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 on s'était dit rendez-vous dans dix ans / avery

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MessageSujet: on s'était dit rendez-vous dans dix ans / avery   on s'était dit rendez-vous dans dix ans / avery EmptySam 13 Sep - 19:24

rendez-vous dans dix ans...
C'était le bordel dans sa tête. Rob plissa les yeux pour essayer de distinguer ces lettres, ou autant dire ces hiéroglyphes, sur l'interrupteur de l'interphone. Maisie... Maisie... Maisie... Rien à faire il ne distinguait rien du tout. Il faut dire que dans le superbe flou artistique qu'était son état d'esprit en ce moment même il était dur de se rendre compte de quoi que se soit qui se trouvait autour de lui. Il avait l'impression d'être dans un foutu brouillard, un nuage de fumée même. Il ferma une seconde les yeux, bien fort, en espérant que ça lui remettrait les idées en place. Et puisque cela ne donnait rien, il tira une n-ième fois sur le joint qu'il avait entre les doigts. N'empêche qu'une bonne grosse taffe, ça lui fit un bien fou. Il recommença à se concentrer. Maisie Abbott ! Il avait trouvé. Il appuya fortement dessus. Ouiiiiiii ? Une voix stridente qui lui arrachait les tympans. En dix ans, cette fille ne semblait pas avoir changé. Maiz ? C'est... c'est euh.. Rob ! Une seconde plus tard, il ajouta : St. John. l'hôtesse de l'appartement s'extasia au téléphone, semblant enfin resituer qui était ce nouvel invité. Elle ne manqua pas de préciser qu'il était en retard, ce qui fit rouler des yeux l'intéresser. Bon, elle lui ouvrait ou quoi ? Enfin, la porte se déverrouilla et il la poussa, manqua de se casser la gueule en entrant et puis fit une petite pause avant de monter les escaliers.

Rob ne savait pas encore ce qui lui était passé par la tête quand il avait accepté de ce rendre à cette "réunion des anciens". En effet, la fameuse Maisie Abbott avait décidé de recontacter la promo 2000 de l'école primaire du quartier. Franchement, jusqu'au tout dernier moment, Rob n'avait pas eut envie d'y aller. Et puis il s'était souvenu de Laetitia. Elle était dans sa classe au CM1, et puis dans son lit en Seconde. Cette fille avait toujours été dingue de Rob, et puisque franchement, ce moment ce n'était pas la fête dans la chambre à coucher du jeune homme il s'était dit qu'une proie facile, ce n'était pas de refus. Mais histoire d'affronter tous ces cons, un petit cocktail remontant avant été préparé en amont. Cocktail à base de weed et petits médicaments de toutes les couleurs. Du coup, monter les escaliers, c'était dur.

Il arriva finalement au deuxième étage de ce petit immeuble mignonnet et frappa à la porte avec paresse. On ouvrit dans la seconde. Maisie ! Elle afficha une mine enjouée et sans dire un mot Rob leva les deux bras. Dans une main il tenait une bouteille de Rhum à moitié vide qu'il avait trouvé dans l'un de ses placards et dans l'autre une boite de pizza dans laquelle il devait bien rester une ou deux parts de la veille. Maisie le débarrassa avant de se jeter dans les bras du jeune homme. Robbiiiie ! Mon Dieu comme t'as troooop changé ! Rob se laissa faire avec tout le self control qu'il lui fallait pour ne pas la pousser. Le contact physique comme ça, avec ce genre de nanas, ce n'était pas du tout son truc. Il fit un sourire tordu. Quand elle le lâcha enfin il la détailla de haut en bas. Elle essayait manifestement d'entrer dans une robe taille 38 alors qu'elle devait faire un bon 40. Cela avait l'avantage de faire déborder sa poitrine, qui elle aussi avait bien changé. Voilà, Rob la fixait maintenant, un sourcil arqué. Bug général. Quand enfin il reprit ses esprits il s'engouffra dans l'appartement. C'était plutôt un bel appartement, décoré avec un style chic urbain pas mal, grand et remplis de monde. Tous ces jeunes d'un peu plus de la vingtaine, quelques têtes connus, d'autres pas. Vous savez, ce genre de réunion d'anciens, c'est surtout le meilleur moyen de prouver à tout le monde que malgré la gueule de calamar fris qu'on se tape à 8 ans, on devient quelqu'un quinze ans après. Rob distribua quelques sourires hypocrites, donna quelques check. Il sortit de sa veste en cuir un paquet de clope et c'est là que Maisie, qui rodait partout à la fois, lui indiqua avec une petite tête embêtée le balcon. Rob soupira et se dirigea là-bas. Le balcon, ou bien fumoir géant de toutes les soirées en appartement. Même principe que dans les bars ou boites, on est serré comme des sardines et on se crame tous un bout de bras ou de vêtements là-bas. Mais le balcon des soirées en appartement c'était aussi le lieu de plein de discussion vraiment très profondes. Comme cette fille qui chialait déjà dans les bras d'une autre alors qu'il n'était que 22h. Rob ne lui adressa pas un regard et se trouva un petit coin contre la rambarde et alluma sa cigarette. Il attrapa un verre posé à côté de lui et en bu une bonne gorgée jusqu'à ce qu'une voix ne le sermonne. Non mais vas-y je t'en pris ! Rob roula à nouveau les yeux et se tourna vers l'interlocutrice. Et là, nouveau blackout. Malgré sa vision des plus troubles, malgré le fait qu'il n'entendait qu'à moitié ce que le monde entier disait autour de lui, il n'y avait pas de doute possible. Tiens, Avery. Constata simplement Rob. Ce n'était pas exactement la réaction à laquelle on s'attendrait dans une telle situation. Parce que Avery ce n'était pas simplement une fille qui était assise à côté de lui pendant qu'ils apprenait les tables de multiplication. Non, Avery c'était la grande copine de Rob à l'époque. Sa meilleure copine du monde même. Ah des cabanes dans le jardins et des "gendarmes et voleurs" ils y avaient joué ! Sauf que franchement, vu son état de défoncitude du moment, Rob était incapable de fournir une meilleure réactivité. Déjà qu'il n'était pas très réactif à la base mais alors là... Au bout de quelques longues secondes, il réussit à ajouter : Alors, t'es devenue une star à Broadway ? Ca pouvait être sympa comme réplique, sauf que c'était dit avec une telle ironie que... bah ça ne l'était pas ! Sans redonner son verre à son amie, il en bu une autre gorgée.
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MessageSujet: Re: on s'était dit rendez-vous dans dix ans / avery   on s'était dit rendez-vous dans dix ans / avery EmptySam 13 Sep - 21:29

