AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

  j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




 j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) Empty
MessageSujet: j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight)    j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) EmptyJeu 3 Juil - 13:22

j'ai besoin de toi.
light && gill.



Quelle merde, quelle merde, quelle merde. Je n’arrête pas de me dire ça depuis hier matin, je refuse de sortir. Mais qu’est-ce que j’ai fait putain de merde ? Tout a commencé quand j’étais dans le début de mon adolescence, cette putain de maladie qui me tue à petit feu, puis l’histoire avec mon cousin. C’est probablement la pire chose, j’ai merdé à fond, et j’ai continué en disant à Peyton que je l’aime. Non mais qu’est-ce que je suis con. Du coup depuis hier matin, je suis en boxer, assis sur mon lit, à bouffer un tas de cochonneries et je reste-là, à ne rien faire, rien d’autre que fixer le mur et réfléchir aux diverses façons d’agir en conséquence de cause. C’est affreux, qu’est-ce que je peux faire pour m’en sortir ? Il y a trop de choses de mal, il y a trop de malaises dans mon existence. C’est affreux, bordel comment faire ?

Mes parents s’inquiètent, ils ont l’impression que je déprime. Je leur assure que ce n’est pas vrai, mais au fond je déprime bel et bien. J’ai fait une grosse une connerie et je ne veux pas qu’ils soient au courant de laquelle parce que je crois que je me ferais tuer sur place. Je reçois un message, ça doit faire au moins le centième depuis hier, je ne sais même pas qui c’est, je ne veux pas savoir. Je veux qu’on me laisse tranquille, je veux réfléchir pour savoir comment sortir. Je dois trouver une solution. Putain c’est la merde. Déjà il faut que je regarde du côté de Peyton, est-ce que je l’aime vraiment ? Je pense que oui, je n’en suis pas sûr, mais je l’apprécie énormément. Mais est-ce que je l’aime autant que j’aime Adonis ? De ça je suis sûr que c’est faux, mon cousin a toujours eu une place spéciale dans mon cœur, je n’ai jamais pu l’oublier mais il le faut. Donc oui, j’aime Peyton, et je pense que je serais heureux avec elle malgré le fait que nous soyons en relation cachée parce qu’elle est en couple avec Doug. Oh putain c’est compliqué et j’en ai marre. Et plus j’y pense, pire c’est dans ma tête, c’est le bordel.

Il faut que je me douche, l’eau brûlante me réveille toujours et m’aide à y voir plus clair. J’entre dans la salle de bain et me dénude complètement avant de me glisser dans la cabine pour laisser le pommeau de douche m’arroser. Je reste peut-être une demi-heure ou une heure dessous, peu m’importe. Je ne sortirais pas, les autres doivent se demander ce qu’il m’arrive, peut-être que je devrais leur donner des nouvelles, mais finalement non, je n’en ressens pas le besoin. Une fois sorti de la douche j’attrape une serviette et me sèche intégralement avant de retourner dans ma chambre et d’enfiler un t-shirt trois fois trop grand ainsi qu’un boxer noir et blanc. Ma mère est en bas et j’entends des bruits de conversations. A qui parle-t-elle ? Je n’en sais rien mais j’entends la porte qui claque et des bruits de pas dans l’escalier. Deux personnes, ma mère et qui ? Finalement on frappe à ma porte. « Light, t’as de la visite. » Et merde, tout ce que je ne voulais pas est en train d’arriver. Assis sur mon lit, j’attends et la porte s’ouvre. La personne qui entre est celle qui sait résoudre tous mes problèmes. Dès qu’elle referme la porte, je fonds en larmes et laisse s’évacuer toute la peine que j’ai. Je ne pleure jamais devant mes amis, je ne l’ai jamais fait, même mes parents ne me voient pas pleurer, je n’aime pas cela. Mais là c’est de trop et je n’arrive à rien tout seul, j’ai besoin de Gill, j’ai besoin d’elle. Et je vais devoir tout lui dire, parce qu'elle ne sait rien du tout, elle ne sait pas pour mon cancer, elle ne sait pas pour mon cousin, elle ne sait pas pour Peyton, je vais devoir lui dire si je veux qu'elle m'aide, tout seul je n'y arriverai pas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




 j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) Empty
MessageSujet: Re: j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight)    j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) EmptyDim 6 Juil - 14:34

j'ai besoin de toi.
light & gill.



