rob / I get home, I got the munchies Binge on all my Twinkies

 fitotime alias suzie

ÂGE ▷20 ans SEXE ▷ moi être femelle PRÉSENCE ▷ 4/5 fois par semaine NIVEAU RP ▷ je ne saurais trop dire TYPE DE LIEN FAVORIS ▷ les trucs tordus, et les liens familiaux OÙ AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM ▷ ya quelques temps, j'étais Jules Abberline COMMENT LE TROUVEZ-VOUS ▷ toujours aussi génial SCÉNARIO, POSTE VACANTS OU PERSONNAGE INVENTÉ ▷ tout est dans ma tête CÉLÉBRITÉ ▷ Isaac Carew UN DERNIER MOT ♥ ▷ La référence à Fatal dans le titre du modèle de fiche... énorme !

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<pris>isaac carew</pris> ◭ rob st. john

quinte flush ▷ Rob, active. Rachel passe lui les céréales. Allez, on est en retard là ! La voix déjà autoritaire du gamin de douze ans, Richard, se faisait entendre dans toute la baraque. Tout le monde l'écoutait. Rachel, sa petite soeur de dix ans, passait en effet les LuckyCharms Cereals à son cadet de seulement cinq ans qui se mit à manger en quatrième vitesse. Seule une personne ne bougeait absolument pas. C'était Taylor, la mère, qui était avachi dans le salon entrain de fumer une cigarette. D'ailleurs qu'il s'en aperçut, et poussa un long soupir. Maman, arrête ! Mais ça va pas, t'es enceinte ! L'intéressée ne se contenta que d'hausser nonchalamment les épaules. En effet elle avait un ventre énorme, squattée par deux petites filles, les jumelles qui naquirent quelques semaines plus tard.

Ce n'était déjà  pas la joie dans cette famille mais avec l'arrivée des petites qui étaient des bébés insupportables, ça ne s'arrangea pas. Cinq enfants, une mère irresponsable et un père invisible. Il n'avait reconnu aucun de ses enfants, et bien qu'il n'était jamais présent, on savait très bien de qui il s'agissait. Keith Jones, le chanteur d'un petit groupe de rock à la noix dont Taylor avait toujours été fan. Elle avait été leur groupie et était et serait toujours amoureuse de ce foutu rockeur raté. Il apparaissait parfois dans leur vie, avec sa dégaine de motard et ses cheveux gras et puis il disparaissait. L'attitude dévolte de ce monsieur n'arrangeait en rien la folie qui habitait depuis toujours Taylor. Et si parfois elle était joyeuse, organisait avec plaisir les tournois du samedi soir de poker avec ses enfants en misant des bonbons, d'autres fois c'était l'horreur. Richard portait tout sur ses épaules. Il ne bronchait jamais, mais ça se voyait sur ses traits tirés et son air désespéré qu'il n'attendait qu'une chose, que ça s'arrête.

Au milieu de tout ça, Rob eut une enfance plutôt heureuse. Il suivait Richard et Rachel partout où ils allaient. Il s'amusait avec Raleigh et Ronnie les jumelles, il piquait en douce les vidéos des concerts de son père, qu'il ne pouvait s'empêcher de trouver fascinant. Il ne semblait pas souffrir de ce contexte un peu particulier. Il n'était pas impressionné plus que ça de voir sa mère en crise parler toute seule et vouloir s'ouvrir les veines un jour sur deux. Il n'avait même pas eut peur quand une armée d'hommes en blancs l'avaient embarquée pour quelques semaines et qu'ils avaient du aller chez leur voisine tout ce temps. C'était juste comme ça. Le vrai problème, ce fut quand il commença à grandir en fait.

Plus le temps passait et plus la relation entre Rob et sa mère devint invivable. Elle ne pouvait pas se trouver dans la même pièce que lui sans piquer une crise de folie. Rob était le portrait de son père. Physiquement aussi bien que mentalement tout chez lui faisait penser à ce rockeur déchu et lâche. Et ceci aggrava considérablement la folie qui rongeait Taylor. De petites crises elle passa  à de la démence, de l'agressivité et un goût prononcer pour les médocs. S'occuper d'elle était un fardeau que chacun des cinq enfants durent porter. Ceci les soudaient bien sûr, sauf Rob, qui se sentait incroyablement seul. Alors il commença à rêver. Rêver du père qu'il n'avait jamais eu et de comment aurait été la vie avec lui. Sans jamais n'en parler à personne bien sûr, car il avait été interdit ne serait-ce que de prononcer son nom.