Rob ∞ Avery
Rendez-vous dans dix ans après
Avery regardée ses affaires étalées sur son lit, enfin un tas de vêtements trainer en bazar sur son lit et par terre dans sa chambre. Elle ne savait pas quoi mettre, pourtant il y avait du choix, beaucoup de choix. Elle avait même fait les magasins il n'y a pas longtemps. Mais en fait elle ne savait pas vraiment comment s'habiller, elle ne voulait pas en faire trop ni pas assez. Mais en général à ce genre de réunion il valait mieux en faire trop, pour montrer qu'on avait réussi. Avery, elle pouvait se l'a jouée en tout cas, elle était devenue plus riche que riche, elle avait un métier qui lui tend les bras, elle avait été dans les meilleures écoles de New York et avait parcouru le monde pendant ses vacances. La meilleure des vies, il lui manquait seulement le parfait copain, le mec chirurgiens, ou avocat qui vous dit des mots savant et qui parait super éduqué alors qu'au final ce n'était qu'un con, macho et inintéressant. Bon elle s'était décidée, elle mettrait sa robe sexy qui l'a mettez en valeur pour montrer à toutes les autres filles qu'elle avait un corps magnifique ! Elle se regarda dans le miroir et se dit qu'elle était vraiment canon et qui sait elle trouvera peut-être le prince charmant à cette soirée.

Cette soirée, c'était en fait une soirée retrouvailles de la promo 2000. Elle avait reçu l'invitation sur facebook d'une certaine Maisie, Avery avait regardée toutes les photos de son profil sans vraiment lui mettre un visage. Et comme elle était revenue à Bristol depuis maintenant un petit mois, elle s'était dit que c'était une bonne idée pour revoir des gens qu'elle connaissait. Le truc c'était que la jeune femme n'avait pas vraiment gardée le contacte avec les gens de sa classe de primaire. Mais bon c'était fait pour ça ce genre de soirée en général, déjà montrer notre réussite puis de relier des amitiés, ou même de se faire des contactes.

Elle se fit une coiffure stylisée qu'elle avait appris à faire à New York, c'était son coiffeur préféré qui lui avait appris, cette coiffure l'a mettez en valeur et elle était facile à faire. Une pince dans les cheveux qui les ramènent tous d'un côté. Elle avait mis un peu de maquillage, avait attrapée sa pochette et était partie en trombe, car elle avait perdue beaucoup de temps à choisir sa tenue. L'appartement de Maisie se trouver à Clifton, dans l'ouest de Bristol. C'était un quartier tranquille et sans histoire, ou toutes les maisons se ressembler. Elle arriva devant l'immeuble, avec 10 bonnes minutes de retards, mais bon en général personnes n'est à l'heure à une soirée. C'était la première règle d'une bonne soirée. Elle sonna à l'interrupteur et entendit la voix d'une jeune femme, qui lui dit alors vaguement quelque chose. La brune lui révéla son identité et la porte s'ouvrit.

Arrivé devant la porte, Avery stresser un peu, elle essuya ses paumes moites sur sa robe et sonna à la porte. Une Maisie lui sauta dans les bras, ce qui fit sourire la jeune femme, elle l'étreignit elle aussi et s'écarta un peu pour pouvoir la voir. Avec un grand sourire elle s'exclama alors:

« Mon dieu Maisie t'es magnifique ! »


C'était en partie vraie, Avery venait de se souvenir, Maisie c'était la petite boulotte de la classe. Maisie avait eu l'air terriblement touché par ce compliment, mais avait l'air fâcheusement agacée par la tenue de son invitée. Jalouse ? C'était sur, de plus que ce n'était pas n'importe quelle robe, mais une robe qui valait plus que son loyer. Avery lui tendit une bouteille d'un grand cru qu'elle avait trouvée dans son placard, un cadeau de son père. Elle rentra alors et observa tout le petit monde déjà là. En vérité elle ne reconnue pratiquement personne. Plusieurs personnes lui demanda alors comment était les États-Unis et si elle était déjà passée à la télé la-bas. Avery avait alors un peu brodée la réalité en inventant un passage à la télévision dans une émission super regarder là-bas. En vérités Avery n'avait fait que des publicités pour des produits du quotidien. Alors que ont l'avait laisser enfin tranquille, elle alla se chercher un verre du fameux cocktail de Maisie « tu m'en diras des nouvelles » avait-elle dit. Et elle s'était dis qu'elle allée faire un tour sur le balcon, pour le moment il n'y avait pas grand monde dessus, Avery elle ne fumait pas, son père étant dans l'industrie des cigarettes ça ne l'avait pas vraiment tenter. Quand vous voyez avec quoi c'est fabriqué. La brunette s'appuya contre la rembarre, elle avait posé son verre à côté d'elle. Un peu d'air ça faisait du bien. Surtout quand la pièce principale d'un appartement était rempli de personnes qui espère être reconnu, mais que Avery n'arrivait pas à reconnaître justement. Et puis elle n'était pas vraiment proche d'eux étant petite. Parfois ils avaient oui jouer ensemble, mais ce n'était pas de grande amitié.

