old yellow bricks (illan)

   
she was enraged,
by the way that the emperor
put traps in the cage.

Elle est soulevée par deux hommes qui la poussent au centre de la cage, dégouline de son front tous les efforts de la nuit qui s’enfonce avec les heures, mais le soleil ne se lèvera pas avant qu’elle tombe au sol. Ses poings tremblent, elle a porté vingt coups à des poids plume, des hommes qui n’étaient pas assez costauds pour la faire tanguer de gauche à droite contre le grilles. C’est papa qui apprend bien à se battre n’est-ce-pas, ça reste. Le public est rempli d’hommes impatients, paris en main et puis le sourire sur des dents cassées, en or ou mal brossées, ils ont le regard alcoolisé, les annuaires couverts de bagues en toc. C’est un vrai cinéma, pour un combat de rue qui va se finir derrière les barreaux, elle le sait, ça la réveille. Noam est loin de son petit statut tranquille, et du quartier calme de son paternel, elle a le violet autour des yeux, et la rage dans les pupilles comme une gosse qui se bat pour la première fois. Mais c’est un peu le cas.

Bien évidement l'artiste était là. Il était même là depuis le début, au fond de la salle , bras croisés sur son frêle torse, observant le combat en silence. Tout les gens autour de lui criaient, parlaient, chahutaient alors qui lui restais en retrait, seul, silencieux et l'air fatigué. Le beau gosse passa une main dans ses cheveux, regardant la tigresse essayer de se battre comme elle pouvait. Quasiment tout le monde pariaient sur les garçons, bah oui, un garçon paraît toujours plus fort qu'une fille. Regardez Illan : Maigrichons, petit pour un garçon, et pourtant quand il frappe, les gens le sentent. Cela ne veux rien dire qu'il soit frêle ou quoi. Alors ils pariaient sur les garçons. Illan, s'approcha de la cage, près de la jolie tigresse. << Je paris sur la tigresse. >> De toutes les personnes présentes, il était le seul à avoir parier sur elle. Un homme, plutôt grand et costaud se gratta son crâne chauve avant de rire comme un singe et regarda Illan de toute sa hauteur, le traitant de fou. Illan l'ignore totalement, regardant la jolie tigresse. Il avait trouvé sa nouvelle cible. Il regarda alors l'homme qui se moquait de lui, un sourire destructeur sur les lèvres. << On est au 21ème siècle Joe, les femmes sont plus fortes que tu ne le pense. >> un clin d'œil après et il regarda de nouveau la tigresse. Illan se sentait néanmoins bizarre, voir une aussi jolie fille avoir le visage abîmé de la sorte ne lui plaisait pas du tout. Elles sont belles les femmes, elles n'ont pas à subir ça. Même si cela lui rajoutait un charme fou.

   
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Le rire nerveux est communicatif quand à une droite près elle se refait casser le nez. Il faudrait éviter de répéter des erreurs passées, mais mademoiselle esquive plutôt bien, quelques mois avant elle a repris l’entraînement en salle. C’était pas arrivé depuis sa dernière année de lycée. Les ovales claires de la brune tournent obsidienne, ça lui donne un air de bête sauvage, et puis son protège-dents arrange rien. Y a le gars en face qui demande un break, on aura tout vu cette fois, la petite s’approche des quadrillées barrières du ring, un monde fou se bouge, ça remue, comme des insectes qui crapahutent en masse autour d’elle. Sa tête va finir par exploser, Noam elle est définitivement crevée. Doucement elle se cale, refait les bandages contre ses poignets chétifs, et puis croise le regard de Joe qui la décortique de haut en bah comme une crevette. Ouais c’est bien ce qu’elle est après tout. Deux minutes plus tard le gaillard est debout, les genoux qui s’agitent mollement sous des tentatives répétées auxquelles Noam répond d’un élan final assez rude et puis le gus finit par terre. Amen, c’est fini. Y a des miracles partout faut croire, on lui soulève le bras, elle grimace, s’extirpe et inspire fort. Elle vient de faire un heureux, la tigresse.

