Sujet: tu fais tourner l'cul d'la vieille (brandon) Ven 30 Jan - 9:41
please talk, talk to me
ce soir, c'était pas du tout ton soir. tu réfléchissais trop, genre ça te brouillait la tête, t'arrivais à ne rien faire. tout c'que t'aurais bien voulu faire c'est débrancher tout ton système cérébral et te reposer, enfin. il fallait que tu causes à quelqu'un, que tu balances tout c'que t'as sur le cœur sinon tu craquerais, et dieu sait que c'pas joli à voir un sacha en morceaux. un seul nom te revenait au visage, celui de brandon. lui seul sait combien de soirées on a passé à discuter en fumant des joints. et lui seul sait à quel point ça fait du bien de sentir qu'il y a quelqu'un sur cette foutu planète qui est prêt à t'écouter parler pendant des heures.
alors, vêtu d'un short large et d'un sweat, tu te traînais jusqu'au salon. personne n'était à la maison, sauf peut-être brandon du coup. tu te poses sur le canapé, ou plutôt tu te laisse tomber comme une grosse merde dans la canapé. - BRANDON? MARIE-JEANNE? tu hurles à travers la maison silencieuse. tu lances l'appel à l'aide, le sos. c'est un peu votre 'code' quand ça va pas chez un ou chez l'autre. t'entends du bruit, pitié que ça soit lui, t'as vraiment besoin de parler.
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Sujet: Re: tu fais tourner l'cul d'la vieille (brandon) Sam 31 Jan - 21:37
better watch out, now, here we come
∞ sacha & brandon
Fuir, s'échapper, s'évader, s'éloigner, s'envoler.. et pouf, disparaître. Une clope pincée entre tes lèvres, t'observes les gens passés assis sur les marches de l'immeuble. T'observes et tu cherches. Tu cherches Sydney, tu l'attends et t'es plus trop serein. Ouais, la confiance règne, mon pote. Ça a changé maintenant, c'est plus vraiment pareil. Vous vous bouffez tout simplement. Alors, t'attends de la voir apparaître et de pouvoir passer ton bras autour de ses épaules. T'attends d'être sûr qu'elle fait pas n'importe quoi, qu'elle se fout pas de toi. Mais rien à faire, c'est pas Syd que t'aperçois mais plutôt une bande de cons qui passent près de chez toi, des jeunes, des friqués, des gens qui parlent trop fort ou bien des gens que t'effrayes juste avec un regard. Alors t'écrases ta clope, tu t'lèves en prenant ton sac et tu remontes quatre à quatre les marches. Ils sont tous sortis, sauf Sacha qui pionce encore, qui s'est enfermé dans sa piaule. Au moment même où tu passes le pas de la porte, tu l'attends. Le sos, l'appel à l'aide. C'est l'frangin que t'as jamais eu qui te réclame. Sourcils froncés, tu comprends. Un truc cloche. Soirée fumette. Un bon joint autour d'la table. Tu fourres ta main dans ton eastpack pour y ressortir ton matos et un gros sachet de votre chère Marie-Jeanne. Et à pas de loup, tu traverses le couloir pour rejoindre Sacha dans le salon. « C'est d'la bonne. » Tu balances le tout sur la table basse et tu t'laisses lourdement tomber sur un fauteuil en face du canapé, étendant tes jambes sur le rebord de la petite table. Ensuite, ton regard sombre, bien qu'attendri en présence de ton pote, se pose sur sa petite personne. Il pète un plomb, ou bien il est sur le point d'le faire. Alors, il veut parler. Il veut te parler.
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