Avery sentis alors quelqu'un se poser à côté d'elle appuyaitt tout comme elle contre la rembarre. Elle remarqua seulement qu'il pris son verre sans aucune gêne et commencer à le boire. Et les bonnes manières ? Merde c'était son verre, elle lui dit alors agacée:

« Non mais vas-y je t'en pris ! »

L'homme qui lui avait alors pris son verre se retourna vers elle, Avery fronça légèrement les sourcils, il lui disait quelque chose. Lui aussi avait l'air d'être en bug devant elle, puis il prononça « Tiens Avery » Avery parut un peu choquée par le ton qu'il avait employé, ses autres camarades avaient montré plus enthousiasme vis-à-vis d'elle. Puis elle se souvient, c'était Rob, son meilleur ami d'enfance, ils étaient indissociables tous les deux. Ils allaient à l'école ensemble, s'inventer des histoires qui font peur, jouer à chat et à la marelle et à tous les jeux de gosses de l'époque. Elle lui sourit ravie de le revoir après tant d'année, elle avait dû le quitter lors de son déménagement. Mais elle n'osa pas sauter dans ses bras tellement il avait l'air à l'ouest. C'était-il fait un rail de coke avant de venir ou quoi ? Il avait l'air vraiment en sale état, elle ne pu que prononcer:

« Rob, contente de te revoir ! »


Il avait eu l'air de se ressaisir et il put lui poser une question: Alors, t'es devenue une star à Broadway ? C'était dit avec une telle ironie que Avery le regarda de manière un peu choquée. Elle ne s'était pas attendue à ça ! Elle remarqua aussi qu'il avait visiblement pris son verre comme le sien. Elle poussa un soupir énervée, elle n'avait pas vraiment envie de lui crier dessus. C'était son ami, mais elle aurait préféré le retrouver d'une meilleure façon, plus frais en tout cas. Il s'était passé quoi depuis que la jeune femme était partie pour un autre continent ? Elle se calma alors un peu, mais lui répondit de manière un peu sec agrippant fermement la rembarre:

« Non, sinon je serais pas revenue. »


Malgré son comportement envers la jeune femme assez froid, Avery avait vraiment envie de savoir ce qu'il était devenu, même si la réponse lui fit un peu peur. C'était d'ailleurs le seul dans cet appartement avec qui elle avait vraiment envie de parler. Enfin c'était un peu râpé, elle lui demanda alors d'une manière un peu désintéresser:

« Tu fais quoi toi ? Toujours dans la musique ? »


Elle s'était alors souvenue qu'il avait toujours été doué avec les instruments de musique.
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MessageSujet: Re: on s'était dit rendez-vous dans dix ans / avery   on s'était dit rendez-vous dans dix ans / avery EmptyDim 14 Sep - 20:19

rendez-vous dans dix ans...
Presque quinze ans plus tôt, toute cette bande de jeunes adultes n'étaient que des gamins idiots en plein apprentissage des bases de la grammaire anglaise. Maisie était une petite grosse, Jackson, qui était dans la cuisine, était la tête de turc de la classe, Josie qui arborait désormais fièrement son 95C était à l'époque une petite gourdasse sans amis du fond de la classe, Dimitri aujourd'hui en chemise impec et repassé était à dix ans le fauteur de troubles... Et puis Rob, lui Rob il était juste un gosse un peu hyperactif, un peu casse-cou, plutôt gentil. A dix ans, il prenait ses premières leçons de piano et de guitare, il avait la game boy color et il lisait les BD de spiderman puis il jouait avec les figurines du même superhéros. A dix ans, il vivait encore avec sa maman qui certes commençait un peu à déconner sur les bords, mais n'avait pas encore atteint le point de non-retour. A dix ans, il partait jouer, ballon de foot au pied, dans le jardin d'Avery, qui ne vivait qu'à quelques maisons de lui. A dix ans, il riait pour un rien. A dix ans, sa soeur Rachel était encore en vie. Et ça change tout. Alors oui, Rob n'avait plus rien à voir avec le gosse qu'Avery avait laissé derrière elle en déménageant pour la Grosse Pomme. Et c'était encore plus flagrant que pour les autres. Rob était devenu cynique, démoralisé, agacé et agaçant, sur la défensive, agressif. Il n'était plus très marrant en fait. Et en une seconde de temps, Avery avait déjà pu s'en apercevoir. Elle mit quelques secondes à resituer son interlocuteur, à reconnaitre le gamin qu'elle avait connu, et même très bien connu. Rob ne s'en vexa guère, en fait il s'en contre-foutait un peu. Rob, contente de te revoir ! Avec un sourire sans conviction, Rob leva un peu le verre qu'il avait dérobé à sa vieille amie comme pour porter un toast, et ce fut sa seule réponse à cette affirmation. Premièrement parce que l'élaboration d'une réponse supposait qu'il devait utiliser son cerveau et former une phrase puis la prononcer ce qui équivalait à beaucoup d'effort et secondo parce que... non, c'est juste que c'était trop d'effort pour le moment. Et hop, il s'enfila une nouvelle gorgée du verre volé. Cela le requinqua un peu, désembua son esprit. Et il se sentit d'attaque pour un petit pic sur la super vie de star d'Avery aux USA. Celle-ci sembla outrée de la façon qu'il avait de lui parler. Mais fais-y toi chérie, c'est ainsi qu'est devenu le gosse que t'as connu ! Du tac au tac elle lui fit remarqué que si elle avait fait carrière aux Etats-Unis, elle ne serait certainement pas revenue. Ouais, pas con. Rob se contenta d'un petit sourire moqueur. Dommage pour elle. Mais bon, après tout faut être un peu gnégné pour penser qu'on va devenir une super star à New York. A la rigueur, elle aurait eut un peu d'avenir dans les TV Show. Dans le genre nouvelle Paris Hilton qui fait des soirées sur le yacht de papa.
Cependant, et malgré l'attitude désinvolte de son vieille ami, Avery semblait ne pas vouloir envenimer la situation. Elle tentait de garder son calme et s'agrippa à la rambarde avant de répondre d'une voix neutre : Tu fais quoi toi ? Toujours dans la musique ? Un sourire -léger hein !- se dessina sur le visage du jeune homme. La musique ouais, ça l'avait pris depuis tout petit, depuis toujours même. Comme un héritage, c'était inscrit dans ses veines. Seul chose que son père lui avait légué sans doute. Le goût de la chanson, du bon vieux rock ou du blues. Cependant de là à dire qu'il était dans la musique... Pas du tout. Il avait eut un petit groupe de rock au lycée, ça s'arrêtait là. Alors, avec toute la nonchalance du monde il répondit avec un petit rire vague : Moi j'fais... j'fais... de la merde ! conclue-t-il sur sa propre vie. Après tout, ce n'était pas faux. Quand il faisait le bilan, ce n'était pas exactement comme ça qu'il s'imaginait quinze ans plus tard quand il avait dix ans.