Raleigh, petite tête blonde des plus adorables, regarda autour d'elle. Personne en vu. Elle se glissa, furtive, dans la salle de bain de sa mère dans l'espoir d'y retrouver le collier en or qu'elle affectionnait tout particulièrement. La lumière était éteinte, elle chercha en tendant le bras l'interrupteur, se hissant sur la pointe des pieds. Il faut dire qu'à sept ans (d'accord, six et demi) elle n'était pas bien haute pour son âge. Enfin, la lumière pâle s'alluma. Et quand elle se retourna elle tomba sur la baignoire, remplie. L'eau était plate, calme. Rien n'y dépassait. Sauf une main. Aussi blanche que l'eau. La petite poussa un cri. Richard a accouru du plus vite qu'il pu, suivi par Rachel. Cette dernière attrapa sa petite soeur et la fit sortir de la salle de bain. Les aînés se hurlaient dessus pour savoir quoi faire. Richard sortie sa mère de la baignoire, étendant son corps nu sur le carrelage. Enfin, Rob arriva, regarda sa mère sans une seule expression. douze ans, un corps semblable a un grand chewing gum qu'on aurait étiré et un visage blasé, une touffe brune indomptable sur son visage long. Elle est morte ? Demanda-t-il sans la moindre émotion. Richard, le souffle court à cause du massage cardiaque qu'il était entrain de faire vociféra : Ta gueule Robert. Ce dernier obéit, fixant sa mère. Sa putain de tarée de mère qui l'avait toujours détesté, méprisé, maltraité. Il espéra qu'elle soit morte. Mais elle ne l'était pas, elle se réveilla au bout de quelques minutes. Rachel avait appelé une ambulance, les cinq enfants étaient assis sur le péron le temps qu'elle se fasse embarquée. Un des ambulanciers les observa un à un. Les cernes jusqu'au genoux de Richard, les traits tirés de Rachel, le coquart de Rob quand sa mère lui avait donné ce coup de poêle, l'air effrayé de Raleigh et celui si énervée de Ronnie. Ca va aller les jeunes ? Aucun ne répondit.

Suite à l'examen psychologique de Taylor, elle fut placée en hôpital spécialisé. Et puisque Richard était le seul majeur, il prit la tutelle de son frère et ses trois soeurs. Ils restèrent vivre dans la maison familiale, Richard arrêta ses études pour travailler, Rachel également, l'année suivante. Enfin, les gamins avaient une vie tranquille, structurée. Oh je ne dis pas que c'était la grosse ambiance à la maison, mais c'était mieux qu'avant. Sauf pour Richard, qui frisait le burn out. Heureusement il pouvait compter sur le soutien sans faille de sa soeur Rachel. Et celui de Rob, qui essayait de faire au mieux. Fasciné par son frère, son héros, il faisait tout pour lui ressembler et lui plaire. Cependant, ce n'était jamais concluant. Richard avait un problème avec son petit frère. Il avait toujours du mal à lui parler calmement et tout l'énervait chez ce gamin. Il faut dire que Rob tournait mal. Ses fréquentations étaient douteuses, ses résultats scolaires on n'en parle même pas, et puis c'était qu'un zonard. Il trainait sa vieille carcasse et ses piercing comme s'il portait la misère du monde. Il ne pensait qu'à faire de la musique. Les jumelles aussi lui donnaient du fil a retordre. Outre le fait qu'elles se chamaillaient sans arrêt, l'une était une petite fille capricieuse, l'autre une espèce de rebelle contre tout. Ah Ronnie faisait la paire avec Rob, ça c'est sûr.

