just a storm

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Le ciel est noir. étouffant. la faute aux nuages qui planent un peu trop bas. grosse descente pour tout le monde, pour ton cerveau qui tourne au ralentis, la faute au manque de poudre. pour l'atmosphère trop lourde. pour les passants qui déambulent avec lenteur dans le froid. c'est vrai qu'on s'les pèle. plus pour longtemps, l'appart est juste au coin d'la rue. ton souffle s'échappe de tes lèvres par mince volute de fumée, foutue soirée de presque hiver. les mains enfoncées au fond des poches, le visage protégé par le col d'une veste en cuire ridiculement légère. putain de frisson qui court sur ma peau.
Le ciel est noir. étouffant, et maintenant il grogne comme un gros chien. un chien cracheur d'éclair pour zébré le trop-sombre du manteau d'étoiles célestes, qu'on n'devine même plus. j'ai beau scruté la pénombre au dessus de ma tête, c'est vrai ça, que les étoiles se sont fait la malle. plus rien pour faire briller l'existance, et le manque de poudre se fait à nouveau sentir. je serre les dents; accélère. le chien/ciel ne grogne plus, il vomit l'orage. et je me hâte sous les première goutes de pluie. trop hâtif peut être. pour ça sans nul doute que j'me heurte à l'immobilité inquiètante de cette fille.
Le ciel est noir. mais c'est elle qui étouffe. j'marmonne un 'excuse que j'pense plus ou moins. elle réagit pas. hé ça va pas ? j'demande en me penchant vers elle. je la reconnais, c'est la fille au chien. sans son chien. la fille souriante qui sourit plus du tout. un autre éclair explose au dessus de notre tête et je me crispe un peu, avant de me raisonner, sacré orage hein, c'est ça qui t'chiffonne ?

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T'aurais jamais du sortir. Pas quand t'as failli te faire bouffer par les nuages, et souffler par le vent dès que t'as posé le pied dehors. T'as finis par te figer en entendant l'orage gronder au dessus de toi, te défiant de faire un pas de plus. Les gens s'en foutent, te prenne pour un poteau, une fille paumée. Il t'évite juste au dernier moment, une rivière qui dévie en voyant un rocher. Y a une de ses gouttes qui se prend pour une rebelle et te percute. Les yeux dans le vague, t'es obligé de faire un pas en avant pour retrouver ton équilibre. Tu t'attends à ce que le ciel se déchaîne sur toi, c'pour ça que tu réponds pas. Y se passe rien. Tu soupires discrètement, tu relèves la tête vers lui. Lui. Kill. Tu lui fous un léger coup de coude, alors qu’intérieurement t'aimerais juste t'accrocher à lui pour pas sombrer. Putain d'éclair, ils peuvent pas attendre que tu sois chez toi pour laisser éclater leur colère ? Les mains qui tremblent, des frissons que te remontent dans le cou. Si tu pouvais tu te blottirais contre lui. T'as juste un peu trop de fierté pour ça. non, c'est parce que j'ai loupé ma pâte à crêpe que je suis dans cet état. Tu lèves les yeux aux ciels. T'aurais peut-être pas du. Il fait trop noir pour toi, trop sombre, y a trop de bruits. Le ciel, il connait pas le silence ?

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mais si. mais si le ciel connait le silence, tout comme mes poings connaissent la cicatrisation des plaies. tout comme mon corps connait le manque des étoiles en poussière, la blanche, voilà ce qui tremble en absence sous ma peau. sous l'épiderme. c'est quoi, de la pâte qu'on modèle, de la pâte trop veinée. veines arides, moi j'aimerais que ça pleuve à l’intérieur de moi. personne le devine l’incendie qui s'est déclenché au fond d'moi. le manque commence à s'étirer, un peu comme un chat paresseux. j'suis pas dupe, j'sais que les minutes le transformeront en tigre affamé. de dope. et qu'il s'en prendra à moi. à la chaire à l’intérieur. j'ai pas envie.
elle marmonne quelque chose à propos d'un pâte à crêpe foirée, ça me fais sourire, juste un peu. moi j'la vois bien la peur, et j'la reconnais aussi. j'habite la bas j'ai l'bras qui s'étend, pour montrer le bout de la rue, pas si loin.tu viens c'est pas une question, alors je recommence à marcher, je fais juste un pas, je sais déjà qu'elle a pas bougé. je me retourne vers elle, toujours pétrifiée, je la lui tends l'autre main en hochant la tête. faut pas rester là

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Tu lèves légèrement la tête. Jusque là-bas ? Il est sûr ? Comment il veut que t'avances ? L'orage il t'as interdit de bouger. Il t'as cloué au sol, c'est le vent qui s'est chargé de te le murmurer à l'oreille. Une caresse qui te donnes encore des frissons. Tu regardes sa main comme si elle allait te sauver la vie. C'était peut-être le cas d'ailleurs. Tu la prends, tu la gardes, tu la sers fort. Parce que c'est tous ce qu'il te reste comme ancrage. Une fois que t'as levé les pieds c'est finis. Un pas en avant, deux pas en arrière. T'y arrives pas. Alors tu fermes les yeux, tu le laisses te guider. Te sortir de la rivière qui veut t'emporter. T'entends une porte qui grince, des escaliers que tu te forcent à monter. Le tonnerre gronde, il aime pas que t'es réussis à lui échapper.
T'aime pas la manière dont il te regarde, parce que tu vois qu'il te penses faible. merci. c'est tout c'que tu lui lâche en t'asseyant sur le canapé, les genoux ramenés vers toi. tu m'offrirais un verre ?

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on grimpe, on s'échappe, je la traine, elle a peur.
on grimpe, on s'écarte, de cette peur, qu'elle traine.
on grimpe, les escaliers, je sais déjà qu'il n'y aura personne chez moi. devant la porte je cherche ma clé, j'ouvre la porte, la chienne aboie, je lui intime de la fermer dans un grognement, je l'abandonne dans l'entrée, court presque jusqu'à ma chambre atelier, trouve rapidement de la poudre.
j'ouvre le sachet, glisse un doigt à l'intérieur, et tartine mes gencives de coke.
un raille achève de rendormir le tigre.
je retourne dans le salon. à son merci j'hoche simplement le menton. un verre ? la bouteille si tu veux. dis-je en faisant un rapide allé-retour entre le salon et la cuisine. je récupère ma bouteille de rhum dans le placard, ainsi qu'un verre pour Jules. une bouteille, surement que ça la tuerait. Je lui tends le verre et la bouteille, avant de m'installer dans le canapé d'en face. lorsqu'elle s'est servie, je récupère mon bien, et entreprends de rincer un peu le chat qui dort. le rhum c'est bien, ça lui arrache les griffes, au fauve. j'me lève, mes peintures m'attendent. faut qu'je peigne, viens j'dis sans la regarder, en emportant la bouteille.

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Tu trembles, les yeux rivés au plafond. Tu jurerais qu'il tremble lui aussi. Prêt à s'effondrer sur toi. Tu perds Kill de vu. Non il aurait pas osé, il t'aurait pas abandonné, pas maintenant. la bouteille si tu veux. Les yeux pétillants, tu le regardes revenir. Tu te concentres sur le bruit du verre, ses pas, le rhum qui cogne les parois de ton verre quand tu te sers. Une gorgée, puis deux, puis trois. Tu t'en fous, c'est pas le feu qui se propage dans ta gorge qui t’intéresses, c'est la disparition de ces tremblements à la con. Enfin.
Tu te lèves docilement, le suivant à grandes foulées pour pas le perdre. T'ouvres de grands yeux en découvrant ses oeuvres. Tu te perds entre toutes ses couleurs. Pastels, vives, ou tout simplement du noir et blanc. C'est ... vivant. T'as le don d'arriver à faire ressentir quelque chose à travers tes toiles. Tes doigts s'arrêtent sur le bord d'une toile, l'effleurant, tu finis par ranger tes doigts dans tes poches pour éviter de faire une bêtise.

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« C'est ... vivant. T'as le don d'arriver à faire ressentir quelque chose à travers tes toiles. » tu tournes la tête vers elle, un demi sourire sur les lèvres. C'est vrai qu'il n'est pas si difficile de te flatter, un mot sur tes peintures suffit amplement a faire naitre un sourire sur tes lèvres. « C'est un exutoire. Les dessins, les formes, les couleurs naissent dans ma tête et j'fais en sorte de les donner aux toiles. » tu t'arrête devant un tableau représentant le visage d'une jeune femme blonde. Pas compliqué de deviner de qui il s'agit. « C'est compliqué a expliquer. » ajoutes tu en examinant le bleu des iris de ta peinture. Une grimace tors ta bouche, et tu la retire tu chevalet pour la poser a même le sol contre le mur, ou s'entasse deja des dizaines de toiles que tu juges ratées et qui finiront éventrées ou brûler. Tu t'installes devant une autre toile, ou se mêle le soleil et la mer, en dégradé improbable d'écarlate en rouge de rubis et de bleu roi, des profondeurs sous-marines. Tu t'attèle a nouveau a ton foutu dégradé en t'éfforcant de ne pas tout faire foirer. « Et la miss, comment elle fait pour gagner sa croûte ? Ressers toi hein hesite pas. » déclares tu en indiquant la bouteille abandonnée d'un revers de pinceau.

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Il te rassure ce sourire, il te permet d'oublier un instant les éclairs qui fouillent le ciel à ta recherche. Tu laisses tes yeux se perdre à travers ces nuages de couleurs. Tu t'arrêtes derrière son épaule, devant une toile. Une longue tignasse blonde, des yeux océans glaces. Billie. Toutes les relations sont compliquées, ça n'a jamais été un secret. Tu ne doutais pourtant que celle-ci était surement beaucoup plus complexe que la normal. Ces toiles, celles qui sont posées en bordel par terre, tu sais déjà où elles finiront. Peut-être sont-elles imparfaites pour lui. Mais la vie est bourrée d'imperfection. C'est ce qui plait. Le coup de pinceau parfait n'existe pas. Pas encore. Sa question est accompagnée d'un coup de tonnerre qui te fait froid dans le dos. Tu te diriges à pas lents vers la bouteille. Et tu laisses l'alcool te mordre la gorge et te réchauffer de l'intérieur. Livreuse de pizza. Tes mots se sont échappés de ta bouche à grande vitesse. Tu te mords la lèvre en faisant semblant de te concentrer sur une de ces toiles. Et strip-teaseuse à l'occasion. Tu ne peux t'empêcher de laisser échapper un soupire. Et toi, tu ne vas pas me dire que peintre, c'est assez bien payer pour en vivre ?

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« Toutes les relations sont compliquées, ça n'a jamais été un secret. » mouais, tu lui jettes un coup d'oeil peu convaincu. c'est à croire qu'elle ne connait pas BJ cette petite. Pourtant si, tu le sais, mais de là à comparer BJ (et son comportement aléatoire) à la normale.. forcément Kill, tu trouves ça gros. Ta bouche se tors en un rictus amusé. et tu ne réponds rien. Préoccupé par la toile avant toute chose. « Livreuse de pizza. » elle a dit ça tellement vite, un peu comme si elle avait eu peur qu'on lui coupe la parole en la traitant de menteuse. tu relèves les yeux vers elle, surprenant son soupire, et décidant de ne pas être indiscret, tu n'insistes pas Kill. Mais, loin d'être stupide, tu n'es pas dupe face à cette fascination soudaine pour une toile particulièrement... imparfaite. « C'est plutôt tranquille comme job ça, non ? Mais ça suffit à payer le loyer ? » t'avais dis ça comme ça, parce que c'était la pure vérité, parce que tous les petits boulots alimentaires du genre, ton frère les avait fait pendant un temps, avant de se rendre à l'évidence : on ne vit pas avec un salaire de livreur. « Et toi, tu ne vas pas me dire que peintre, c'est assez bien payer pour en vivre ? » sa répartie te fait reposer ton pinceau, les yeux baissés sur la toile. Quand tu tourne la tête vers elle, tu fais mine de chercher la bouteille des yeux, tu te lèves alors, de toute ta hauteur et va pour t'en emparer, lorsque tu passes à côté d'elle, un éclair explose au dessus de vous, dans le ciel mouillé de pluie. Tu joues avec le récipient en verre, le faisant tourner entre tes doigts, avant d'aller te rasseoir devant ton chevalet. Tu pourrais lui mentir, lui monter un bateau et inventer des comptes qui n'existent pas, tu connais tes prix, tu connais ton taux de vente. Tu sais à quel point, c'est aléatoire.. « C'est parce que je suis pas un simple peintre. » admet tu en reprenant ton pinceau. « Mais, on a tous nos secrets pas vrai Jules ? »

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Il t'observe, tu sens son regard traversé les mèches de cheveux tombés devant toi pour venir se poser sur ta joue. « C'est plutôt tranquille comme job ça, non ? Mais ça suffit à payer le loyer ? » Tu ne réponds pas, te contentant de l'écouter méditer. Le silence est assez puissant pour que t'entendes son pinceau se poser. Tu te retournes pour le suivre des yeux. Un éclair se fait entendre au dessus de vos têtes, projetant son ombre dans la pièce. Tu fermes les yeux, et n'as le courage de les rouvrir que bien longtemps après. Tu vois Kill qui s'est déjà réinstallé à sa place. Tu décides de bouger un doigt. Rien ne se passe. Tu regardes ton verre comme si c'était lui le coupable, lui qui te mettait dans cet état. Tu vas le reposer peut-être un peu trop violemment à côté de la bouteille. Certains sont seulement mieux cacher que d'autres. Le secret c'était le pouvoir. Le contrôle. Savoir une chose que personne n'est censé découvrir est aussi précieux que le plus grand trésor. Tu t'approches pas à pas, testant le terrain. Tu finis par te poster derrière lui, posant tes yeux avec douceur sur le dégradé que faisait apparaître son pinceau. Révèle moi le tien, et je te révélerais le mien. Un deal honnête.