Au même moment, un vieux camarade de classe, l'un des seuls avec qui Rob avait gardé le contact, du moins jusqu'à sa dernière année de lycée, passa par là. Il semblait vouloir rentrer suivre une fille dans l'appartement, mais tenait entre ses doigts un joint. Aller à l'intérieur avec était fermement proscrit c'est pourquoi il se tourna vers Rob -Evidemment !- pour le lui tendre. Ce dernier ne se le fit pas répéter deux fois et le prit avant de le mettre entre ses lèvres pour tirer une bonne taffe. Rien de mieux que de soigner le mal par le mal, vous ne pensez pas ? Devant le regard un peu surpris de son ancienne camarade il eut un petit sourire et après avoir expiré toute la fumée de cigarette dans la figure d'Avery il lui tendit le joint. Tiens, c'est tendance dans le milieu du show biz, non ? Se moqua-t-il. Enfin, pas vraiment. Les drogues et les stars, c'était connu comme le loup blanc.

Après ça, Rob croisa les bras sur son torse et inspira longuement. Bon, de toute façon, il n'y avait pas de Laetitia en vue pour le moment, alors autant tapé causette avec quelqu'un pour passer le temps. Du coup, il reprit d'une voix un peu plus entraînante. Alors, les States ? Il plongea son regard bleu au pupilles plutôt éloquentes sur son état de défoncitude dans les yeux noisettes de son interlocutrice. Il ajouta : T'étais pom-pom girl ? le problème avec Rob, c'est qu'on avait toujours l'impression qu'il se foutait de la gueule du monde. Non, sérieusement ! Bon là dans le cas présent c'était un peu vrai, mais d'un autre côté, ça l'intéressait... enfin un tout petit peu hein ! Il arrivait enfin à former des phrases construites dans son cerveau et mieux que ça encore son cerveau arrivait à relayer l'info jusqu'à sa bouche pour qu'il puisse parler. Du coup, pourquoi pas entretenir une conversation constructive et riche d'informations avec une vieille amie ?
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MessageSujet: Re: on s'était dit rendez-vous dans dix ans / avery   on s'était dit rendez-vous dans dix ans / avery EmptyLun 15 Sep - 23:04

Rob ∞ Avery
Rendez-vous dans dix ans
En treize ans une personne peut changer du tout au tout, devenir quelqu'un, gagner au loto, trouver l'amour, ou alors complètement sombrer. Parfois Avery se demander ce qu'elle serait devenue si ses parents n'avaient pas parier sur leur entreprise au USA, si elle n'était pas devenue riche. Elle serais restée à Bristol, avec Rob. Peut-être seraient-ils devenus un couple au lycée ? Ou alors peut-être auraient-ils cesser de parler l'un à l'autre naturellement au fil des années. Parfois on se perd de vue, même si on habite à une rue. Avery avant son grand bouleversement financier était une petite fille simple, joyeuse, généralement tout le monde l'apprécier et elle était la première en classe. Et la petite brunette était secrètement jalouse de son meilleur ami, lui avait un frère et des sœurs alors qu'elle, elle était noyée dans sa solitude. Elle aurait voulu une grande famille pour s'amuser avec, avoir de vrais liens qui durent. Mais depuis elle s'en était remis, c'était la vie, ses parents n'avaient pas voulut d'autres enfants c'était leurs choix, quoi que maintenant ils regrettés de ne pas avoir fait un fils qu'ils auraient obliger à reprendre leurs entreprise.

