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 CRAZY STUPID GAME ► Roseev

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MessageSujet: CRAZY STUPID GAME ► Roseev   CRAZY STUPID GAME ► Roseev EmptyMar 19 Aoû - 20:45

crazy stupid game
Zeev & Rose


Minuit. L'heure du crime. Dans le quartier Nord de Bristol, alors que la nuit dévore les rue, je suis tapie dans l'ombre, au fond d'un parking. Derrière une voiture, une grosse veste en poils synthétiques sur le dos, je me suis mise sur le meilleur 31 de ma garde-robe. J'ai pris tout ce que j'avais de plus chic. Je crois que mes doigts n'ont jamais supporté autant de bagues, et Dieu seul sait à quel point j'aime les bijoux, tous les petits gadgets qui donnent un plus à mon look. Mais là, Rose, je crois que tu as abusé. On va te prendre pour une vraie diva, et même si t'aimes te sentir bien dans tes shoes, là, c'est trop. Mais bon, il faut ce qu'il faut pour entrer dans le genre de club que je m'apprête à infiltrer... Et ce n'est pas dans le seul but de faire la fête avec des gens haut placés, ou plein aux as que je prends la peine de faire tout ça. Non. C'est pour extérioriser toute la haine que je ressens envers des gens comme ça, qui passent leur temps à faire la fête et se shooter dans un sous-sol en baisant des pauvres putes sans se soucier de la misère du monde, qu'ils exploitent, qu'ils détruisent à petit feu en pensant à leur confort personnel. Je vais leur en donner, moi, du confort...

Telle une tigresse en pleine séance de chasse, je reste bien cachée sur le parking, attendant une heure propice pour me faufiler entre les invités branchés de la boîte. Je laisse tout ce qui bouillonne au plus profond de moi remonter doucement à la surface, me métamorphosant doucement en véritable machine prête à faire de monstrueux dégâts. Oui, moi. Rose Bartholomew. Capable du meilleur comme du pire. Dans mes mains, des billets que j'ai dérobés à un homme en costard déjà soul et seul juste derrière les murs du parking. C'était l'occasion en or pour ne pas avoir à payer cette soirée de ma poche. Et vu ce que j'ai récolté, ce mec n'était pas misérable. Je fixe d'un air froid et impassible l'entrée du club gardé par deux grands vigiles qui s'écartent sur le chemin de dames perchées sur de hauts talons aiguilles accompagnées de bonhommes d'à peu près tous les âges. Quand un groupe de personnes arrive, je décide de me lancer. Je sors de ma cachette et me dirige, droite, fière et élégante, jusqu'à l'entrée, me fondant dans cette petite masse. Impossible de faire machine arrière, désormais. Maintenant que je suis là, je dois faire ce que j'ai à faire. Sans problème, je passe l'étape des vigiles. La musique, sourde à l'extérieur, s'intensifie au fur et à mesure que je m'enfonce dans le couloir rouge et ténébreux, j'ai l'impression d'entrer dans l'antre du diable. C'est le genre d'ambiance qu'on ne voit que dans les films, lorsqu'il s'agit d'une histoire de gros Bourges enragés. Doucement, je m'arrête devant le vestiaire, veillant à rester réglo face à l'homme qui gère les places et l'argent. J'imagine qu'il y a des caméras, ici. Je paye, et j'entre.

Des rayons lumineux partout. Du blanc, du vert, du rouge, du mauve... On sent que l'alcool coule à flot. Ça rit à droite et à gauche, de jeunes gosses de riches dansent au milieu de la piste dans leurs robes qui ont du coûter une fortune, ça brille dans tous les coins et j'ai jamais vu de barmen aussi bien habillés. Je vois d'ici de gros mecs bien gras, en costume-cravate et affalés sur les banquettes en velours, rouler des galoches dégueulasses à des nanas de vingt ans de moins qu'eux. Ça me donne envie de vomir... L'argent, que les filles que je vois soient consentantes ou non, est la raison pour laquelle elles acceptent d'offrir leurs lèvres à ces rats.  J'évite d'attarder mon regard sur ce genre de chose.