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J'me retourne vers la brune. La mignonne demoiselle qui voudrait faire un troque avec moi. Le pire des trocs possibles et inimaginable en plus de ça. Le troque sur l'information. Je la fixe, impassible, pendant quelque secondes avant qu'un sourire ne vienne étirer mes lèvres. Je me lève de mon siège en faisant craquer mes jointures. « J'pourrais te le dire, mais je devrais te tuer ensuite. » la raillais-je en faisant glisser un pouce le long de ma gorge en signe d'égorgement. Je ricane avant de lui tapoter l'épaule tandis que son verre vient heurter la table. « Petite nature, c'est pas légale ce que je fais. Mais ça rapporte gros. Assez pour payer tout ça. » fis-je en faisant un signe qui englobait tout la pièce, ce qu'elle contenait et plus généralement, l'appartement entier. « Et toi ? Une aussi jolie fille, me dis pas que c'est toi que tu vends. » chuchotais-je en la fixant depuis l'autre bout de la pièce.

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T'avais pensé fait un bon deal. Mais t'avais oublié que t'avais un requin en face de toi. Il te restait juste à deviner quel sort de requin t'avais devant toi. Nettoyeur, t'as du sang sur les mains ? Ou alors t'as ton propre réseau de drogue. Tu regardes autour de toi comme si les murs allaient te donner la réponse dans un murmure. Ça me parait beaucoup plus logique. Tu le fixes, vous échangez un long regard avant que tu ne daignes réagir. Tu ne retiens même pas le compliment qui est là juste pour décorer la phrase. T'essayes de pas paraître surprise, mais tu finis juste par baisser les yeux. Tes mots se font ironique entre tes lèvre pincées d'un sourire. Me dis pas que t'es devenu devin en une demi-seconde ? T'es incapable de lui mentir. Tu rétablis juste la vérité, change une des nuances de sa phrase, comme on rajouterait un peu de blanc à une couleur pour la faire paraître plus éclatante. Enfin presque. Disons juste que je fais que la moitié du service. Danser. Tu regardes par la fenêtre les nuages noirs qui s'en vont lentement. T'évites son regard, tu vas te planter devant la fenêtre, où t'es sur de ne pas avoir la tentation de lui jeter un coup d’œil. T'as qu'a demander si tu veux des billets d'entrée pour le stilton strip club.

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C'est que vous savez, ça travaille la dedans. parfois plus qu'on ne le pense. la biche en face elle était pas bête, plutôt maligne. vive en tout cas. Comment pouvait elle distinguer le sang sur mes mains ? Moi qui m'étais toujours montré si lisse et poli à son égard, lui offrant le gite et le (cou)verre, par mauvais temps. c'était contrariant. la peinture donc, ne permettait pas d'effacer complétement mes crimes. je la fixais d'un tout autre oeil, peut être celui d'un loup jaugeant une proie. « Nettoyeur, t'as du sang sur les mains ? Ou alors t'as ton propre réseau de drogue. Ça me parait beaucoup plus logique. » la drogue ça je pouvais comprendre, étonnant qu'elle n'est pas mentionné l'alcool au passage. j'attends les premiers signes de cirrhose chaque matin, de chaque jour. mais elle tarde à se pointer la cirrhose, et moi je suis fatigué d'avoir peur, alors je ne fais plus attention à rien et j'accepte de me noyer dans une seringue d'héro-H. « Je n'ai pas d'autorité supérieur, pas de boss. Je ne suis le nettoyeur de personne. » martelais-je en étouffant un sourire. Je ne supporterais pas d'avoir un chef, j'finirais par le bouffer, parce que, parce que c'est comme ça. Que je m'appelle Kill, et que les accidents tragiques se multiplient à mon contact. « Mais effectivement, j'ai pas les mains très propres. Et la drogue fait parti de moi. Tout comme l'alcool et la violence. Tu nais avec des prédispositions. » le regard que je lui retourne est glaciale, vide de sentiment, j'énonce simplement des faits. « Me dis pas que t'es devenu devin en une demi-seconde ? » je hausse les épaules, même dans ma tête je pense BINGO. « Enfin presque. Disons juste que je fais que la moitié du service. Danser. » Elle a honte, toute sa posture le cri. Je reste silencieux tandis qu'elle s'aventure près de la fenêtre où les nuages commencent à se dissiper. « T'as qu'a demander si tu veux des billets d'entrée pour le stilton strip club. » Un sourire étire mes lèvres, je ne réponds rien. « C'est pas le genre de carrière dont on rêve quand on est môme je me trompe. » Je me surprends moi même en adoptant cette douceur de voix. Comme si je me sentais réellement concerné. Je n'ai pas envie de la menacer pour être sûr que mon secret sera protégé. Je saurais punir si elle faillit. C'est tout.

» # sevan storm
» formspring.me/storm.
» there's a beautiful storm in your eyes. - jayson esteban hills