pretty lady, pretty lady + Siam&Eileen [hot]

pretty lady, pretty lady.

J'avais la gorge brûlée, les yeux complètement explosés et un terrible mal de crâne. J'étais assise au milieu du canapé, entre deux gars qui m'étaient complètement inconnus. L'un d'eux avait commencé à me tripoter, et j'avais réussi à m'extirper de son étreinte en soupirant, agacée. J'étais vraiment pas en état, trois jours de soirée consécutifs, ça réussit jamais trop. Et puis, étrangement, je me sentais pas dans le bon état d'esprit ce soir là. Peut-être que j'avais un peu trop abusé ces derniers temps, mais une soirée chez Kyle, ça se refuse pas.

Je m'étais donc en allée dehors prendre un peu l'air et en avait profité pour m'allumer une cigarette. L'ambiance était géniale, la musique à fond, des gens qui font un petit peu n'importe quoi partout, d'ordinaire, ça me plaisait. Mais là, j'avais juste envie de disparaître sous terre, de dormir, plusieurs jours sans me réveiller. Je m'étais isolée dans un coin du jardin, d'où je pouvais voir l'ensemble de la fête sans être dérangée. J'avais fumé ma clope lentement, profitant des derniers instants de chaleur de l'été, avachie sur ce transat. Et puis j'avais vu cette fille, non loin de moi. Une sensation s'était propagée dans tout mon corps, me tétanisant. Elle était belle, elle était magnifique. D'accord, j'en vois tous les jours, des jolies filles. Mais elle avait ce petit quelque chose qui faisait que mon regard ne se détachait pas de son corps, et suivait chacun de ses mouvements avec une étrange fascination. J'aurais facilement pu mettre ça sur le compte de l'alcool, mais non, c'était une sensation intense, quelque chose que je n'avais jamais ressenti en regardant une fille. Là, je l'avais vue s'approcher de moi, une bouteille à la main, le sourire aux lèvres. Et j'avais scruté son visage, son corps, d'une façon qui m'avait moi-même étonnée. Je n'avais jamais éprouvé quoi que ce soit à l'égard de la gente féminine, même physiquement parlant. Mais là, c'était spécial. Elle était arrivée devant moi, et j'étais restée figée quelques secondes.

- Heu... Salut ?

Qu'est-ce que je pouvais lui dire d'autre, après tout ? " J'suis pas lesbienne, mais ça fait quelques minutes que je te mate, et t'es plutôt bonne. " Non, c'était pas vraiment la meilleure chose à dire. Après tout, j'étais bourrée, elle avait l'air de l'être aussi, ça pouvait fonctionner...

harder, better, faster, stronger.

Je descend les verres comme si ma vie en dépendait. Un joint fraichement roulé entre les lèvres, j'erre dans le couloir tel un corps sans vie. Short en jean et débardeur blanc, cheveux détachés et pieds nus, j'étais chez Kyle comme chez moi. J'avais ramené plusieurs pâtisseries histoire de mettre tout le monde à l'aise. Un mec que je ne connaissais pas m'avait barré la route pour m'embrasser tel un ours en chaleur. Je lui rigolais au nez, ce qu'il semblait mal prendre. Aucune envie de me le faire. Il avait du entendre que j'étais une fille facile, qu'il suffisait de glisser de la poudre entre mes doigts pour que je finisse les cuisses ouvertes sur lui. Je refusais de lui faciliter la tache. Je retins pourtant son visage histoire de savoir vers qui allait si je me retrouvais toute seule ce soir. Je continuais ma traversée vers l'extérieur, cherchant de l'air pur pour me rafraichir les idées. Le contact de l'herbe avec mes pieds fut d'un réel délice. Je soupire puis reprend mon souffle. Je ferme les yeux un instant puis allume le joint. Je marche droit difficilement mais une voix attire mon attention. Je ne la connaissais pas. Je reconnaissais pourtant un visage familier, que j'avais surement déjà croisé en soirée sans m'y attarder, sans comprendre pourquoi. Je m'assis sur le transat à côté de la demoiselle, sourire aux lèvres je tirais sur le joint.

- Salut.

Sourire mince aux lèvres, je la regarde de haut en bas sans vraiment parvenir à être discrète. Plus je la regardais, plus je me disais qu'elle était ce que j'avais cherché toute la soirée. Je lui tend le joint comme une invitation.

- T'en veux ?