Il faut que je revienne à ma principale préoccupation. Même s'il y a des caméras partout, une pièce doit échapper à la règle : les toilettes. C'est là que je dois aller. Du regard, je cherche l'indication qui va me montrer où me rendre. Très vite, je repère, et je me fraye un chemin entre les nombreuses personnes qui se dressent sur ma route. Une fois dans le couloir, je vais jusqu'à la porte des toilettes et débouche dans la pièce à caca la plus luxueuse que j'ai jamais vue. Un coup d'oeil pour m'assurer que l'endroit n'est pas surveillé et qu'il n'y a personne. C'est là que je vais pouvoir lâcher ma haine envers les riches. Je vais sacager leurs putains de toilettes royales. Comme ça, l'acte de chier, de pisser, les deux choses les plus naturelles et humaines du monde, vont leur donner l'impression d'être au niveau de ceux qu'ils méprisent le plus. Eux qui pensent que s'assoir sur de l'ivoire pour lâcher leur merde leur donne plus de droits... Moi, j'ai connu et je connais des gens qui vivent dans la misère, qui dorment à même le sol, qui s'habillent avec ce qu'il y a de plus simple à trouver et qui n'ont pas besoin d'autant de strass pour se sentir vivant, hommes. Pour eux et pour tous les gens qui vivent au dépend de ceux qui chient dans de l'eau potable...

Je m'avance, prête à dégainer mon tournevis. Enlever une vis d'une des quatres cabines de luxe paraît peu, mais pour moi, c'est comme si j'avais placé une bombe dans une ambassade. Mes marqueurs indélébiles en poche et ma tête révolté bien en place sur mes épaules, je me prépare à saccager rapidement et efficacement.

C'est la que la poignée de la porte s'abaisse. Je me retourne, et je vois un homme entrer. Zeev.     
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Dernière édition par Rose S. Bartholomew le Mer 3 Sep - 14:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: CRAZY STUPID GAME ► Roseev   CRAZY STUPID GAME ► Roseev EmptySam 30 Aoû - 0:31

The stars, the moon, they have all been blown out
Zeev ∞ Rose
Le Lounge club, tu étais un habitué. Ici, tout le monde te connaissait et te respectait. En fait, le proprio était un très bon ami à toi. Faut dire que vous aviez fait affaire ensemble. Un grand passionné de bagnoles celui-là. Tu lui avais dégoté pas moins de 4 bagnoles de luxe, de vrais petits bolides. Le genre de caisse que vous, citoyens de classe moyenne, vous ne pourriez jamais vous offrir hormis dans vos rêves les plus fous. Réunies, la valeur des 4 bolides surpassée aisément celle de votre misérable et affligeante petite vie. Évidement, toi, tu t'en étais mis pleins les poches. C'était un plaisir de faire affaire avec lui. Tout le monde te connaissait donc ici, tu étais accueilli et servi comme un Roi. Tu pouvais faire absolument tout ce que tu désirais et ne déboursais absolument rien. Ton fidèle client tenait à ce que tout te soit offert, c'est donc tout naturellement que tu avais accès au « salon vip ». D'ailleurs, tu y étais en ce moment, calé sur un canapé en velours entre deux superbes créatures outrageusement moulées dans des semblants de robes -des morceaux de tissu - et perchées sur des talons d'une hauteur vertigineuse. Tu buvais ton verre avec nonchalance tandis que le champagne coulait à flot et que des rails de cokes accompagnés de diverses pilules trônaient négligemment sur la table. Comme tu venais à peine d'arriver, tu ne t'étais pas encore tapé de rail et n'avais rien pris, mais comme tu étais là pour te détendre ça n'allait certainement pas tarder. Tu ne pouvais pas refuser un petite ligne ou deux de cette petite poudre blanche qui te laissait miroiter monts et merveilles. Ne prêtant pour le moment aucune attention aux deux magnifiques salopes à tes cotés, qui commençaient l'air de rien à essayer de te chauffer et que de toute façon tu finirais probablement par baiser, tu te lèves et te diriges vers la rambarde, laissant en plan les deux chaud-asses afin d'aller saluer « un ami ». Vous commencez à parler, tu t'appuies sur la rambarde, observant les gens en bas. Votre emplacement vous donne une vue imprenable sur une grande partie de la boite. C'est là que quelque chose, ou plutôt cette fille, attire ton attention. Elle a subitement fait irruption dans ton champ de vision et y est sorti d'une manière toute aussi fulgurante mais tu es sûr de l'avoir reconnu. Un sourire vorace, carnassier, étire lentement tes lèvres jusqu'à dévoiler tes dents. Tu es certain qu'il s’agit d'elle, de Rose. Toute désinvolture t’abandonne, une lueur étrange, presque bestiale, se met à scintiller au fond de tes yeux. Tout ton intérêt est concentré sur cette fille. Tel un prédateur qui a repéré sa proie, tu te lance à sa poursuite, avant de t’être excusé auprès de ton interlocuteur. Avec un petit sourire aux lèvres, tu descends les escaliers et traverse la piste de danse, te frayant un chemin dans la foule afin de te diriger vers les toilettes des dames où elle s'est engouffrée. Tu finis par y entrer à ton tour, pas gêné le moins du monde, ce qui te vaut d'ailleurs des regards surpris et appuyés des femmes que tu croises, en plus de petits sourires que tu connais parfaitement. Lentement, tu t'avances vers les cabines, seulement trois ont l'air occupées, tu décides de toutes les faire. Alors que tu t'apprêtes à ouvrir la première, une blonde peroxydée avec de la poudre blanche au niveau des narines y en surgit subitement. Tu tentes la deuxième qui s'avère être verrouillée et entends immédiatement un : « Occupée. » lâché par une voix féminine entre deux gémissements réprimés. Tu constates immédiatement que cette voix n'est pas la sienne. Tu tentes donc d'ouvrir la dernière, satisfait, sachant que tu vas la trouver. La porte est apparemment non verrouillée puisque tu arrives à l'ouvrir. Ton regard se pose immédiatement sur une petite brune. Rose. C'était bien elle. Tu ne la lâche pas des yeux pendant au moins 20 bonnes secondes, la scrutant littéralement avant d'entrer dans la cabine et de fermer la porte derrière toi, la verrouillant pour être tranquille. Tu relèves ensuite les yeux vers elle, un petit sourire narquois apparaissant sur ton visage lorsque tu remarques le tournevis qu'elle tient. Tu fais à peine un pas que tu te retrouves à quelques centimètres d'elle. Tu lâches alors d'un ton ironique où perce ton amusement : « Tu comptes faire du bricolage ? Il est pas un peu tard pour ça ? » Tu plantes ton regard dans le sien. Ce regard sombre et intense qui t'est propre. Tu la voulais.
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Dernière édition par Zeev I. Benzaqén le Sam 13 Sep - 1:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: CRAZY STUPID GAME ► Roseev   CRAZY STUPID GAME ► Roseev EmptyMer 3 Sep - 16:35

