faire autant confiance. J'douterais plus, savoir si c'est suffisant ou non. Vous en êtes rendu ou en math ? Histoire de savoir, si j'dois me mettre à jour pas. On va au moins se débrouiller pour que tu est la moyen quoi. Ohh, putain, parce que t'as gardé ça ? Ceux de Cuba ou d'ici ?

Autant de temps pour un numéro. Tu m'étonnes, j'te pensais surtout pas bonne élève comme ça. Non, mais en faite, c'est super simple, j'te jure. Et t'inquiète. Te stresse pas, tu vas l'avoir la moyenne.La petite est nostalgie semblerait-il. Mais bon, faut pas s'en plaindre, au moins, on est toujours là, l'un pour l'autre non ? Heureux, mais pas à part entière, pour moi. Cuba c'est pas un paradis sur terre, non plus, malgré les apparences.

Visiblement oui, mais je connais certains détails, qui au finale compense pour le reste. Nostalgie, pour les faibles. Tu m'apprends un truc. Certes, ça m'a apporte du bon dans ma vie, mais aussi, du mauvais, je t'assure. Bref, de toute façon, j'ai jamais réellement eu une vie facile, faut croire que la chance n'a jamais été de mon côté. Je sais même pas, si s'en valait réellement la peine de venir ici, pour sacrifié une vie presque identique à celle que j'avais à Cuba. Bref, le mot d'ordre resteras toujours de survivre, dans mon cas.

La question n'est pas si un jour, je te la raconterais. Mais plus si j'en aurais en aurait la possibilité un jour. À l'heure actuelle, y'a trop de risque. C'est plus compliqué que tout ce que tu as déjà surement attendu.

Un jour, quand on seras vieux et tout ratatiné peut-être. -> Mais pour te rassuré, non. J'ai pas fais de meurtre.

Ben oui, ça m'arrive, étrangement, d'ailleurs. Je me demande toujours ce qu'on deviendras une fois que tout le monde prendras un chemin différent. Oui, je me questionne beaucoup. Mais, bref, une fois vieux, j'espère seulement que, j'aurais hérité de la sagesse de ma mère. J'crois que ça me serviras. En faite, j'en suis certain.

Tu devrais peut-être y faire face, justement. Tu pourrais éventuellement préparé ta tête, à tout ça. Te dire que c'est pas si grave. Ohh, parce que tu est entrain de dire que tu vas t'emmerder à resté ici à Bristol ? Sérieusement ? Ta sœur, ça va. Faut juste la caresser sur bon sens, enfaite. Non, sérieux. Ça serait drôle, toi qui arrête pas de gueuler et moi qui tente de te la faire fermé.

En tout cas, je doute que je ferrais pas de ces personnes qui iras à l'université. De un, moi et les cours, et surtout. L'argent. À moins d'une bourse et encore. J'me compte suffisamment chanceux de ce côté là, les études. J'ai eu la chance d'aller beaucoup plus loin que la majorité que tout les ptits cubain. Non, mais. J'veux bien croire qu'elle est chiante, mais elle a surement des bons côtés. Ou, on pourrait très bien être sage aussi. On pourrait que dormir. Coucher sur notre lit d'hopital. Ok, c'est bon. J'crois qu'il est temps, de me la ferme. Non ?