Puis je me mets à regarder les étoiles. Étonnamment, le ciel était dégagé ce soir, on pouvais parfaitement bien distinguer la pleine lune dans la pénombre. Je me mordis légèrement la lèvre inférieure alors que mes pensées divaguaient en compagnie de la jeune demoiselle. Pour me sortir des images obscènes que mon imagination se dessinait, je me décidais à parler.

- Moi c'est Siam. Je ne crois pas t'avoir déjà rencontrer... Je pense que je m'en souviendrais.

Et voilà que mon attitude d'allumeuse reprenait le dessus. Comme si j'étais incapable de m'endormir sans être dans les draps souillés d'un ou d'une autre.

pretty lady, pretty lady.

Je devais être en train de rêver. Et pourtant, non. Mais avec mes jambes lourdes, ma langue que je ne sentais plus depuis déjà quelques heures, je pouvais me poser la question. Assise sur le transat, je frissonna lorsque mes pieds nus effleurèrent le gazon ras du jardin de Kyle. Tout était parfait, décidément, chez lui. Jusqu'au moindre brin d'herbe. Je soupirais en attrapant le joint que la fille me tendait, tirait dessus puis lui rendait. Je m'allumais une seconde clope, lentement, et recrachait la fumée vers un ciel parsemé d'étoiles. Je me concentrais dessus un instant, mais me perdit rapidement dans mes pensées. Il n'y avait pas le moindre nuage, et ça me plaisait. C'était beau, tout simplement. Je souris subitement et baissa la tête en entendant ce que cette fille, cette Siam, venait de faire passer comme message. Je restais un moment dans cette position sans bouger, mi-surprise, mi-flattée. C'était sûrement la première fois que je me faisais draguer par une fille, et je dois avouer que l'idée ne me déplaisait pas entièrement, même pas du tout. Je tournais la tête vers elle et plongea mon regard dans le sien, souriant largement.

- Moi c'est Eileen. Ravie de te rencontrer, Siam...

J'avais dit ça doucement, profitant de ce moment de face à face pour la dévisager plus en détails. Elle était indéniablement aussi belle de loin que de près, et elle me plaisait, beaucoup. J'arrêtais de penser un instant, réalisant que je n'avais jamais éprouvé aucune attirance pour la gente féminine. Et en la regardant, je me demandais comment j'avais pu rater ça. C'était une beauté plus douce, très différente de celle des hommes, mais j'étais en train de me rendre compte qu'elle ne me laissait absolument pas indifférente. Cette fille m'hypnotisait, m'envoûtait littéralement.

- Tu connais bien Kyle ? dis-je entre deux bouffées de tabac.

J'avais à ce moment là plus que tout envie de la connaître. Cet étrange désir qui naissait en moi m'effrayait, je ne savais pas tellement quoi en penser. Mais j'étais bien, avec Siam. Magnifiquement bien.

harder, better, faster, stronger.

Je récupérais le joint et tirais à nouveau dessus. J'imitais Eileen en me penchant sur mon transat pour observer un instant les étoiles. Il faut bien avouer qu'après les verres enchaînés et les joints précédents, j'avais bien du mal à distinguer tous les détails. Je souriais béatement, sans aucune raison, seulement que j'étais bien ici. L'automne était bien arrivé, mais je n'avais pas froid. J'allais surement me retrouver avec un rhume dès le lendemain matin mais rien à faire, je voulais profiter de cet instant. Je me redressais, observant la soirée depuis le jardin, ce qui était plutôt amusant. Je voyais Kyle courir partout et dans tous les sens. Je souriais en coin en tirant sur les dernières taffes. Mon regard se planta une nouvelle fois dans celui d'Eileen à sa question.

- Oui, c'est un de mes plus vieux et meilleurs amis.

Il faut dire qu'il avait été un peu tout et n'importe quoi. En ce moment c'était un peu flou et certainement beaucoup trop malsain comme relation. Nous lancer des défis sexuels farfelus avec preuve à l'appuie. Je rigolais dans le vide toute seule un instant.

- Et toi, tu le connais d'où ?