Dehors, assise sur la balançoire d'une aire de jeu déserte malgré le beau soleil, je me balance doucement, le regard dans le vide tandis que mes doigts sont enroulés autour de la chaîne métallique qui suspend le siège dans le vide. Je suis actuellement dans une période un peu plus sereine de ma vie. Après de longs mois de malaise entre Jack et moi, les choses sont enfin en train de s'arranger. Kate, je sens que je peux de plus en plus compter sur elle. Quant à Peyton, même si elle fait toujours sa garce, ça n'a jamais été aussi bien entre nous. Tout va pour le mieux, en fait. Sauf depuis hier. Une personne de mon entourage m'inquiète. Light. Il se fait plus discret que d'ordinaire, et ça fait bientôt trois jours que je ne l'ai pas vu et que je ne lui ai pas parlé, ce qui n'est pas normal. Un peu d'angoisse me tord l'estomac, et inévitablement, des questions me trottent dans la tête.

Machinalement, je regarde mon portable pour voir si, par le plus grand des hasard, je n'aurais pas reçu un message. Oui, j'en ai un, mais pas de Light. Je soupire, ne prenant même pas la peine de l'ouvrir, tellement je suis dépitée. Que faire, sérieusement ? Aucune espèce d'idée. Ça me frustre. D'habitude, Light ne reste pas aussi silencieux. Et quand quelqu'un est silencieux, comment voulez-vous aider ?

A ce problème, je trouve qu'une seule réelle solution : appeler directement chez lui pour savoir ce qu'il se passe. Si je ne le fais pas, j'ai le sentiment qu'on ne viendra pas vers moi. Alors autant faire ma curieuse et prendre les devants. Je saisis à nouveau mon téléphone et parcours mon répertoire de numéros. Je sais que j'ai le fixe de Light, et je sais qu'un de ses parents risque de me répondre. Et puis, je sais aussi que, n'étant pas une étrangère, on voudra bien me répondre sans m'envoyer bouler.

J'ai quand même un peu le trac. Le bip retentit à l'autre bout du fil, m'indiquant que ça sonne. Sur qui vais-je tomber ? Son père ? Sa mère ? Je me racle la gorge, cherchant ce que je vais bien pouvoir dire pour introduire la raison de cet appel. Je continue de me balancer, cherchant fébrilement les mots pour me justifier, mais je n'ai plus le temps. un "Allô ?" 'interpelle et me tire de mes pensée. Je balbutie quelques mots, gênée, avant de me présenter. La mère de Light me reconnaît et je la sens sourire, rien qu'au son de sa voix. Cette gentillesse me met plus à l'aise, et j'arrive à expliquer pourquoi j'appelle sans trop de soucis. Finalement, elle me propose de venir pour constater par moi-même, car elle ne sait pas vraiment non plus ce qu'il se passe. En tout cas, Light est chez lui et pas paumé en pleine nature, c'est déjà ça. Je décide de suivre le conseil de sa maman et une fois que j'ai raccroché, je me lève pour me rendre chez lui. Après un petit quart d'heure de marche, j'arrive devant sa maison et trouve les volets de sa chambre fermés. Etrange. On dirait qu'il veut se couper du monde.

Je toque et sa mère vient m'ouvrir. Elle est gentille, sa maman. Je l'aime bien. Je reste peu bavarde, néanmoins, fidèle à moi-même. Je la laisse me guider jusqu'à la chambre, m'expliquant que Light s'y est enfermé depuis hier et qu'il n' daigné en sortir que pour aller prendre une douche et se servir dans un placard pour emporter quelques gâteaux. J'aime pas trop ça. Ça ne ressemble pas à Light ce genre de truc, et ça ressemble fortement à un gros coup de déprime. Une fois devant sa chambre, sa mère me laisse entrer. Je découvre mon petit light affalé sur son lit, avec des paquets de bouffe étalés un peu partout. Dès que sa mère nous laisse tous les deux, je sens Light partir. Il fond en larmes, plongeant son visage dans ses mains et laissant s'échapper de longs sanglots qui me retournent le coeur. Le voir comme ça me noue la gorge et je ne supporte que très peu cette vision de mon meilleur ami aussi abattu. Quelque chose ne va vraiment pas alors, et j'imagine que j'ai bien fait de venir...