Mais revenons à notre situation, sur le balcon de leur hôtesse il faisait bon, une petite brise rafraîchissez l'atmosphère ainsi que l'énervement de la brune. Rob avait l'air de se moquer d'elle avec sont sourire moqueur, ce qui vexa un peu la jeune femme. Son rêve numéro 1 c'était de monter sur les planches ou alors de faire un film de Spielberg ou de Woody Allen. Elle pourra peut-être même gagner un césar et être une icône de tout une génération. Au lieu de cela, elle avait du quitté son école à cause de son professeur qui lui avait proposé de faire une sextape avec lui pour propulser sa carrière. Chose que Avery avait refusée en bloc, pourtant il avait insisté et avait trouvé une solution pour mettre en péril toute sa carrière, il avait raconter qu'il l'avait fait et que la sextape tourner sur le net. Même si elle avait démentie fermement cette accusation, la rumeur étant plus forte que la vérité l'avait déstabilisée et lui avait fait rater de nombreux rôles principaux dans les pièces de théâtre de son école. Elle n'avait trouvée qu'une seule solution pour échapper à tout ça, traverser l'atlantique.

Elle s'était alors calmer et ne lui avait pas envoyé un verre de cocktail en pleine tête et lui avait demandé ce qu'il faisait, tout en ce calmant en agrippant la rembarre. Sa question chez lui avait suscité enfin une petite réaction positive ce qui encouragea un peu Avery a continuer à parler dans ce domaine mais sa joie ne fit que de courte durée, car il anéantie ses plus profonds espoirs avec un rire vague et une super réponse : Moi j'fais... j'fais... de la merde ! Elle arqua un sourcil intriguée, pourtant il avait eu l'air plutôt doué, elle se demanda ce qui avait pu merder à ce point dans sa vie. Elle se demanda même si elle ne devrait pas interroger Maisie ou ce mec qui lui donna un joint sur les mésaventures de Rob. En parlant de joint, Avery n'avait même pas eu le temps de rebondir sur sa réponse qu'elle avait une fumée de joint dans la gueule. Super. Elle toussota un peu, elle n'avait plus l'habitude, elle avait déjà essayé les joints, mais c'était pas vraiment son truc  et puis quand vos parents vous emmener à l'hôpital pour vous montrer les cancéreux, après ça vous arrête illico presto. Elle fit du vent avec sa main pour dégager la fumée ailleurs, mais bon elle sentait déjà un peu l'effet de la drogue. Avery n'était pas non plus une sainte, bien sûr elle prenait de l'ecstasy ou alors d'autre petite pilule illégale et réservée à l'élite, mais en général elle en prenait que pour les grosses soirées. Elle buvait beaucoup aussi, elle aimait se sentir pompette, pleins d'étoiles dans les yeux et désinhiber. Et maintenant son vieil ami lui tendait son joint avec une phrase bien cliché: Tiens, c'est tendance dans le milieu du show biz, non ? Elle le regarda dans les yeux et les leva les yeux au plafond, il en avait encore d'autres des conneries du genre ? Elle ne prêta même pas la peine de répondre et alla pour se remettre face au vide, mais Maisie qui traina par là pour voir si ses invités se sentaient bien débarqua.

Avery qui avait alors une grande soif, vu que le camé lui avait piqué son verre, pris celui des mains de la jeune femme en la remerciant gracieusement. Celle-ci ne dit rien mais n'en pensa pas moins. La brunette pouvait enfin gouter son fameux cocktail elle en prit une gorgée et cala le verre inaccessible pour Rob. Elle n'allez pas se faire avoir deux fois. En tout cas elle trouva le cocktail pas mal, Maisie pouvait être fière d'elle.

Rob en face d'elle croisa les bras et décida alors de lui parler: Alors, les States ? Puis il plongea son regard bleu dans les yeux de Avery, elle en fit un peu chambouler, mais ne le fit pas remarquer. Elle décida de le fixé aussi soutenant son regard. Juste pour voir. Il lui fit alors une remarque qui fit éclater de rire la jeune femme : T'étais pom-pom girl ? Elle ? Pom-pom girl ? Il l'avait bien regardée ? Quand même. Elle lui sourit, pencha un peu la tête en le fixant toujours dans les yeux. Elle se mordit la lèvre et lui dit alors d'une manière désolée:

« Rob, je suis navrée de détruire tous tes fantasmes, mais non je n'étais pas pom-pom girl.
»


Elle lui fit un regard et un sourire navré, pourtant à part son attitude nonchalante et son ton de moquerie, il avait l'air de vouloir lui parler, peut être de s'intéresser un peu sur ce qu'elle avait fait. Elle ne se fit pas prier alors pour continuer la conversation. Il ne lui fallait pas grand-chose de toute façon. C'était une grande bavarde. Avant de lui raconter elle bue encore une gorgée, cette fois si une grosse et lui dit alors:

« Par contre, j'ai fait du théâtre au lycée si tu veux tout savoir, j'étais dans une troupe. On était bon ! Et j'avais même eu le rôle principal lors d'une pièce. »


Elle lui fit un bref sourire, pour montrer que oui elle assurer un peu, même si elle douta que franchement ça l'avait intéressé ne serais qu'une seconde. Elle s'était souvenue aussi qui lui avait posé une autre question, comment était les states ? Sur les states il y avait de la matière à discuter en tout cas, elle réfléchit deux secondes en profitant de ses deux secondes pour finir son verre et lui répondit alors de manière enjouée:

« Les States c'est super ! Il y a beaucoup plus de monde là-bas, c'est différent. Il y a toujours de l'animation jours et nuit et les gens sont sympa. Quand je suis arrivée là-bas j'étais la petite anglaise avec son accent et pourtant j'ai tout de suite était accepté, je m'y sentez bien. Enfin pour moi c'est chez moi maintenant les States. »