crazy stupid game
Zeev & Rose


Vingt longues secondes s'écoulent. Vingt longues secondes durant lesquelles nos regards restent braqués sur celui de l'autre. Je suis incapable de bouger. Zeev. Que fait-il ici ? Je ne m'attendais pas à le croiser. A vrai dire, je ne m'attendais à croiser personne. Je comptais simplement faire mon petit coup révolutionnaire et m'enfuir sans demander mon reste. Mais là, tous mes plans sont clairement compromis. J'ai beau apprécier un peu Zeev, je ne suis pas heureuse de le voir. Loin de là. Et le peu d'assurance que j'avais en entrant dans cette cabine se met maintenant à tanguer face à l'imprévu. Le cerveau tournant à toute vitesse pour essayer de rattraper tout ça, je reste dans l'incapacité de dire le moindre mot, de réagir d'une quelconque façon. Alors je reste immobile. Pendant vingt secondes.

Au terme de ces vingt secondes interminables, quelque chose vient à nouveau ébranler toute forme de structure de pensées que je m'efforçais à reconstruire. Zeev entre complètement dans ces satanées W.C. et tranquillement, il referme la porte derrière lui, sans oublier de la verrouiller soigneusement. Enfermée. Toute forme de liberté que je pouvais avoir jusqu'ici semble s'évaporer dans le son du petit clic de la serrure. Zeev se retourne alors vers moi, le visage illuminé par un sourire satisfait qui me vrille l'estomac. Doucement, il fait un pas vers moi, dépassant alors la limite de mon petit périmètre personnel. Sa voix grave et chaude brise alors le lourd silence qui plane entre nous : « Tu comptes faire du bricolage ? Il est pas un peu tard pour ça ? » Le sens de ces mots ne m'atteint pas. Tout ce que je comprends, c'est cette étrange sensation d'étouffement et de confinement que me procure ce tête à tête un peu trop intrusif. Le regard de Zeev et la chaleur trop ardente qui s'en dégage me glace le sang. La nervosité s'empare de mes muscles et le peu de courtoisie dont je fais encore preuve meurt en un claquement de doigts. Prise au piège, et surtout, prise la main dans le sac. Il faut que je trouve une solution pour m'en sortir. J'ai pas envie qu'il fasse échouer tous mes plans jusqu'au bout, et j'ai pas non plus envie qu'il profite de la situation pour essayer de me toucher. Parce que je vois clair dans ce jeu. Nous deux, dans une cabine de chiottes verrouillée. Un tel contexte sous-entend tellement de choses qui ne me font pas tellement envie, dans l'immédiat... Que fait-on dans des cas comme ça ? On se défend. Et de la manière la plus instinctive qui soit, je referme ma prise sur le tournevis que j'ai dans la main. D'un geste vif et affirmé, je viens plaquer la pointe de ce qui me fait office d'arme au milieu de l'abdomen de Zeev. Et j'appuie suffisamment pour que sa peau s'enfonce un peu sous la pression du tournevis. « Ne t'avises même pas de t'approcher ! » je lâche d'un air menaçant. « J'hésiterais pas à l'enfoncer jusqu'à ta rate. Alors tu vas reculer et me foutre la paix. C'est clair ?! » Je serais même prête à mordre s'il le faut. Sans le lâcher du regard, je donne un petit coup sec de tournevis vers l'avant pour lui faire faire un pas en arrière. Qu'il s'éloigne ! Rien ne se passe comme prévu, et trop de choses se mettent à se bousculer dans ma tête alors qu'il me fixe. Ce mec m'a fait perdre tous mes moyens...