Je m'approche doucement du lit, ne sachant pas trop quoi faire pour le consoler... Je m'assois près de lui, glissant une main autour de son cou et posant mon front contre le sien, juste après lui avoir collé un baiser sur la joue. "Je savais bien qu'il fallait que je vienne te voir..." je murmure de ma voix douce. Lentement, je pousse quelques emballages qui trainent sur le lit et les mets dans la poubelle de son bureau, histoire de ranger un peu tout ce petit bazar par très sain. Puis, je me glisse dans le lit à côté de Light, lui tenant la main en lui caressant les doigts d'une manière qui se veut réconfortante. J'ai jamais été très douée avec les mots. J'ai toujours préféré montrer mon soutien avec des gestes. En le regardant de mes grands yeux bleus, je l'encourage silencieusement à m'expliquer ce qui ne va pas. Je n'aime pas le voir dans cet état...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




 j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) Empty
MessageSujet: Re: j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight)    j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) EmptyDim 6 Juil - 17:39

j'ai besoin de toi.
light && gill.



Tu sais ce qu'il y a de pire à tout cela ? C'est pas le mal en lui même, pas la douleur que cette situation me provoque, parce que je suis habitué à me sentir comme cela, malgré tout j'ai toujours eu ce genre de problèmes. Mais là cette fois-ci, je ne vois pas de solutions pour tout résoudre, et c'est ça le pire. De me dire que je vais devoir rester dans cette merde parce que j'arrive même pas à savoir quoi faire. Je n'arrive à rien décider et plus je réfléchis, pire cette sensation est, j'arrive pas à m'en sortir. Il le faut pourtant, je n'ai pas le droit de souffrir, enfin personne n'a le droit de souffrir comme ça, c'est trop pour une seule personne, trop à endurer et je n'arrive tout simplement plus. Faudrait que je trouve, mais j'y arrive pas putain. C'est pour ça que c'est plus facile de s'isoler, d'essayer de faire comme si... si j'étais vraiment seul et de me poser pour tenter de trouver, mais en fait c'est que des conneries, j'ai besoin d'aide et j'arrivais tout simplement pas à me rendre compte de ça. Maintenant qu'elle est là, peut-être que ça ira mieux, peut-être que je saurais... non putain, arrête de rêver, les fabulations c'est bon pour les abrutis et t'es pas un abruti Light.

Malgré tout ça, j'ai besoin d'elle et si elle peut faire quelque chose, faut qu'elle le fasse, parce que là je vais finir par craquer et péter un câble. Pleurer me permet de garder un semblant de calme, ça relâche la pression. Même si je déteste pleurer, là je n'en peux plus et elle doit bien s'en rendre compte maintenant qu'elle est là. J'vois pas sa tête, c'est sûrement mieux comme ça, tout ce que je sais c'est qu'au bout de quelques secondes, je la sens venir s'installer à côté de moi. Putain je fais pitié, j'ai l'air d'un con à pleurer comme ça, mais j'en ai marre de faire semblant d'être fort alors que je suis faible, j'en ai marre de faire comme si tout allait bien alors qu'au fond rien ne va. Elle dépose un doux baiser sur ma joue et pose son front contre le mien, petit geste affectif dans le but de me remonter le moral, si elle savait... « Je savais bien qu'il fallait que je vienne te voir... » D'un coup je la sens s'activer autour de moi, je ne sais pas ce qu'elle fabrique, je m'en fou, je veux pas savoir, si elle juge que c'est nécessaire, c'est que ça l'est et elle fait bien de faire ce qu'elle fait.

Au bout de quelques instants, elle finit par s'asseoir à nouveau à côté de moi et ses doigts viennent se poser sur les miens, un geste que l'on pourrait mal interpréter, mais sans aucune ambiguïté en connaissant notre relation bien plus que fusionnelle. Tellement fusionnelle que je sais exactement ce qu'elle veut que je fasse, chose que je suis incapable de faire pour l'instant. J'essuie mes larmes avec le revers de ma main et file chercher une clope sur mon bureau avant de l'allumer et de rester dos à elle pour l'instant. J'ai fais trois paquets de clopes depuis trois jours, un par jour, un record, d'habitude un paquet dure deux jours mais là non, enfin quoi, je me sens mal et une garrot me permet de décompresser. Enfin remarque vu mon état ça marche très bien. Je la termine ainsi et tente de calmer mon rythme cardiaque. Si elle savait tout ce que je vais lui raconter, elle ne serait pas venue.