Oui même si elle avait emménager ici, elle considéra toujours New York comme sa ville, son petit repaire. Elle s'y sentit bien elle avait ses habitudes. Et sa famille aussi, sa maison... Pour la première fois elle sentit un peu le mal du pays, ici. Alors quelle été née dans cette ville et y avait grandi. Elle avait lâché le regard de Rob pour regarder le ciel de Bristol, il était noir, polluer par la lumière de la ville, on ne pouvait pas distinguer d'étoiles, c'était bien dommage. Elle continua a fixé le ciel quand elle lui dit alors de manière sérieuse:

« Et toi alors ? Il s'est passé quoi pendant que je n'étais pas là à Bristol ? »


Elle se dit que c'était peut-être le bon moment pour lui poser cette question même si elle doutait de sa sincérité sur la réponse.
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MessageSujet: Re: on s'était dit rendez-vous dans dix ans / avery   on s'était dit rendez-vous dans dix ans / avery EmptyDim 28 Sep - 1:57

rendez-vous dans dix ans...
Le regard intrigué d'Avery n'obtient pas de réponse. Il faut dire qu'il en attirait des questions Rob, avec sa belle gueule mais sa dégaine de merde. Il n'était qu'une ombre, qui voguait ici et là sans pour autant se poser quelque part, il n'était que néant. Il n'était rien. Il disait juste en fait, il faisait de la merde. Un pauvre type endeuillé, bloqué comme un con à la seconde phase du deuil : la colère. Pauvre gosse en crise. Alors il devenait désagréable et méchant, chiant, débile, cynique, caustique. Rob, c'était un bon vieux morceau de blues, qu'on écoute avec une petite once de masochisme quand on est au fond du gouffre aussi et puis qu'on abandonne quand le temps devient plus clément. Avery, elle débarquait, elle ne savait pas encore ce qu'il était devenue l'enfant sympa. Elle ne tardera pas à s'en apercevoir. Même si, Rob attirait pas mal de question m'apportait que peu de réponses. Et puis au bout d'un moment, ça fait chier les gens. Parce que ça ne les intéressent pas tant que ça de savoir ce qu'il avait; Au bout d'un moment les gens en ont juste marre d'essayer de comprendre. Ils en ont marre de se demander ce qui avait bien pu le conduire à se comporter comme un pauvre con. Ils finissent tous par oublier que c'est lui qui avait fait l'accident entre Londres et Bristol. Celui où sont aînée avait traversé le parebrise. Les gens oublient, mais Rob lui, n'oubliait jamais. Cette fraction de seconde où Rachel avait simplement arrêté d'exister. Cette seconde où tout avait changé.

Il secoua la tête, chassa les mauvais songes.