Rob s'allumait une cigarette, avachit sur le canapé. Richard avait désormais vingt-quatre ans. Il lisait sans s'arrêter la lettre de renvoie du lycée de Rob tout en lançant des insultes. Mais putain, ton examen est dans un mois et toi tu te fais virer ? Mais tu vas faire comment Robert ? Tu vas faire quoi là ? Rob haussa les épaules tout en recrachant la fumer de sa cigarette en faisant des ronds il sourit en voyant qu'il y parvenait enfin. Tu m'écoutes quand j'te parle ? C'est pas vrai ! Bordel je me saigne pour toi, je fais tout pour toi et pour te permettre de faire tes études avec les jumelles et toi tu fous tout en l'air pour... pour de la merde ! Rob étouffa un petit rire. Je comptais pas faire des études tu sais. Richard respira profondément pour se calmer. Et d'une voix méprisante, il répondit : Tu comptes faire quoi ? Jouer de la musique avec ton groupe de dégénérés ? C'est ta grande ambition, faire comme notre cher père ? Rob leva ses yeux clairs sur son frère et avec toute la haine du monde, il rétorqua : Bah ouais, pourquoi pas. Richard était à deux doigts de l'explosion. Cool, tu vas devenir le roi des enculés comme ça. Rob baissa les yeux et tira une nouvelle taffe en marmonnant : Tu le connais même pas. Ouais c'est vrai ça, il ne le connaissait pas, ni lui ni aucun des enfants. Comment pouvait-il dire que c'était un enculé ? Parce qu'il était partie ? Leur mère était restée, ça n'avait pas été sa plus brillante idée, elle avait été un calvaire. Leur père aurait-il été pire ? C'est bien ça le problème. Trancha Richard en envoyant la lettre de renvoie à la figure de son frère.

J'en avais besoin. C'était vital. Ca cognait en moi depuis toujours, ça brûlait mes veines. J'ai pas eu de mal à le retrouver. Il faisait justement un concert dans un bar de Gloucester le soir même. Alors j'y suis allé. J'ai fumé quelques pétards pour calmer les battements de mon coeur qui menaçait de briser ma cage thoracique. Et puis j'ai poussé la porte du bar. C'était un truc pourave à mi-chemin entre le repère de toxico et les bars qu'on trouve dans le trou du cul de l'Irlande. Et puis j'ai bu quelques verres jusqu'à ce que sur la scène je vois une silhouette arriver. Il était plus vieux que je ne le pensais. Il avait une longue barbe et une veste en cuir, un bandana dans les cheveux et il était tout rouge. Il s'est installé sur un tabouret et a parlé mais je n'ai rien compris de ce qu'il disait. Et il a commencé à chanter. Ou plutôt s'égosiller. On aurait dit un alpaga entrain de se faire sodomiser par une biche. Mon père était un raté. Moi qui avait passé ma vie à rêver de lui, moi qui n'en gardait que des quelques souvenirs, entrevus entre deux portes, entrain d'arriver et de repartir aussi sec. Mon père que j'imaginais en rockstar entrain de briller était en fait un ivrogne.

Rob est resté dans le bar toute la soirée à quelques mètres de son père qui était désormais entrain de vider les réserves de bières profitant du fait qu'elle lui était offerte. Il n'est pas allé le voir, il s'est contenté de le regarder. Le paternel ne s'était pas rendu compte que son fils se trouvait dans la salle. Pouvait-il seulement le reconnaitre ? Rob enchaînait les verres et quand vint la fermeture du bar qu'il descendit de son tabouret. Tout toujours autour de lui, aspirer par la sortie comme l'eau dans le siphon de l'évier. Il prit une grande bouffée d'air frais en sortant et s'adossa contre la facade du bar et soudain. Hey petit, t'as du feu ? Rob frissonna n'osant tourner la tête pour regarder son interlocuteur. Il avait reconnu la voix grasse et tordu de son père. Un, deux, trois. Il se jeta sur lui et commença à le frapper.

Rob et son père étaient assis l'un à côté de l'autre dans la cellule du commissariat du coin. Rob n'avait pas décroché un mots et on ne lui posait pas de question non plus. Le silence le plus complet s'était instauré dans le commissariat, enfin en faisant abstraction du clodo qui chantait en boucle depuis deux heures "Like a Virgin". Soudain, un policier. Robert St. John ? Votre soeur est arrivée et a payé votre caution. En entendant le nom de son co-détendu le rockeur déchu regarda le gamin avec de grands yeux. Ce dernier se leva d'un bond, allant rejoindre sa soeur qui l'attendait. Rachel avait l'air furieuse. Je peux savoir ce qui t'as pris ?  demanda-t-elle. Rob se contenta de passer devant elle sans s'arrêter et de marmonner un J'ai pas envie d'en parler.

Dans les films, ils disent que dans ces moments-là, c'est comme si c'était au ralenti. En vérité, ce n'est pas du tout le cas. Une seconde avant, Rachel était entrain de me parler pour me ramener à Bristol. Sans doute qu'elle me faisait la moral. Je ne me souviens plus de ce qu'elle me disait. J'avais la tête embrumé, le cerveau lessivé. Alors j'ai rien vu venir. Cette voiture en face de nous, je l'ai pas vu. Une seconde avant elle parlait, et puis après elle a disparu.

Rob s'est réveillé au bout de quelques minutes, la tête incroyablement douloureuse. Son torse également, il sentait la pression de la ceinture de sécurité lui appuyer en travers du torse. Il cligna plusieurs fois des yeux et tourna la tête. Il ne tomba pas nez à nez avec Rachel. Non, il voyait simplement ses jambes. La tête de Rachel était planté dans le parebrise. Les yeux grands ouverts tournés vers Rob. Du sang, il y en avait partout. Et une sale odeur d'essence qui se déversait sur le goudron. Rachel est morte.

C'était comme si le temps était arrêté. Toute la fratrie vivait dans un monde parallèle, incapable de redescendre. Personne ne se parlait. Rob s'était attendu à se faire maudire de la par de Richard, qu'il le déteste de toute son âme, se faire frapper même. Il n'en fut rien, l'aîné ne lui décrocha pas un mot. Et ce fut encore pire. Rob commença à brûler à l'intérieur. Cette ignorance fut le pire. Assez rapidement après le drame, Rob déménagea dans son propre appartement et s'isola de son frère et ses soeurs. Il s'isola même du monde entier. Sa consommation de drogue s'accentua grandement. Par tous les moyens il voulait oublier ce moment, cette image, ce parebrise d'où le sang coulait, le visage figé de sa soeur. Et pour cela il fallait tout simplement qu'il appuie sur le bouton stop. Stop à cette souffrance insupportable.

Depuis les six dernières années, la souffrance s'est transformé en colère, en cynisme. Ce poids horrible dans le bide demande de plus en plus de drogue et d'alcool pour le supporter. Rob est toujours sur pause, dans un état un peu bizarre. Comme si la vie n'arrivait pas à reprendre son cours. Mais puisqu'il faut bien vivre...

Rebienvenue, canaille... ROB AUSSI A UN CHAT celui de Jade s'appelle Nelson... Amuse-toi bien

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Bravo ! Tu viens d'être validé(e) et tu vas donc pouvoir profiter pleinement de ta vie à BRISTOL. Si tu ne l'as toujours pas fait, (pas bieeeen), je te conseille d'aller voir tout de suite les sujets importants tels que le bottin, afin de vérifier si la célébrité que tu possèdes est dans celui-ci, ensuite d'aller créer tesscénarios. Bien évidemment, si tu as un problème ou quoi que ce soit, n'hésites pas à nous poser toutes les questions que tu veux ! Si tu souhaites avoir un parrain afin de t'aider à t'intégrer n'hésites pas à aller choisir ton parrain. En tout cas, la team est très heureuse de pouvoir t'accueillir et on espère de tout notre cœur que tu te plairas en notre compagnie ! De plus, n'oublie pas d'aller commencer à t'occuper de ton personnage dans la partie gestion. Tu peux également courir (mais te casse pas la gueule au passage) pour créer ton téléphone, ton instagram, ou encore ton formspring. De plus, si tu as envie de connaître les derniers potins de Bristol, faut se dépêcher d'aller acheter le fameux journal : the wild side. ( TU PEUX AUSSI FLOODEEEEER. ) On t'aime ! Kiss.