Je me retourne et la regarde droit dans les yeux, ses iris bleus m'ont toujours fasciné, j'ai l'impression de me perdre dans l'océan quand je la regarde un peu comme... mes poings se serrent dès que je pense à lui et je respire plus fort comme si je me mettais en colère moi-même. Faut que je lui dise, je dois lui parler, maintenant. « C'est la merde Gill, putain merde quoi, j'enchaîne connerie sur connerie... » Je reste debout et m'appuie sur mon bureau et après quelques secondes d'hésitation j'ose enfin lui dire ce que j'ai sur le cœur. « Depuis que j'ai quatorze ans je lutte contre un putain de cancer de l'estomac. Quand j'ai eu seize ans j'ai baisé avec mon cousin. Je viens de me mettre en couple avec Peyton alors qu'elle est avec Doug et je suis amoureux d'Adonis, putain c'est la merde, j'en peux plus... J'foire tout ce que j'entreprends. » Les larmes coulent sur mes joues sans que je ne puisse rien faire pour les arrêter, de toute façon c'est inutile, elle reviendrait obligatoirement après quelques essais. « Tu peux me dire c'est quoi mon problème ? » Ouais, j'ai un problème psychologique, pour me foutre dans des merdes pareilles y a pas d'autres mots pour décrire ce qu'il m'arrive.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




 j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) Empty
MessageSujet: Re: j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight)    j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) EmptyJeu 10 Juil - 22:49

j'ai besoin de toi.
light & gill.



Je le regarde se lever pour aller s'allumer une clope. Il me tourne le dos, et je ne peux m'empêcher de fixer son calebut. Vraiment, y a du laissé aller que je n'avais jamais vu chez Light auparavant. Je pince les lèvres, un peu sceptique, tandis que l'odeur de la cigarette fraichement allumée commence à venir titiller mes narines. Quelques bouffées de fumée partent dans les poumons de mon ami. Un lourd silence règne dans la pièce et je peux sentir à quel point l'heure est grave. Que ce qui le tracasse ne se résume pas à un potentiel râteau que Light aurait pu se prendre récemment. Ce doit bien plus compliqué que cela...

« C'est la merde Gill, putain merde quoi, j'enchaîne connerie sur connerie... » Light s'est retourné et il me regarde maintenant dans les yeux. J'entends d'ici sa respiration s'intensifier. Appuyé contre son bureau, il poursuit : « Depuis que j'ai quatorze ans je lutte contre un putain de cancer de l'estomac. Quand j'ai eu seize ans j'ai baisé avec mon cousin. Je viens de me mettre en couple avec Peyton alors qu'elle est avec Doug et je suis amoureux d'Adonis, putain c'est la merde, j'en peux plus... J'foire tout ce que j'entreprends. »

Je reste immobile, les yeux rivés sur lui. Toutes ses paroles ont du mal à percuter. La première annonce manque de dissoudre mon coeur, et c'est comme une sorte de froid glacial qui se répand dans tout mon corps. Le mot cancer décompose mon visage par petit bout. Mais bien que ma peau palisse un peu plus qu'elle ne l'est déjà, j'essaye de garder l'expression la plus neutre possible. Je veux pas rendre les choses plus difficiles qu'elles ne le sont déjà. Là, ça va être mon rôle d'être l'oreille attentive et la bonne conseillère, j'ai pas le droit de flancher. Où est le soutien, sinon ? Si je me laisse aller comme une endive incapable de faire face ? Vla la source de soutien, dans ce cas...

Mais lorsque Light évoque son aventure avec son cousin, là, c'est d'une délicatesse tout autre que je dois avaler la nouvelle. C'est de l'ordre beaucoup moins dangereux, certes, mais cette révélation va totalement à l'encontre de tout ce que la société accepte, tout ce que les moeurs défendent. C'est difficile aussi pour moi d'apprendre ça. Que dire ? Que faire, alors que Light se trouve dans une position qui, quoi que je fasse, pense ou dise, ne correspond pas à ce qu'on appellerait de nos jours la "normalité" ? Moi même j'avoue que tout ça me dépasse et que j'aurais du mal à concevoir ou envisager une quelconque relation plus rapprochée sentimentalement parlant avec un membre de ma famille. Vous imaginez ? Jack et moi, par exemple ? C'est impossible, ça relève de l'imaginaire... Alors comment consoler un ami qui vit ce que moi-même je n'ai jamais réussi à comprendre ? Il va bien falloir que je fasse vite le tour de la question, pourtant. Parce que quoi qu'il ait fait, Light reste mon meilleur ami, et je dois me montrer dévouée. Après tout, c'est pas comme si le fait qu'il ait des sentiments pour son cousin puisse me déranger.