Il atterrit à nouveau sur la terre ferme quand Avery et sa bouille encore d'enfant refusa le joint qu'il tendait pourtant généreusement. Il haussa de manière nonchalante les épaules, pas plus attristé que ça, plutôt content en fait -ça en ferait plus pour lui. Cependant, il ne résista pas à une petite remarque cinglante, marmonner dans son mal rasé de quelques jours (par manque cruel de motivation de sortir le rasoir) : Tu m'étonnes que t'aies fait un flop aux US aussi... C'était petit, on ne pouvait pas dire le contraire. Mais d'un autre côté, était-ce faux ? Quand on veut percer à Hollywood, ou dans tout autre trip américain, il faut savoir faire des petits compromis, non ? En fin de compte, plus rhétorique qu'autre chose, Rob n'attendait pas de réponse, il n'en espérait pas non plus. Il se contenta d'enchaîner sur autre chose, comme par exemple l'American Dream de son ancienne meilleure amie. Elle avait vécu ce que beaucoup ne vivrait pas en toute une vie : la vraie vie aux States. Ce genre de truc qu'on vit dans les séries, par procuration. Cependant, ça s'arrêta d'être intéressant au moment même où elle prononça ces quelques mots: Rob, je suis navrée de détruire tous tes fantasmes, mais non je n'étais pas pom-pom girl. L'intéressé fit une petite moue déçue. Non, sans rire, ça avait été sympa de s'imaginer deux secondes celle qui avait été sa meilleure amie dans un uniforme moulant et ultra mini entrain de remuer le cul en criant des lettres et en agitant des pompom. Il ne trouva rien à répondre, trouvant de toute façon cette conversation totalement dénuée d'intérêt maintenant qu'on avait cassé ses rêves. Mais Avery ne s'arrêta pas là. Fallait reconnaître que sur un point elle n'avait pas changé, elle était toujours aussi bavarde. Rob se souvenait sans peine de ses après-midi au parc où elle commentait tout et n'importe quoi pendant que Rob construisait des trucs avec des bidules. Elle raconta donc qu'elle avait pris des cours de théâtre, comme si cela lui donnait une crédibilité quelconque dans le monde d'Hollywood. Elle se vanta même d'avoir eu le premier rôle dans une pièce avec un enthousiasme qui ferait sourire un lépreux. Rob ouvrit grand les yeux, émerveillé. Mais sa réaction était tellement exagérée qu'elle n'était de toute évidence, pas sincère ! Wahou, mais c'est diiingue ça ! Tu faisais qui ? Laisse-moi deviner, Juliette dans la pièce de Shakespeare ? Il eut ensuite un petit sourire moqueur. Pas méchant, juste un peu foutage de gueule quoi ! Après quoi, la jeune femme vida d'un coup sec son verre, Rob arqua un sourcil, admirant la descente. Mais encore une fois, Avery ne s'arrêta pas là, n'hésitant pas à conter l'histoire de la petite British qui débarque aux States. Rob tira une longue latte de son joint en l'écoutant patiemment, s'accoudant contre la rambarde en papillonnant des yeux comme une damoiselle et comme si ce que la brunette racontait était super intéressant. Enfin, le seul truc qui titilla l'esprit embrumé de Rob fut sa dernière phrase, lorsqu'elle finit par conclure que c'était chez elle les Etats-Unis. Bah qu'est-ce que tu fous là alors ? Pour le coup, ce n'était pas de la moquerie ou de la provocation. Ca semblait être une question qui attendait une réponse. Parce que certes, elle n'avait pas eu le succès escompté là-bas mais est-ce que cela justifiait de traverser l'Atlantique ? Ne pouvait-elle pas seulement faire des études dans une de ces facs américaines ultra réputée et avoir une carrière loin du show-biz mais dans son pays d'adoption ? Avery venait de le dire, c'était chez elle là-bas, et on ne s'expatrie pas pour un rien. Que lui était-il arrivé ? Sur ce coup, c'était la curiosité mal placée de Rob à qui son amie avait fait de l'oeil. Et puis ok, peut-être un brin d'intérêt amical. Enfin, juste un brin. Et puis, ce fut réciproque. Avery retourna la question à Rob. Que s'était-il passé entre temps ici ? Elle perdit son regard dans le ciel tandis que son interlocuteur restait muet. Il se retourna, regarda par-dessus la rambarde du balcon, vers le vide. Les voitures qui roulaient, rapide et titubante à cette heure tardive. Il regardait aussi les passants. Les pas pressés des femmes seules qui ne sont pas rassurées de se balader à cette heure-là dans la rue. Les éclats de rires des fêtards. Les conversations téléphoniques du type, adossé contre la façade de l'immeuble d'en face. Et puis, il réfléchissait. Qu'est-ce qui s'était passé entre temps ? Pleins de choses. Des tas de choses en fait. Mais une seule ne valait vraiment le coup qu'on raconte. Cependant, vous vous douterez bien que ce n'était pas par-là que Rob commença. Egal à lui-même, il finit par prendre une grande inspiration, comme s'il réfléchissait très sérieusement à donner une réponse valable à son amie et puis il déclara d'une voix banale : Bah, y a eu le Royal Wedding. Kate Middleton et Prince Willy. J'ai été réquisitionnée par Ronnie et Leigh pour regarder ça, un cauchemar. Et puis, j'ai fini par rouler une pelle à Angela Dawkins, en 5e. Et puis je suis allée en vacances à Barcelone une fois. Pas mal. Je vend des portables à des gamins capricieux et des vieux qui n'y comprennent rien.. J'sais pas tu veux que je te dise quoi Avery ? Il s'est rien passé, il se passe rien ici. Ouais, Rob n'avait rien fait d'impressionnant. Il n'avait pas bougé d'ici, de son foutu quartier. Il n'avait jamais pas évolué. Le jeune homme ferma les yeux une seconde. Et puis, finalement il se résigna. Fallait bien que ça sorte, elle allait l'apprendre d'une manière ou d'une autre alors voilà. Finalement, il finit par regarder Avery dans les yeux, peut-être pour la première fois de la soirée. Il la regarda, avec ses yeux clairs et carrément dans le vague. Il avait du mal à fixer quoi que ce soit et puis il avait son air de chien battu qui ne le quittait pas depuis des années, de longues années d'ailleurs. Retour au sujet. Autant que tu le saches, Rachel est morte. il n'y mettait pas les formes, il n'avait pas envie d'en mettre, d'utiliser des métaphores à la con genre "elle est partie, elle s'en est allée" ou je ne sais quelle connerie. Il ne s'occupa pas de ménager Avery, qui allait peut-être être affectée par cette nouvelle. Après tout, elle l'avait bien connu Rachel. A l'époque où elle était amie avec Rob, Rachel était une adolescente. Celle qui préparait le goûter de leur partie de jeu interminable ou qui allait les chercher à la sortie de l'école. Mais de toute façon, ce n'était pas important. Rob, arrêta instantanément de regarder Avery dans les yeux, ne supportant pas une seule seconde qu'on le regarde avec cette compassion dégoûtante. Il recommença à regarder la rue depuis le balcon. Plus calme, d'un coup, il ajouta. Donc si tu demandes ce qui est arrivé au gentil gosse que t'as connu, bah t'as ta réponse. Maintenant, sujet clos. D'un geste expert, Avery envoya son joint dans la rue et suivit du regard le mégot incandescent disparaître dans l'obscurité.
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MessageSujet: Re: on s'était dit rendez-vous dans dix ans / avery   on s'était dit rendez-vous dans dix ans / avery EmptyLun 6 Oct - 18:26

Rob ∞ Avery
Rendez-vous dans dix ans
Parfois Avery ce disait qu'elle devrait fermer sa gueule, car oui peut-être qu'elle en faisait trop. Ou surtout qu'elle en disait trop, le coup de sa réplique qu'elle avait Juliette dans la fameuse pièce de Shakespeare était totalement vraie. Oui c'était ça son grand rôle phare qu'elle avait adoré jouer ! La pièce qui l'avait fait connaître par plusieurs personnes du milieu et grâce à cette pièce elle avait pu rejoindre une grande école sélective de New York. Elle était un peu vexée qu'il est trouvé aussi facilement surtout étant alcoolisé et shooter en même temps. C'était si évident que ça ? Était-elle un cliché ambulant ? Surement. La brunette lui fit une grimace et ne pris même pas la peine de lui répondre. De toute manière s'il était assez intelligent il aurait compris qu'il avait vu juste pour sa pièce. Elle avait repris son blabla sur les States maintenant quant à la fin de son speech, Rob lui posa la question qu'elle aurait voulue ne pas y répondre:

« Bah qu'est-ce que tu fous là alors ? »