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MessageSujet: Re: CRAZY STUPID GAME ► Roseev   CRAZY STUPID GAME ► Roseev EmptySam 20 Sep - 21:00

The stars, the moon, they have all been blown out
Zeev ∞ Rose
Jubilation malsaine. La situation te plaisait énormément. Comme l’on prend au piège un animal, tu avais coincé Rose, l’enfermant avec toi dans cet espace clos et restreint. Elle n’avait aucun moyen de s’échapper, elle était à ta merci et tu adorais ça. Après l’avoir coincée, voilà que tu t’étais approché d’elle, -laissant un infime espace entre vous- et la dominant de toute ta hauteur. Imperturbable, tes yeux où dansait cette étrange lueur étaient plantés dans les siens. Tu décelais quelque chose dans son regard, quelque chose que tu connaissais bien pour l'avoir vu un bon nombre de fois ; la peur. Rose avait peur, c’était infime, presque imperceptible, mais son visage crispé traduisait le fait qu’elle était nerveuse. Soudain, elle réagit et te menace avec son tournevis : «  Ne t'avises même pas de t'approcher ! »  Surpris, tu arques un sourcil et lève les mains : « Wooh, on se calme. » Nerveuse, la petite, elle te ferait presque peur. Amusé, tu retrouves ton sourire, que tu perds instantanément lorsqu’elle poursuit « J'hésiterais pas à l'enfoncer jusqu'à ta rate. Alors tu vas reculer et me foutre la paix. C'est clair ?! » Toute forme d’amusement t’a quitté, à ton tour, tu lui lance un regard des plus menaçant, le genre à vous glacer le sang. Tu n’apprécies pas le ton sur lequel elle te parle. Ta mâchoire se contracte et tu la fixe, cette fois, d’un regard sombre et bestiale. Tu donnes la vive impression que tu vas lui sauter à la gorge à tout moment, ce qui en fait te démange. Les doigts de ta main droite tremblent, désireux d’enserrer son cou jusqu’à marquer sa chair. Tu pourrais si tu le voulais, tu pourrais faire et prendre ce que tu veux, de toute façon, elle t’agace, mais ça ne serait pas amusant si tu faisais ça. Tu n’as pas envie de ça pour elle, tu lui as réservé tout autre chose. C’est pourquoi, tu reprends ton masque et souris légèrement, feignant l’amusement mêlé à de l’inquiétude. Tu essais de paraitre peu rassuré et dis : « Tu comptes me planter avec un tournevis, c’est ça ton plan ? Après le vandalisme t’as décidé d’ajouter l’agression à ton palmarès ? Bah vas-y, je t’en prie. Quoique, je ne ferais pas ça à ta place. » Tu marques une pause, laissant planer le doute sur ce que sous-entendait ta dernière phrase et t’approches, venant un peu plus rencontrer la pointe du tournevis. Tu n’es pas inquiet, tu sais qu’il t'est aisé de la désarmer, tu pourrais même le faire, là, de suite. Tu lâches un petit rire et ajoutes, la fixant intensément d’une manière assez dérangeante : « Tu as cru que j’allais te violer c’est ça ? » Tu insistes bien sur le mot violer, ta langue caressant ce mot avec une jouissance dissimulée. Violer, tout est relatif. Si elle savait... Au même moment, des petits cris de jouissance étouffés qui proviennent certainement de la cabine voisine se font entendre. Tu scrutes la réaction de Rose et lâches : « Y’en a qui se font plaisir. Bon. Tu comptes me menacer encore longtemps comme ça ou il faut que j’emploie la force ? » Tu voyais bien que tu l'a déstabilisée et ça te plaisait.
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MessageSujet: Re: CRAZY STUPID GAME ► Roseev   CRAZY STUPID GAME ► Roseev EmptyLun 15 Déc - 0:43

crazy stupid game
Zeev & Rose


En l'espace d'une seconde, je suis tiraillée entre deux sentiments : celui de bien faire en repoussant sauvagement Zeev, et le regret d'avoir agi de la sorte. Un truc, un sale truc s'est allumé dans son regard. C'est fugace. C'est un voile noir qui passe en un éclair, comme une ombre furtive à la lueur d'un pauvre lampadaire, inquiétant la demoiselle qui se balade seule dans la rue et qui ne sait pas si elle a rêvé ou si le danger est bien là. Si cette ombre n'est que le fruit de son imagination, celle d'un dangereux psychopathe ou celle d'un chat. Elle en vient à s'interroger sur ses propres faits et gestes : que doit-elle faire ? Céder à la panique ou relativiser ? Je suis cette fille dans le noir à la lueur d'un réverbère.
« Tu comptes me planter avec un tournevis, c’est ça ton plan ? Après le vandalisme t’as décidé d’ajouter l’agression à ton palmarès ? Bah vas-y, je t’en prie. Quoique, je ne ferais pas ça à ta place. » Il se donne un air inquiet auquel je ne crois pas. Il a trop d'assurance. Et il le montre en provoquant le tournevis que je tiens toujours braqué sur son abdomen, faisant un pas en avant et narguant la pression que j'y exerce. Ça a le don de faire crisser quelque chose en moi, mes dents en grinceraient presque. La nervosité fait tiquer ma paupière, tandis que je ne relâche pas ma prise sur ma petite arme, seul moyen de défense que j'ai. Et comme si mon propre corps souhaitait ma défaite, je sens un courant glacé naître dans mon dos. Ma main devient doucement moite, si bien que je sens mes doigts glisser sur le manche en plastique vert. « Tu as cru que j’allais te violer c’est ça ? » Et j'y croirais presque encore. C'était le mot exact de la situation que je n'osais pas imaginer, mais qui m'a fait réagir ainsi. Comme pour appuyer bien fort sur le côté bestial et sexuel de l'atmosphère, un gémissement de plaisir s'échappe des chiottes d'à côté. Je rage intérieurement tout en refoulant la vague de gêne qui s'apprête à déferler sur moi, tout comme la terrible envie de m'enfuir en escaladant la cloison de la cabine comme un petit animal effrayé. Je m'efforce de ne rien laisser paraître. Rien. Stoïque. « Y’en a qui se font plaisir. Bon. Tu comptes me menacer encore longtemps comme ça ou il faut que j’emploie la force ? » J'ai vraiment envie d'enfoncer ce tournevis jusqu'à sa rate, comme je le lui ai promis quelques instants plus tôt. Mais quelque chose de réaliste en moi me dit que ce n'est pas la plus intelligente des solutions. Je pince les lèvres, furieuse d'être prise au dépourvu. Pour la première fois depuis un long moment, quelqu'un me déstabilise. Quelqu'un joue avec moi, et pire, avec des nerfs que je pensais solides. Je suis atteinte dans ma fierté d'alien indomptable, marginale et profondément bizarre. Alors je m'obstine à garder le tournevis planté dans son ventre, sans amoindrir la pression.
« Emploie la force, pour voir. » Un faible sourire en coin étire mes lèvres, tandis que je lui lance un regard de défi. On va jouer à un jeu stupide, lui et moi. A vos marques... Prêts...
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