Néanmoins, je manque de flancher au moment de cette révélation et je ne peux m'empêcher d'arborer une expression un peu surprise. J'essaye de me reprendre, mais c'est peine perdue, vu la nouvelle qui suit. Light en couple. Et pas avec n'importe qui...

Mais à quoi est-ce qu'ils jouent avec Peyton ? Je sais qu'elle est déjà censée sortir avec un garçon, que je n'apprécie pas, c'est sûr, mais en plus de ça je l'ai toujours soupçonnée d'être amoureuse d'un de mes ami. Cet ami qui, de toute évidence, lui voue un amour inconditionnel. Tout ça, c'est du délire. A quoi joue-t-elle ? Pourquoi est-ce qu'elle s'amuse comme ça avec les sentiments des autres ? Qu'est-ce que ça apporte, cette superficialité ? Que du mensonge. Et une vie basée sur le mensonge n'en vaut pas la peine. Je serre un peu les dents malgré moi, mais je garde le calme légendaire qui me caractérise. Mes yeux se baissent. « Tu peux me dire c'est quoi mon problème ? » C'est pas le moment de laisser ses sentiments l'emporter. Plus que jamais, la carapace que je me suis forgée depuis l'accident qui a chamboulé ma vie doit me servir pour contrer tout ces coups. Light en a besoin... Et pour lui, je peux faire cet effort. "Oh, Light..." je murmure d'une voix douce et d'un ton sincère et aimant. Je sors du lit et me dirige à petit pas jusqu'à lui avant d'enrouler mes bras autour de son cou, calant ma tête sous la sienne. Il est plus grand que moi, et à voir comme ça, on aurait davantage dit que c'est moi qu'il consolait, ainsi collée contre son torse nu et chaud. "Light, tu foires pas tout ce que t'entreprends. Dis pas ça. C'est pas comme si tu pouvais pas corriger des erreurs aussi bénignes que celle de te mettre en couple avec quelqu'un que t'aime pas... Ça c'est pas important." Je me redresse, plaçant ma tête face à la sienne, toujours les bras autour de son cou. Mais je n'ose toujours pas le regarder dans les yeux. "On entreprend quelque chose volontairement. Un cancer, on peut pas dire que ça s'entreprenne... et dans ce cas, on peut pas parler d'échec. C'est... Juste... Merde... C'est pas de chance. C'est un sale coup de la vie." Je ferme les yeux. "Si tu savais comme la vie peut être peste, parfois..." Je déglutis en pensant à ma mère, morte sous mes yeux. J'ose alors plonger mon regard dans celui de Light. "Et ne t'excuse pas d'être amoureux. Ne t'excuse jamais."
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




 j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) Empty
MessageSujet: Re: j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight)    j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) EmptyVen 11 Juil - 10:30

j'ai besoin de toi.
light && gill.



Les larmes sont loin d'être aussi méprisables que la plupart des gens veulent bien le faire croire. Elles soulagent peu importe la raison pour laquelle elles coulent. Elles ont un côté libérateur des peines, ou peut-être justement évacuent-elles réellement les sentiments que l'on ne veut pas en nous ? Même si elles nous rendent faibles sur le moment, nous font croire que l'on peut être balayé comme une simple feuille, à la fin celui qui a pleuré a plus d'énergie à revendre que n'importe quelle autre personne. Oui peut-être que l'on fait pitié à voir lorsque l'on lâche quelques goûtes saumâtres de nos yeux, mais avez-vous déjà réfléchis à tout cela ? Les larmes révèlent tellement sur les gens, il ne faut pas en avoir honte, il faut les aduler et les accepter lorsqu'elles ruissellent sur nos pommettes et se perdent sur le sol, elles sont ce qu'il y a de plus beau au monde. Mais j'ai jamais réussis à penser comme ça, pour moi une larme c'est faible, ça montre qu'on arrive à ressentir peut-être des choses qu'on n'aimerait mieux bannir de notre cœur.