Elle tapa frénétiquement sur la barre du balcon et voulut trouver un mensonge correct pour lui répondre, elle le savait qu'il allait encore ce foutre d'elle car elle était partie pour une chose aussi futile. Ou alors il lui dirait qu'elle avait fait comme Paris Hilton, les sextape c'est super populaire. Enfin Avery n'aimais pas vraiment l'image que cela lui donna, surtout que s'était un énorme mensonge. Mais en général, les mensonges sont vraiment durs à enlever de la tête des gens. Quand la rumeur est partie il n'y a plus rien pour éviter le carnage que cela va entrainer.
Le bordel. Sa vie avant de partir pour Bristol, juste après la fameuse rumeur c'était assez dur, aucune de ses amies ne voulait lui reparler, car elle trouvait dégueulasse qu'elle ne leur est pas parlé de tout ça. Et de plus ses copines étaient super amoureuse du fameux prof alors non ça ne se fait pas. Plusieurs fois elle avait dû nettoyer son casier où il y avait écrit « trainée » ou divers mots sympathique. En clair, ce n'était vraiment plus vivable pour elle. Elle décida de lui dire une juste ce qu'il fallait pour calmer sa curiosité ou pas :

« Des rumeurs de futur star. »


Toute bonne star avait des rumeurs sur elle, donc Avery n'y échapper pas. Même si ce n'était pas véritablement une star, encore. Elle regardait le ciel puis s'était rabattu sur la rue, en manque d'étoiles après lui avoir posée sa question qu'elle avait eue tant envie de lui poser. La réponse ne tarda pas, même si elle aurait préférer une autre réponse. Mais bon elle n'allait pas non plus le forcer à lui raconter toute sa vie alors qu'il venait tout juste de se revoir. Elle ne savait même plus ce qu'il représentait pour elle: un ami, un ancien ami?


Bah, y a eu le Royal Wedding. Kate Middleton et Prince Willy. J'ai été réquisitionnée par Ronnie et Leigh pour regarder ça, un cauchemar. Et puis, j'ai fini par rouler une pelle à Angela Dawkins, en 5e. Et puis je suis allée en vacances à Barcelone une fois. Pas mal. Je vend des portables à des gamins capricieux et des vieux qui n'y comprennent rien.. J'sais pas tu veux que je te dise quoi Avery ? Il s'est rien passé, il se passe rien ici.

Bon au moins il y avait de la progression, ses réponses étaient de plus en plus longues, surtout et elle en savait un peu plus sur son ancien meilleur ami. Il vendait donc maintenant des téléphones portables. Au moins il gagnait de l'argent c'était pas mal, il ne faisait pas que se morfondre dans son canapé même si son état souligné le contraire. Avery avait elle, envie aussi de lui envoya quelques petits piques, du genre: comment t'a fait dans ton état pour qu'on t'embauche ? Où au bureau tu fumes aussi des joints ? On pouvait se poser la question, Avery se la poser en tout cas. Mais bon c'était pas son genre de casser ses amis ou anciens amis, il ne lui avait rien fait pour justifier cela. À part quelques petites réflexions débiles.
Et il l'a regarda dans les yeux, elle se perdit un instant dans son regard dans le vague. Elle était sûre qu'il allait lui dire quelques choses d'important. Puis elle sentit en elle comme si on venait de lui mettre un grand coup de poing dans l'estomac, elle n'y croyait pas. Es-que c'était bien vrai ? Rachel morte ? La sœur de Rob avait toujours été là pour eux deux quand ils étaient petits.

C'était un peu comme sa sœur de substitution. En tout cas si c'était faux il jouait vraiment bien la comédie. Dans ses yeux on voyait bien la douleur qu'il subissait chaque jours de cette perte. La perte d'un être aimé. Avery elle resta tétanisée, Rachel, elle l'adorait, elle était réellement triste, triste pour son ami. Elle baissa la tête, évitant son regard retenant quelques larmes. Elle n'allait pas elle non plus s'effondrer en pleure devant tout le monde. La mort c'était toujours une situation compliquée, Avery elle ne l'avait jamais vraiment connue. La seule personne morte dans sa famille c'était son chat: frimousse. Elle avait alors 8ans et avait pleurée a chaude larme toute une journée. Mais comparé frimousse à Rachel c'était un peu exagéré. Elle ne savait pas quoi lui dire, quoi faire surtout. Comment consoler quelqu'un qui venait de perdre quelqu'un de sa famille et qui avait l'air de se détruire à cause de ça ? Elle ne savait pas vraiment. De plus il n'avait visiblement pas envie d'en parler, pour lui elle l'avait sa réponse sur son changement du tout au tout. Mais elle tenta une approche tout de même. Elle posa la main sur son épaule, le regardant cette fois avec ses yeux brillants et brulant d'une envie de pleurer en lui disant des mots qui ne changeraient rien:

« Oh, je suis vraiment désolée... »


Elle hésita à la prendre dans ses bras, mais sur le coup elle ne put résister qu'importe la façon dont il allait réagir. Elle en avait besoin et peut-être qu'au fond lui aussi. Et sur le coup elle s'en foutais des quand dira t'ont. Elle se pressa contre lui et entoura ses bras autour de son cou. Il sentait le joint, la fumée et aussi l'alcool. Mais ça faisait du bien cette étreinte, cela ne dura pas longtemps. Elle s'éloigna un peu de lui et lui dit alors d'une voix ferme:

« Tu sais je pense pas qu'elle voudrait que tu te détruises comme ça. »


Elle ne savait pas vraiment comment il allait réagir, certainement pas vraiment bien. Mais bon il fallait qu'elle lui dise. Elle voulait l'aider, même si c'était d'une façon un peu frontale.
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