L'artiste, redevenu silencieux et le visage impassible regardait le combat alors qu'autour de lui règnait une certaine folie. Les gens criaient, sautaient dans tout les sens pas Illan. Trop calme. Le grand Joe, habitué des lieux lâcha un grognement sourd et se mît a insulter la tigresse puis vint au tour de l'artiste. Il releva la tête vers le gorille, un rictus sur les lèvres. Il lui fit un fuck avant d'exploser de rire, d'un rire clair, distinct et presque enfantin, un rire qui ne collait pas à sa personnalité mais qui pourtant, lui allait bien. << Allez Joe, donne moi ton fric ! >> Illan tendit la main, récupérant une grosse liasse de billets alors que tout les gens s'eloignaient de la cage. Ne restait que Illan, à regarder la tigresse, toujours un léger sourire en coin. Il s'eloigna alors, roulant une clope, au calme et attendit que la tigresse passe devant lui pour l'interpeller. Clope au bec il la prit par le bras doucement, plantant son regard azur dans le sien avant de lui tendre la liasse de billets. << Tu te défends bien. >> Il savait dès le départ qu'elle allait gagner. Son adversaire était trop faible pour l'emporter. Cela se voyait même à sa tronche de merde. Illan tira une grande latte de sa clope et passa sa main sur le visage de la brune, là où elle avait des coups, grande proximité qui lui ne le gênait en rien, aucune gêne l'artiste. Illan sourit doucement, observant les coups. << La prochaine fois tu n'auras pas cette chance, tigresse. Tu es bien trop faible. >> lâcha t'il dans un murmure. Il pencha la tête sur le côté, n'ayant toujours pas quitter son regard de la jolie tigresse. << La prochaine fois, tu seras morte. >> Il savait ce qu'il disait. Les filles étaient rares dans ces combats, et quand l'une d'elle gagnait, ce n'était jamais deux fois pareils. Il remis la cigarette entre ses lèvres, souriant toujours très légèrement.

   
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Ses muscles tétanisés répondaient à peine et le dos tiré‚ on se demandait si elle n'essayait pas de s'échapper par le ciel couvert de Bristol. C'était humide passé vingt-trois heures‚ Noam sentait le chien mouillé. Elle gardait ses traits fins d'européenne‚ mais son petit nez retroussé de douleur lui donnait l'air d'une bestiole contrariée de gagner ses combats en papier. L'étrange personnage qui faisait remonter la tension le long de son échine‚ lui‚ allumait les yeux de la brune‚ elle s'inquiétait de se faire connaître. Vouloir perdre était légitime pour une psychologue scolaire névrosée. On aimerait pas trouver dans la vague de babouins alcoolos quelque tête blonde qui sourit de toutes ses dents. Tu as parié sur moi ? Elle commence avec son adorable accent de britannique farouche‚ ne sent que le contact électrisant qui attise son bras‚ ses mèches volatiles se soulèveraient presque de son front trempé. Dahl est acide lorsque l'inconnu frôle le haut de sa figure timide‚ il y a bien longtemps qu'on a pas réveillé ses plaies intentionnellement. Son petit rictus informel tombe pendant qu'elle se tord‚ embarrassée. On aime fiche la mort sur ses épaules de gosse. Il y a dans sa voix ce quelque chose de cruel qui agite les doigts et de sa main tiède‚ Noam repousse le garçon frêle qui bouillonne d'assurance. L'odeur de sa clope vient caresser sa nuque‚ elle a reculé. Si tu le dis. Dans ses mots posés là en bombe il y a l'indifférence d'une fille qui se croyait morte une heure avant déjà.

Illan l'observait, elle semblait être drôle la petite. enfin, petite, petite, elle faisait quasiment la même taille que le blondinet. Il l'observait, finissant la clope et jetant son mégot au sol dans un geste d'indifférence la plus totale et le regarda s'éteindre dans une flaque. Il allait bientôt pleuvoir, mais Illan il adorait la pluie lui, oh que non ça ne le dérangerait pas. Puis il n'était pas prêt à aller se coucher, oh que non. Il n'était pas fatigué malgré ses cernes et son teint pâle. Il ressemblait a un cadavre, un peu comme la minette qui elle, saignait. << Tu as du potentiel petite Tigresse. >> ria Illan a son accent français. C'est sur même, elle lui a rapporté de l'argent mais il sien fichait de l'argent. Il n'en a pas besoin de l'argent, papa et maman lui en donne assez pour vivre. Même si un jour il devra se trouver un boulot, l'artiste. Il pencha la tête sur le côté alors que la jolie tigresse le repoussait. Bah oui, c'est un inconnu pour elle, et elle une inconnue pour lui. Il resta planté là, avant de soupirer doucement et de la prendre dans ses bras. Oui, il est bizarre le Illan. Il prends les inconnues dans ses bras, mais c'est tellement plaisant. << Arrête de te battre, ton joli visage ne mérite pas ces marques. >> L'artiste la lâcha ensuite, riant de nouveau et planta de nouveau son regard azur dans celui de la jolie tigresse. << J'suis Illan. >> présentation simple, pour une personne bien compliqué.

   
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La fille se sentait partir comme un mégot de cigarette au sol. En fait, avant de relever les yeux sur ledit Illan, elle pense avoir disparu. Se battre la transporte au point de ne pas la laisser redescendre totalement, elle dit qu’elle hallucine, pour se rassurer mais bien sûr c’est la réalité. Tous les pores de sa peau brûlent, pourtant au dessus, la ville pleure et tente de l’apaiser, ou de la faire se dissoudre sous les plaies à vif. On ne sait pas vraiment. Noam est violence, sur le moment, le combat est un sédatif, ça ne dure que les fois où les corps se plaquent les uns aux autres pour se faire chuter, et puis ça revient, un peu comme le sourire du jeune homme, qui monte et monte, pendant que les gouttes agressent sa peau découverte jusqu’au sang. L’hémoglobine se mélange, sa figure sale cherche de quoi se remettre. Elle non. Moi c’est Noam. Lâché son nom dans l’air fugitif du petit matin, on oublierait tout très vite. C’est ce qu’elle faisait tout le temps. T’es pas le premier à me dire ça et pas le dernier que j’écouterai pas. L’oiseau aux ailes cassées, s’éloigne d’un œil hagard, elle a envie de fuir, mais elle ne sait pas faire grand chose d’autre. C’est plus récurrent, ces derniers mois.

illan ne savait pas pourquoi, mais il ressenti le besoin de l'avoir prêt de lui. Il ne pouvait pas la laisser lui échapper de la sorte, mais d'un côté, la retenir ne serait pas une erreur. Mais tout en lui criait de la retenir. Il la voulait. Non pas pour coucher, ou pour petite amie, il ne croit même pas en l'amour, mais il la voulait car elle lui ressemblait. Il était elle et elle était lui. Bien enfuis certes, et cela pouvait paraître dingue, mais il avait la fille impression qu'elle était lui. Folie ? Drogues ? Oui, Illan était pas net, peut être malade. Même sûrement. Mais plus il l'observait, et plus il se disait cela. Alors il l'empoigna par le bras, d'abord avec force, pour ensuite relâcher petit à petit la pression et passa doucement sa main sur le visage de la jeune femme devant lui, enlevant le sang et l'eau qui lui faisait un masque de tueuse. Tueuse. La tueuse allait être tué cette nuit là. Rien qu'avec le regard du blondinet, elle allait être tué. Illan lâcha son bra, passant une main dans ses courts cheveux blonds et fit un immense sourire. << La nuit est belle. >> Elle ne l'était pas. Pluie, début d'orage, grisâtre, puanteur des égouts. Mais il trouvait la nuit belle car il avait trouvé sa cible. Il regarda la jeune fille puis leva le visage vers le ciel. << Il pleure Parce que tu te bat. >> Illan sortit un vieux paquet de mouchoirs écrabouillés, torturé et essuya cette fois-ci le visage de la Tigresse avec. << T'es belle avec du sang de partout. >> murmura le brun.

   
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Il ressemblait a un de ces visages qu’on croiserait en rêve, vous savez. Ils ne vous feraient pas de mal, mais presque. Tout le corps de Noam semble s’être effondré de l’intérieur tant la douleur est grande, sa peau à découvert prendrait n’importe quel coup comme un supplice et il la retient, elle se sent attisée par un feu terrible. S’il existe encore, c’est dans son estomac qu’il remonte. Ne plus avoir peur de l’orage n’empêche pas ses sens de s’affoler de tous les côtés, on dirait qu’on a lâché une bête sauvage dans son pauvre, minable buste et avec l’éclair qui dansait dans la brume de Bristol, elle a vu le gamin sourire. Il pleure parce que j'aime me battre.
Ce n’était qu’une seconde, ses yeux plissés ont senti le tissu s’affairer à rendre son faciès plus noble, mais elle l’avait jamais été et ne le serait jamais. Noam, elle mordait. Tu racontes vraiment que de la merde c’est pas possible. Le tout se suivait d’un fou-rire incontrôlable. Pourtant, son ange, lui ne trouvait rien de beau à ce qu’on abîme sa pauvre carcasse.

Plus les secondes défilaient et plus le ciel pleurait, rugissant, mécontent. La colere avait envahit le ciel de Bristol, mais elle était encore loin de la petite bulle du blondinet, regard posé sur la jolie tigresse, la dévorant presque, la déshabillant a démo, il souriait toujours. Sourire de prédateur. Pas sexuelle. Juste prédateur. Comme un lion s'apprêtant à dévorait une pauvre gazelle. Mais la gazelle était était une véritable tigresse qui quelque part rendait déjà Illan plus fou que ce qu'il était au départ. << Pourquoi tu te bat ? Si tu veux te sentir vivante, tu as qu'a baiser ou te droguer. >> Il savait que bien souvent, les faibles humains se battaient pour ressentir la vie en eux. Lui faisait ça pour cela, mais cela ne marchait jamais pleinement. Alors il était devenu lui, drogue, alcoolique, fêtard, tout les plus péjoratifs de défauts il les portaient sur ses frêles épaules de fils a papa et maman. Illan ne comprit pas vraiment pourquoi elle riait, riait comme une enfant devant une blague pipi caca prout, mais cela le fit rire aussi. Quand on vous dit qu'Illan est idiot, la drogue s'empare de ses pauvres neurones désabusé par la folie. Il regarda la Tigresse en souriant toujours, ce sourire ne disparaîtra pas ce soir. << La merde sort de mon trou, pas de ma bouche Tigresse. Je ne dis pas que de la merde,je peux être philosophe. A la Sartre. >> Philosophe français, prononcé de son plus belle accent francophone, Illan se réjouissait de voir la Tigresse rire : Elle n'était pas morte, il pouvait alors la tuer.

   
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Continue donc de lui sourire, elle a l’habitude des fauves qui rôdent autour de sa grande cage de fille indépendante et robuste. Elle n’a pas perdu le coup de main, elle n’a pas perdu le regard trouble et presque orageux qui fait sa minable prestance, c’est bien le seul avantage. Qu’est-ce-que ça peut bien te foutre que je préfère briser des mâchoires plutôt que d'enchaîner les raves ? Je fais pas le trottoir. Pas encore. Oh Noam, c’est quoi ce sourire. Ressembler à une de ces filles qui font des pieds et des mains pour venir à bout de leur propre vie; voici ce à quoi elle en était réduite. Elle avait la tête si pleine qu’on aurait pu voir sa cervelle exploser sur les murs à n’importe quel instant et ses yeux rouges de fatigue faisaient d’elle une junkie présumée, alors qu’elle touchait plus à ces saloperies-là. Bizarre de se dire qu’un coup du droit valait mieux qu’un joint, mais disons que son régime était un peu plus saint qu’avant. Oui, la brune avait eu droit à quelques points de suture, mais y avait plus grand monde pour s’en plaindre si ce n’est Louve - et Louve était trop occupée, elle irait pas la voir, par des heures si merdiques - C’était Noam, elle aimait pas inquiéter ses proches. Au moins en se taisant, elle passait pour le fantôme qui frappe des têtes dans les rues dévastées de Bristol. Illan était foutrement bavard, ses paroles claquaient sur un arrière-goût européen à la vitesse d’un train furieux que personne n’arrêterait. Qu’est-ce-que tu veux Illan ? Le sang cuivrait ses lèvres et puis fuyait en trombe sur les contours de son visage, elle y passa le revers de sa main.

<< Une aussi jolie fille ne devrait pas se battre.>> La sincérité émanait de ses paroles. Non pas de la drague, il voulait pas la draguer. Il savait pas draguer de toute façon. Mais il était sincère. Il voulait pas qu'un aussi village soit meurtri par une envie passagère. Elle n'était que folie, la Noam. Et il aimait bien cela le petit Illan. Mais elle n'avait pas à se détruire de la sorte. Il pencha la tête sur le coté et malgré la pluie sorta une clope qu'il alluma avant de regarder la jolie Tigresse, un fin sourire aux lèvres. Ce qu'il voulait ? Il haussa les épaules à cette question et planta son regard azur dans celui de la Tigresse. << Toi. >> comment pouvait on faire plus simple comme réponse ? Le blondinet ria ensuite aux éclats et se rapprocha de la la jolie Tigresse, passant doucement ses lèvres pour enlever le sang qui y coulait avant qu'elle même ne l'essuie d'un coup. Illan tira une longue latte et laissa la fumée lui échapper entre ses lèvres, doucement, venant caresser le visage de la Tigresse, il ria ensuite de nouveau. << Je te veux toi. Pas sexuellement. Mais je te veux juste toi. >> le flou dans ses parole, presque tant que dans sa tête, Illan ria une troisième fois.

   
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Alors, à la place elle épousait le danger. Elle aimait sentir son pouls se débattre à l’intérieur de son corps faiblard, ses petits yeux concentrés à trouver les points sensibles de ses adversaires - leur regard d’affamées bêtes de foire - et leur talent pour la frappe. La clope d’Illan sentait la victoire, enfin, ça ne faisait qu’appuyer sa dégaine de gosse abandonné (qui survit mieux qu’elle) à la nuit. Ses ovales claires au milieu de l’orage fascinaient autant qu’elles effrayaient Noam. Enfin, la jeune femme s’amusait vite de ses peurs paniques. Ce n’était que momentané, d’avoir peur. Moi- Son pouce s’écrasa au contour de ses lèvres, elle pourrait le mordre par réflexe, mais il se distance déjà d’un rire insupportable. La brune s’approcha, se posa près de lui, pour qu’il entende chacune de ses paroles. Dans un murmure, elle se prenait au jeu dangereux qu’était la survie par abandon aux problèmes. J’ai rien à t’offrir. Que dalle. Je suis déjà morte. Tu me tueras pas plus qu’on ne m’a déjà tuée.