Je sens un énorme poids s'envoler de mes épaules, m'être confié comme cela me permet de me sentir légèrement mieux, maintenant je ne suis plus tout seul et je vais pouvoir commencer à guérir mon petit cœur abîmé lentement mais sûrement. Après tout, elle va pouvoir m'y aider, ma meilleure amie a toujours été là, comme j'ai toujours été là quand ça n'allait pas pour elle. « Oh, Light... » Oui je sais, c'est la merde, va falloir que j'arrange tout ce que je peux arranger, mais ça va être long, difficile et je sens bien que je vais encore souffrir dans cette histoire, mais que puis-je faire pour que cela n'arrive pas ? Rien du tout, je vais devoir endurer et fermer ma gueule parce que la vie c'est ça. Je la vois sortir du lit et venir vers moi, ses bras s'enroulent autour de mon cou et sa tête vient se poser sur mon torse, je pose mon front sur ses cheveux et continue à pleurer lentement sans toutefois sangloter parce que j'arrive à contrôler ça au moins. « Light, tu foires pas tout ce que t'entreprends. Dis pas ça. C'est pas comme si tu pouvais pas corriger des erreurs aussi bénignes que celle de te mettre en couple avec quelqu'un que t'aime pas... Ça c'est pas important. » Non c'est pas important, mais ça prouve à quel point c'est le bordel dans ma tête. J'ai pas besoin de tout cela, moi tout ce que je veux c'est lui, mais putain pourquoi j'ai dû tomber amoureux de mon cousin bordel de merde ?! « On entreprend quelque chose volontairement. Un cancer, on peut pas dire que ça s'entreprenne... et dans ce cas, on peut pas parler d'échec. C'est... Juste... Merde... C'est pas de chance. C'est un sale coup de la vie. » Elle n'a pas tord, je n'y peux rien pour mon cancer, il est venu comme ça, et il partira bien un jour, même si je dois souffrir pour qu'il disparaisse de mon corps. « Si tu savais comme la vie peut être peste, parfois... » Oh je le sais, il suffit de voir nos vies respectives, la vie a toujours été contre nous deux, mais malgré tout cela, on essaye de faire face avec la tête levée et le sourire aux lèvres, mais parfois, on n'y arrive pas, il y a des moments de faiblesses comme j'en ai en ce moment. « Et ne t'excuse pas d'être amoureux. Ne t'excuse jamais. » Je ne me suis jamais excusé pour cela, mais parfois je devrais peut-être, simplement parce que je sais qu'Adonis n'ose pas penser à quelqu'un d'autre que moi, comme moi je ne pense à personne d'autre que lui. Je suis con putain. « S'excuser pour quoi faire ? On ne contrôle pas, même si parfois j'aimerais bien dire à mon cœur d'arrêter de me faire des coups pareils... » Bah oui, si l'on pouvait contrôler qui l'on aime, ce serait bien plus facile, au moins pas de chagrins, pas de douleurs, rien, on pourrait le fermer et rester seul sans souffrir, ce serait plus simple.

Je serre fort le corps de ma meilleure amie contre le mien et mes larmes commencent enfin à sécher. J'aime pas pleurer, elle le sait, mais j'avoue que ça fait du bien parfois. Seulement il va falloir que j'essaye d'agir pour faire en sorte que toutes les merdes s'arrangent un peu voire définitivement. « Je sais que la vie est une peste, c'est même plus que ça parfois... » Je caresse ses cheveux du bout de mes doigts, ce geste simple m'a toujours apaisé, je le trouve relaxant et doux à souhait. Enfin quoi qu'il en soit, maintenant il faut qu'on réfléchisse, ou plutôt que je réfléchisse et que je trouve des solutions. « Faut que je fasse quoi Gill ? Aide moi... » J'ai passé trois jours entiers à réfléchir à des solutions, j'ai passé trois jours entiers à ne rien trouver, et j'espère que passer quelques heures avec elle suffira pour que je sache quoi faire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




 j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) Empty
MessageSujet: Re: j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight)    j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) EmptyDim 20 Juil - 16:59

j'ai besoin de toi.
light & gill.



« S'excuser pour quoi faire ? On ne contrôle pas, même si parfois j'aimerais bien dire à mon cœur d'arrêter de me faire des coups pareils... » j'esquisse un faible sourire, contente de savoir que Light a bien conscience que l'amour ne se choisi pas toujours. On peut finir avec quelqu'un par défaut, mais généralement, le coeur sait bien vers quel bord il penche. On a beau essayer de se persuader qu'on aime quelqu'un, on peut en aimer un autre. On peut aimer d'un coup, comme ça, ou alors on peut s'attacher à quelqu'un de manière lente mais inévitable. C'est une dure réalité, mais non, on ne choisit pas. Si Light le sait, c'est déjà un bon début. Parce que je suis persuadée qu'il n'y est pour rien dans cette histoire, et que même si c'est dur, c'est comme ça. Il ne faut pas le prendre comme une fatalité, chacun a sa manière bien à lui de pouvoir être heureux. Il suffit de faire ses choix et de les assumer par la suite. Et c'est bien plus compliqué que ça, malheureusement... Il faut aussi un peu de courage, une certaine assurance, un peu de volonté et aussi une touche d'inconscience.