Ça ne m'aurait pas étonné qu'elle ne le connaisse pas ou bien qu'au contraire qu'ils aient couché ensemble. En général avec lui c'était tout ou rien. Je m'arrêtais un instant pour contempler la demoiselle, mince sourire aux lèvres. Elle devait sûrement lire en moi comme dans un livre ouvert, j'étais trop à l'ouest pour pouvoir m'appliquer à être discrète. Je la contemplais doucement, mon regard la balayant avec lenteur comme pour pouvoir photographier chaque angle. Puis mon regard se reposait sur ses lèvres. Incapable de m'en défaire la seule pensée qui me traversait à cette instant était que je voulais absolument m'en emparer. Les faire mienne et les posséder pour le reste de la nuit.

pretty lady, pretty lady.

Tu t'étais jamais posé la question, en fait. Hétéro par défaut, ou parce que ça t'avait paru normal de te tourner vers les mecs, c'est ce que tout le monde faisait. Mais en y réfléchissant, c'était stupide de pas essayer autre chose. C'était même pas au niveau sentiments, étant donné que t'en avais pour personne. Là, à tes côtés, il y avait l'opportunité. T'étais un peu bourrée, elle aussi, ça passerait facilement pour une connerie le lendemain matin, mais t'étais pas du genre à regretter ce que tu faisais la nuit. Alors ça serait une expérience, voilà. Tu détachais ton attention du ciel pour te concentrer sur Siam, allongée sur le transat voisin. Ton regard se balada sur son corps d'une étrange façon, et c'est en remontant vers son visage qu'une vague de chaleur s'empara de toi. Ses yeux s'étaient posés sur tes lèvres, ils ne bougeaient plus. Tu secouas la tête et reprit le joint de ses mains, un peu anxieuse. C'était pas aussi facile que ça en avait l'air, en fait. Un petit côté stressant, mais cette adrénaline qui te surexcitait prenait largement le dessus. Tu finis par répondre à sa question, tout sourire.

Oh, cool. J'sais même plus comment on s'est rencontrés, dans un lit, j'crois bien.

Un petit rire s'échappa du bout de tes lèvres, et tu la fixa à ton tour. Elle avait ce quelque chose qui te plaisait. A tel point que tu n'avais plus envie d'attendre. Tu la voulais, la désirais, et maintenant. Cette pensée te fit te lever, et tu lui tendis la main pour qu'elle l'attrape.

On va faire un tour dedans ? J'aimerais bien me réchauffer...

Et à ce moment là, tu réalisas que le sous-entendu de cette phrase était très.. flagrant. Mais après tout, n'était-ce pas ce que tu voulais ? Tes pas vous guidèrent dans le salon, et tu essayas tant bien que mal d'enjamber les corps éméchés et les déchets qui traînaient partout. La maison de Kyle, tu la connaissais par coeur. T'en avais passé, des heures ici, la nuit, mais aussi le jour, quand le besoin s'en était fait sentir. Tu décidas de t'asseoir sur le canapé, dégageant un couple d'inconnus pour te faire une place. Et là, tu la scruta à nouveau, chaque détail de son visage te parut parfait ; peut-être parce qu'il l'était. Tu aurais tout donné pour faire le premier pas, mais tu n'osais pas. Pour quelle raison ? Tu savais simplement pas comment t'y prendre. Et tu te contenta d'un léger baiser sur la joue, histoire de lui faire comprendre ce que tu voulais, sans vouloir la choquer si tes intentions n'étaient pas les mêmes que les siennes... Mais un regard tel que le sien ne trompe pas, jamais.
 

harder, better, faster, stronger.

Mon regard se baladait sur son corps sans jamais s'en lasser. Je me concentrais pour ne pas trop la fixer mais ce fut en vain. J'étais loin d'être une fille discrète, je détestais me cacher. Un fin sourire se dessinait sur mon visage. Elle reprit le joint de ma main et je la laissais faire, sentant qu'elle en avait surement plus besoin que moi. Elle se leva d'un coup sans vraiment prévenir. J'avais comme l'impression que la soirée venait de prendre un tout nouveau tournant. Je pris sa main sans une seule hésitation, souriant à sa proposition. Je fus d'ailleurs étonnée qu'elle prenne les choses en main ainsi.

- Je te suis.

Et voilà qu'on se retrouvait dans le salon de Kyle. Je la regardais s'installer dans le canapé et je m'assis à côté d'elle. Elle semblait légèrement gênée, ne sachant visiblement pas quoi me dire ou faire. Je compris dans son regard et dans le baiser qu'elle laissa sur ma joue que ce devait être une première pour elle. C'était loin de l'être pour moi. Je tendais ma main doucement vers son visage, la déposant dans ses cheveux. Je les caressais du bout des doigts tout en la fixant dans les yeux. Mes doigts se refermèrent et attiraient son visage vers le mien. Je fermais les yeux et posais mes lèvres sur les siennes. A ce moment là je sentis tout l'alcool que j'avais cumulé dans la soirée et le joint fumé me remonter à la tête. Sensation agréable. Je jouais un moment avec ses lèvres alors que ma seconde main vint se poser sur l'une de ses hanche, s'y agrippant à l'aide de ses vêtements. Je me fichais des regards curieux qui devaient se poser peu à peu sur nous. Je vins m'asseoir sur elle à califourchon, n'ayant pas peur de prendre les choses en main quitte à la bouleverser légèrement. Je pouvais ainsi l'embrasser plus facilement, prolonger ce baiser dont je ne voulais pas voir la fin alors que mes mains s'emmêlaient dans ses cheveux.

pretty lady, pretty lady.

Tu étais assise sur le canapé, en plein milieu du salon, alors que les regards passaient sur vous avec curiosité. Jamais tu n'aurais pensé te retrouver là, avec une fille dont tu ne connaissais rien. Tu te laissais embarquer par l'alcool, les quelques joints, et tu pris sa main en souriant, tandis que ses lèvres se collaient aux tiennes avec douceur. Une vague de chaleur s'empara de toi, et un moment de doute vint t'envahir. Tu ne savais plus si ce que tu faisais était bien ou mal, si t'avais vraiment envie de faire ça. Et tout se mélangea dans ta tête, mais Siam vint s'asseoir au dessus de toi sans que tu n'aies eu le temps de dire quoi que ce soit. Ses doigts se baladaient dans tes cheveux, et inconsciemment, tes mains vinrent se promener sur ses hanches, un peu tremblantes. Ce n'était pas comme d'habitude, quelque chose de différent était en train de se passer. Mais ce n'était pas désagréable, loin de là. Tes lèvres se rapprochèrent à nouveau de celles de Siam, hésitantes, mais ne tardèrent pas à les rejoindre. Tes yeux se fermèrent un instant, tu te sentais bien. Bien, mais une part de toi était tourmentée. Avec tout ce qui se passait en ce moment dans ta tête, dans ton corps, tes changements d'humeur, ces désirs que tu peinais de plus en plus à refréner. Tout cela te paraissait impossible. Mais tant pis pour ce soir ; tu empêchas cette larme de couler sur ta joue et reprit le sourire. Tu te foutais des regards autour de vous, mais ils étaient plus nombreux et plus insistants, tu te rapprochas un peu de Siam et lui chuchota ;

- On monte ?

T'en avais envie. Plus que tout. Et en la voyant à tes côtés, si belle, tu ne voulais que ça. Mais dans ta tête, c'était le bordel. Tu peux déjà plus te passer des mecs, Eileen, te complique pas la vie. Mais tu chassas cette pensée, presque énervée, et repoussa délicatement Siam de tes cuisses pour lui prendre la main et l'entraîner à l'étage, le cœur battant.
 

harder, better, faster, stronger.

J'essayais de garder un minimum les idées froides. Mon imagination s'évadait déjà lors de ce baiser et l'alcool ne faisait qu’amplifier ma créativité. Je nous imaginais déjà être bien plus loin alors que nous en étions qu'au premier baiser. Je sentais ma respiration s'accélérait, je tentais de ne pas trop la bouleverser en lui donnant un baiser plutôt doux, bien loin de mes habitudes. Je la sens tremblante mais volontaire. Alors que notre baiser prend fin, elle me propose de monter. Je n'étais pas assez bourrée pour ne pas savoir ce qu'il allait se passer. Je connais la maison de Kyle à la perfection et la seule chose que l'on pouvait trouver à l'étage : des chambres. Je lui prend la main et la suis une nouvelle fois, des regards nous suivent mais je les ignore. Alors que nous venions de monter les marches, je ramassais une bouteille laissée à l'abandon sur une des marches puis je partis à la recherche d'une chambre disponible. J'éliminais déjà la chambre de Kyle, certainement déjà occupée par le roi de la soirée. Je me dirigeais déterminée vers celle du fond, j'ouvris doucement la porte, j'allumais la lumière et souris doucement en constater qu'elle n'était pas occuper. Je fis signe à Eileen d'entrer. Je fermais la porte derrière elle et la refermais. J'avais fais le choix de ne pas la fermer à clé, je ne voulais pas lui donner l'impression d'être prise au piège. Je baissais légèrement la luminosité grâce à interrupteur i-tech. Je regardais Eileen s'imprégner du lieu. Je bus une gorgée de la bouteille avant de lui en proposer.

- Tequila ?

Je souriais doucement, malicieusement, me rapprochant doucement d'elle. Une fois assez proche de la pousser délicatement, la guidant instinctivement vers le lit où je la fis s'asseoir. Je posais chacune de mes jambes à ses extimités, me positionnant une nouvelle fois à califourchon sur elle. Je me doutais qu'elle n'allait pas prendre les choses en main dans l'immédiat. Mes lèvres à quelques millimètres des siennes, je m'amusais à les caresser doucement pour finalement m'en emparer pour un nouveau baiser. Je la poussais en arrière pour qu'elle s'allonge, je pris appuis avec les mains sur le matelas pour ne pas l'écraser. Mes mains se déposèrent au bout de son haut, le relevant doucement jusqu'en dessous de sa poitrine. Mes lèvres glissèrent le long de son cou jusqu'à se retrouver sur le bas de son ventre. Je me redressais un instant, pour attraper la bouteille de tequila mais également pour la rassurer.

- Si tu veux arrêter à un moment, dis-le-moi.

Je ne disais jamais ça à mes partenaires, étrangement j'avais envie que les choses se passent bien pour Eileen. Je versais de la tequila sur son bas-ventre pour venir m'en emparer doucement avec les lèvres.

- Mais sincèrement... j'en doute.

J'affichais un sourire coquin sur mes lèvres, je revins vers son visage pour l'embrasser une nouvelle fois, laissant sur ses lèvres la saveur de la tequila.

pretty lady, pretty lady.

Siam marchait devant toi, te tenant par la main. Elle te guida dans la chambre tout au bout du couloir, tu te souvenais parfaitement de celle-ci. Un petit sourire se dessina sur tes lèvres, et tu dégageais les cheveux devant ton visage d'un revers de la main. Tu regardais autour de toi. Rien n'avait changé depuis la dernière fois, mais cette soirée n'allait pas se terminer avec Kyle comme toutes les autres. Cette fois-ci, ta nuit allait être tout à fait différente. Tu attrapais la bouteille de tequila, et ton regard se plongea dans le sien. Un frisson parcourut tout ton corps lorsqu'elle te fit asseoir pour se positionner au dessus de tes jambes, encore une fois. Tu t'allongeais, alors que ses mains se baladaient sur toi. La tequila descendait doucement en toi, te réchauffant entièrement. La pièce tournait déjà pas mal, compte tenu des précédentes bouteilles et de tout ce que tu avais pris au cours de la soirée. La seule chose qui n'était pas floue, était son visage. Elle était magnifique, à un point même que tu te demandais comment elle avait pu s'intéresser à toi, venir te voir dans ce jardin. Ce moment te paraissait s'être passé il y a des heures, alors que quelques minutes auparavant, vous regardiez le ciel ensemble. Mais à cet instant-là, tu savais déjà que les choses allaient se dérouler de cette façon. Encore une autre gorgée de tequila, pendant que ses lèvres descendaient sur ton ventre, te procurant un autre frisson. Tu te mordis la lèvre en la regardant faire, le liquide froid coulant vers ton jean. Elle remonta pour t'embrasser, et tu essayas de la garder le plus longtemps possible contre toi.

- Non, surtout pas...

Ta voix sonnait presque comme un supplice, tes mots s'étaient glissés avec douceur dans son cou. Tu l'embrassais une nouvelle fois, et fit en sorte que son corps se plaque contre le tien. Tu ne savais absolument pas ce que tu faisais, tout cela était nouveau, de même que les sensations qui allaient avec. Tu avais mis tes pensées négatives de côté, savourant pleinement le moment. Tu te retournais pour te placer au dessus d'elle, te libérant de son étreinte. Les rôles s'inversèrent, et tu agissais avec une habileté surprenante, par rapport à ton état, et aussi du fait que tout ceci était une première. Tu pris son visage entre tes mains, l'embrassa passionnément et te redressait pour enlever ton tee-shirt. T'avais pas l'habitude de faire ça devant une fille, mais au final, c'était loin d'être désagréable. A nouveau, ton regard se perdit dans le sien et tes mains passèrent sous ses vêtements, timidement mais sûrement. Tu lui lança un vague sourire, attrapant la bouteille de tequila pour en prendre une gorgée. Tu t'allongeais sur elle délicatement, déposant des baisers sur tout son corps, prenant possession d'elle petit à petit. Tes mains glissèrent sur ses hanches et tes yeux se fermèrent doucement.  

 

harder, better, faster, stronger.

J'affichais un sourire indescriptible sur mes lèvres. C'était étrange. J'adorais initier les jeunes demoiselles mais celle-ci avait une saveur bien particulière. Ses paroles m'arrachèrent un nouveau sourire, un doux sentiment de fierté : je m'étais trouvé une proie idéale pour cette soirée. Je me retrouvais en-dessous d'elle, elle avait décidé d'inverser les rôles. Cette prise d'initiative me surprit un instant mais ses baisers me firent vite oublier tout le reste. Elle retira son haut, j'eus alors la sensation de découvrir quelque chose, comme si toutes les autres filles avant étaient bien différentes. Hypnotisée, je posais mes mains sur ses hanches alors qu'elle déposait des baisers sur ma peau, m'arrachant des frissons à chaque contact de ses lèvres contre moi. C'était intenable. Je me redressais doucement, m'emparant de ses lèvres une énième fois. Mes mains griffaient doucement son dos, avec tendresse. Je tirais sur les agrafes de son soutien-gorge pour l'en libérer. Je retirais mon haut à mon tour, ne portant jamais de soutien-gorge en soirée, nous étions à ex æquo. Mes bras s'enroulèrent autour d'elle, collant nos corps l'un contre l'autre alors que mon baiser était des plus passionnels. Mes ongles griffent son dos doucement, descendant jusqu'au niveau de sa ceinture, je m'y agrippe pour la retourner une nouvelle fois, me retrouvant à nouveau au-dessus d'elle. A califourchon sur elle, je restais assise le temps de lui déboutonner son short. Je ne voulais même pas me poser la question de savoir si j'allais trop vite ou nom, je voulais passer l'étape suivante, m'assurer de lui donner du plaisir pour qu'elle ne s'enfuit pas en courant. Mon regard fixait le sien avec une envie palpable. Je tirais sur le bout de tissu pour qu'elle se retrouve en culotte. Je fis sortir mes canines dans un sourire emplit de désir. Je cambrais mon dos et me mis à quatre pattes au-dessus d'elle, l'embrassant tendrement pour finalement m'appuyer avec mes mains sur sa poitrine, caressant chacun de ses seins avec la même envie. Mes lèvres glissent le long de son cou jusqu'à son décolleté. Je mord alors doucement ses seins pour redescendre encore un peu, me retrouvant finalement nez-à-nez avec le dernier morceau de tissu qui habillait son corps. Je déposais un baiser sur le bas de son ventre puis à l'intérieure de chacune de ses cuisses. Mes mains caressaient doucement ses jambes, les écartant doucement alors que mes dents coincèrent le côté droit de son sous-vêtement, je tirais doucement dessus sans pour autant le lui enlever. Mes mains toujours contre ses seins griffèrent ses côtes. Je me redressais, venant l'embrasser une nouvelle fois. Puis je posais ma main droite contre son visage, faisant passer mon index entre ses lèvres avec un sourire machiavélique. Ma main glissa le long de son ventre pour se retrouver au-dessus de son sous-vêtement. Passant doucement en-dessous pour venir découvrir et caresser du bout des doigts son intimité.

pretty lady, pretty lady.

Sa peau contre la sienne. Ses mains qui parcourent lentement ton corps, et une douce sensation de chaleur au creux de ton ventre. Tu ne penses plus, obnubilée par son regard, par ses baisers et ses caresses. Tu ne penses plus, parce que tu ne sais pas quoi penser. Est-ce bien ? Plutôt, pourquoi est-ce que ça serait mal ? Mais les questions disparaissent petit à petit, laissant place à une multitudes de sensations nouvelles. Tout ton être frissonne à chaque contact, et tu sais que l'alcool n'y est pas pour rien. Un immense sourire prend place sur ton visage lorsque les rôles s'inversent à nouveau ; cette façon qu'elle a de tout contrôler, d'avoir ton corps en sa possession. De te faire rêver. Comme si tout était parfait. C'est peut-être le cas, en fait. Mais à ce moment là, tu ne sens que ses lèvres sur ta poitrine, descendant doucement le long de ton ventre. Tu sens bien, dans chacun de ses gestes, qu'elle n'en est pas à sa première fois. Encore un autre sourire. Ses mains, posées sur tes seins, griffent tes côtes avec une infinie tendresse, te rendant plus sensible encore. Tu t'arrêtes de respirer quelques secondes. Cinq, tout au plus. Juste le temps qu'il faut pour tout remettre en question, lui dire de tout arrêter et t'enfuir sans t'excuser. Tu pourrais, tu aurais pu, mais tu restes allongée dans ce grand lit, profitant de ce corps qui t'est parfaitement inconnu. A ton tour, tu caresses timidement ses hanches, remontant sur ses côtes et sa poitrine avec une douceur surprenante. Tu contemples le spectacle au dessus de toi, à présent décidée à en profiter jusqu'au bout. En très peu de temps, tu te trouves débarrassée de ton short. Le fait de te retrouver dans cette situation face à une fille pour la première fois ne te parut pas longtemps gênant, et cette hésitation passagère laissa aussitôt place à l'excitation. Et bien qu'étant aussi agréables, ces sensations n'avaient rien à voir avec tout ce que tu avais connu jusqu'à présent. Deux baisers, un à l'intérieur de chaque cuisse suffisent pour te faire arrêter de penser. Tes yeux se ferment pour mieux apprécier le moment, et sans trop savoir ce que Siam fait, tu te laisses dominer sans essayer de comprendre, un sourire de béatitude flottant sur tes lèvres.
 

harder, better, faster, stronger.

Le bout de mes doigts la caresse doucement, cherchant à déclencher chez elle une étincelle. Je désirais la contrôler d'une manière presque malsaine, faire qu'elle ne soit plus qu'à moi. C'était mon côté possessif qui cherchait à s'exprimer. Mes mains se posent sur ses hanches, je m'assois à califourchon sur elle, la regardant droit dans les yeux. Mes ongles la griffent doucement, avec presque de la tendresse, jouant avec le seul tissu qu'il lui restait : celui de son sous-vêtement. Je me décidais enfin à le lui retirer. Je me penchais un peu en avant pour pouvoir déposer un baiser sur ses lèvres, comme si je cherchais à la rassurer. Mes mains s'emparèrent de chaque extrémités du sous-vêtement pour le tirer de deux petits centimètres. Mes mains remontèrent le long de ses hanches jusqu'à sa poitrine, mes lèvres glissèrent contre son cou chaud, déposant des baisers. Je descendais doucement jusqu'à son bas-ventre, mes mains contre sa poitrine, mon pouls s'accéléra d'un seul coup. Mon souffle devint plus rapide, plus irrégulier. Je la désirais plus que tout. Je mordillais légèrement ses hanches avant de libérer sa poitrine pour m'emparer de son sous-vêtement et le lui retirer complètement. je le fis descendre jusqu'à ses pieds avant de le faire valser ailleurs. Mon regard planté dans le sien, je caressais ses jambes et les lui fit plier doucement. Je la tirais d'un seul coup vers moi, comme pour la réveiller et cherchant toujours à déclencher quelque chose chez elle. Assise sur mes genoux, je me penchais en avant en cambrant mon dos, je déposais un baiser à l'intérieur de sa cuisse droite, puis la gauche. Et mes lèvres se déposent enfin sur son intimité. Je ne voulais pas en faire trop pour le moment, ne cherchant pas à la perturber. Je me contentais donc de déposer simplement plusieurs baisers mais mon naturel revint au galop lorsque ma langue vint caresser doucement ses lèvres intimes. Puis je me repositionnais à califourchon sur elle, mon sous-vêtement collé contre son intimité fraichement découverte, mes mains sur sa poitrine une nouvelle fois, je les fis glisser le long de ses bras pour emprisonner ses poignets contre le matelas. Plantée au-dessus d'elle, mon regard se plongea dans le sien alors que je commençais à me déhancher doucement contre elle sensuellement, mon sous-vêtement se collant à chaque fois d'avantage au sien. Puis je réalisais que l'emprisonner dans ses mouvements n'était peut-être pas la meilleure solution, je ne voulais pas qu'elle ait la sensation d'être forcée. Alors je libérais ses poignets. Mes mains sur ses côtes subtilement dessinées, je m'agrippais à elle, la griffant doucement une nouvelle fois.