Light n'aura pas pleuré longtemps. Je sais à quel point sa fierté prend le dessus, dans des moments comme celui-là. Et je le comprends parfaitement, je suis pareil. La faiblesse, la montrer aux autres, ça nous rend toujours plus vulnérable qu'on ne l'est, et c'est tout bonnement difficile à avaler pour des gens comme nous. Des gens qui ont seulement l'habitude d'encaisser. « Je sais que la vie est une peste, c'est même plus que ça parfois... » Je reste silencieuse suite à cette remarque, car je n'aurais pas pu dire mieux. Blottie contre Light, je me dis que le sort s'acharne toujours sur les mauvaises personnes. En ce qui me concerne, ma mère me manque terriblement, je l'ai vue mourir, j'étais pleine de sang, j'ai du en plus faire face à l'éloignement de mon frère, la lente descente de mon père vers l'alcoolisme et tous ces sentiments de laissée pour compte, de solitude et de peur. Malgré tout, je m'en sors, je me débats, et je me rends doucement compte qu'en jouant au bras de fer avec le destin, on finit par trouver que ça pourrait toujours être pire, qu'il y a moyen de sourire encore un peu. J'ai plus qu'à dire merci aux gens que j'ai rencontré à Bristol et qui m'ont permis et me permettent encore aujourd'hui de vivre des choses extraordinaires. Cette pensée me fait chaud au coeur et s'accompagne d'un geste tendre de la part de Light, qui me caresse doucement les cheveux. C'est bien ici la preuve que la vie vaut le coup d'être vécue à fond, rien que pour les autres et ce qu'ils nous apportent. Y aura toujours des gens qui en valent la peine, où qu'on aille. « Faut que je fasse quoi Gill ? Aide moi... » Je relève la tête et m'écarte un peu, comme pour prendre les choses en main. Ça va lui faire du bien, de voir qu'il est pas seul, partager un fardeau à deux c'est toujours mieux. Et quand on va au plus mal... Je sais à quel point ça peut soulager de voir quelqu'un s'occuper un peu de nous, rien qu'un peu. Ça permet de respirer. "Déjà, tu vas enfiler une chemise et un froc." Je me dirige vers son armoire et en sors deux vêtements bien choisis avant de les lui lancer. Plutôt que de se laisser aller, on s'habille, et on prend soin de soi. "Met-toi un peu de parfum." Je lui dis en lui tendant un flacon que je trouve sur sa table de nuit. En plus, j'aime bien son parfum. Se sentir propre et présentable, c'est toujours plus agréable. Je tire la couette de son lit et la met bien, de manière à ce que sa chambre fasse tout de suite plus saine. Voilà. Maintenant, j'ouvre la fenêtre, pour laisser rentrer un peu d'air frais et je me retourne ensuite vers lui. "Ce que tu vas faire maintenant, Light, c'est que tu vas faire une pause. Tu vas arrêter de penser à tout ça et t'aérer l'esprit, un peu. Arrête de te morfondre, ça sert à rien." Je m'approche de lui et lui prends la main. "Une fois que t'auras respiré, tu pourras y repenser à tête reposée." Je baisse les yeux, un peu mal à l'aise d'avoir à dire ça... "Et la première chose que tu vas faire quand tu seras prêt... C'est de larguer Peyton."
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




 j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) Empty
MessageSujet: Re: j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight)    j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) EmptyDim 20 Juil - 21:59

j'ai besoin de toi.
light && gill.



On ne peut jamais prévoir les choses à l'avance de façon précise, il existe des voyants, des moyens de prédire l'avenir mais cela restera toujours assez flou voire nébuleux, parce que l'unique personne qui peut créer l'avenir c'est chacun d'entre nous, on peut toujours croire que tout résulte de forces occultes, mais c'est des conneries. C'est moi qui fait mon futur, moi et seulement moi qui fait en sorte d'avancer sur le sentier battu que je me suis moi-même inventé. Certes parfois nous faisons de mauvais choix qui nous amènent à des choses que l’on n’aurait pas voulu, mais on apprend de nos erreurs n'est-ce pas ? Maintenant je sais ce qu'il ne faut pas faire, taire son amour pour la personne que l'on aime réellement. Et ce n'est pas Peyton que j'aime, c'est lui. Bordel, ça fait mal... Voilà maintenant que je me retrouve entrain de demander à Gill ce que je dois faire pour me sortir de tout ce tas de merde dans lequel je suis enfouis jusqu'au cou. Finalement elle se recule brusquement et me regarde droit dans les yeux. Attention, la meilleure amie va te sortir les doigts du cul pour que tu reprennes du service. « Déjà, tu vas enfiler une chemise et un froc. » Pourquoi une chemise et pas un t-shirt ? Sérieusement quoi. Enfin j'ai pas le temps de gueuler qu'elle me balance des fringues qu'elle a pris dans mon placard. Pour lui faire plaisir je ne fais le difficile et enfile tout cela avant d'aller chercher une paire de chaussettes dans mon tiroir et de les mettre. « Met-toi un peu de parfum. » Elle compte faire quoi là ? Me faire sortir ? C'est mort je n'irais nulle part ce soir, peut-être plus tard mais là j'ai besoin d'être seul et de réfléchir en ayant les idées un peu plus clarifiées. Elle me tend mon flacon de parfum et je m'en mets deux pschitts avant de le reposer à sa véritable place, c'est à dire sur mon bureau. Tandis que je range un peu de mon côté, elle refait mon lit et va ouvrir la fenêtre. D'un coup je sens l'atmosphère comme se détendre. Elle a raison de le faire. « Ce que tu vas faire maintenant, Light, c'est que tu vas faire une pause. Tu vas arrêter de penser à tout ça et t'aérer l'esprit, un peu. Arrête de te morfondre, ça sert à rien. »  Gill s'approche de moi et me prend la main, je lui souris plutôt timidement, je fais peur à voir, je le sais, mais elle est là, comme toujours, comme moi je l'ai été quand elle en a eu besoin. C'est ça l'amitié, et la notre est belle. « Une fois que t'auras respiré, tu pourras y repenser à tête reposée. » Elle a raison, c'est une fois que tout sera clair dans ma tête que je pourrais m'en sortir, tant que c'est le chaos, inutile de chercher une solution, je n'en trouverais jamais. « Et la première chose que tu vas faire quand tu seras prêt... C'est de larguer Peyton. » J'ouvre la bouche, genre en mode choqué, et d'un coup je me mets à rire nerveusement, comme si cela était une énorme blague. « Woaw, putain... t'es cash au moins, je devrais avoir l'habitude, mais ça me surprend toujours autant à chaque fois. » Je lui souris avant de m'asseoir.

Il faut que je sois prêt, c'est ça le truc, et entre Peyton et moi tout allait bien avant que je ne lui dise tout cela. Je tente de réfléchir à une solution, mais je sais que je perdrais l'amitié de cette fille qui est pourtant extraordinaire quand on la connaît. Mais je n'ai pas d'autres choix, cela va me bouffer, et lui mentir sera impossible. Il faut juste que je trouve le courage de le faire, de lui dire haut et fort.  « Mais tu as raison, c'est un peu la source de mon problème actuel, je ne sais pas ce qui m'a pris... » Je souris faiblement avant de la regarder avec les yeux rouges, mais qui brillent de gratitude à son égard. Je l'attrape dans mes bras et la serre fort contre moi. Gill me comprend toujours et a toujours les mots pour me sortir de mes problèmes, c'est un peu comme ma psy personnelle en fait. « Merci d'être là... » Je me recule et l'embrasse sur la joue, maintenant, faut que je trouve de quoi m'occuper et rire un peu avec elle, ça me changera les idées et je suis persuadé que je pourrais y voir plus clair après. Pourquoi pas regarder nos photos à deux dans les albums que j'ai fais moi-même avec tous les potes de notre bande. « Ça te dit de regarder de vieilles photos ? » J'attrape l'album et lui montre, la couverture c'est une photo de nous tous, avec de tels arguments ça ne peut être que bon. De plus il y a de gros dossiers sur tout le monde, elle y comprit, et elle peut avoir de bonnes surprises.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





 j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) Empty
MessageSujet: Re: j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight)    j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
j'ai merdé, j'arrête pas de merder, et j'ai besoin de toi. (gight)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» LES PERLES DE LA CB ✤ on aime bien dire de la merde
» C'était la merde. Jusqu'à ce que tu m'apportes tout ce qu'il m'avait manqué et que tu fasses de ma vie un putain de conte de fées [Bunny]
» Besoin de vous !
» et c'est maintenant que j'ai besoin de toi.
» › besoin de liens !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Come and Play :: première version :: rps terminés-
Sauter vers: